Sagesse 7, 7-11 : texte attribué au roi Salomon qui a tout éprouvé (l’argent ne fait pas le bonheur) pour finalement arriver à la conclusion que rien ne vaut la sagesse qui est vertu et bonheur. Pour l’homme de la Bible, la seule Sagesse véritable, c’est celle que Dieu a communiquée par sa Parole ; pour nous chrétiens par conséquent, c’est le Christ, Parole de Dieu, Vérité et Vie.

Hébreux 4, 12-13 : la Parole de Dieu est comme une épée à deux tranchants, pour dire qu’elle est efficace pour « retourner » (convertir) l’homme. Elle est vivante : elle prend vie en celui qui l’écoute, elle le pénètre au plus intime de son cœur pour agir en lui.

Marc 10, 17-30 : comment faire pour vivre pleinement, heureux et épanoui ? suffit-il de suivre la loi ? « Un homme » veut aller plus loin dans la pratique de la loi. Il pense qu’il lui manque quelque chose et Jésus lui montre qu’il a de trop. Il cherche ce qu’il faut faire encore, Jésus lui montre ce dont il doit se défaire. Il ne suffit pas de renoncer aux biens de la terre, il faut aimer : donner aux pauvres et s’attacher à Jésus. Aussi Jésus fixe-t-il son regard sur cet homme et se mit à l’aimer… il se permet d’être exigeant ; mais l’homme s’en retourne à ses biens, sombre et triste.

Homélie de Vénuste.

Est-ce que le riche sera sauvé ? Ou plutôt quel riche sera sauvé ? Disons tout de suite que Jésus ne condamne pas d’office le riche (ni les richesses qui, dans la tradition biblique, sont une bénédiction de Dieu et la preuve que l’on est aimé de Dieu qui comble de biens), tout comme il ne canonise pas d’office le pauvre.

Un homme accourt vers Jésus, il est pressé, une question brûle son cœur depuis longtemps : que faire pour avoir en héritage la vie éternelle. Il mérite notre admiration, car d’ordinaire on vient à Jésus pour des questions terre-à-terre (solliciter des guérisons, des miracles, des places avantageuses comme les fils de Zébédée), ou alors (de la part des pharisiens et des scribes) pour le piéger. Jésus renvoie cet homme à la pratique des commandements. L’homme affirme avec une assurance qui nous étonne qu’il a observé scrupuleusement tous les commandements depuis sa jeunesse. Cet homme vit donc sa foi avec sérieux, il veut faire davantage. La « justice » des scribes et des pharisiens ne le satisfait pas. Mais son langage ressemble étrangement au jargon de la spéculation en bourse : qu’est-ce qu’il faut investir quand on a tout pour avoir plus ! Car il s’agit bien d’avoir, de posséder, d’héritage, donc un dû, un droit à revendiquer, une récompense, un mérite. A la base, il y a un calcul froid, un raisonnement sensé infaillible pour arriver au résultat escompté : la vie éternelle. Derrière il y a la prétention de se sauver soi-même, de se suffire. Remarquons que Pierre reste emprisonné dans le même raisonnement : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre ! » L’homme religieux a tendance à faire des choses pour être en position de négocier ou de réclamer, de revendiquer, ce que Dieu veut lui offrir comme un don gratuit.

Or, quand il s’agit du Royaume de Dieu et de la vie éternelle, il n’est pas question d’avoir, il n’est pas non plus question de faire des choses. Il n’y a qu’à accueillir. Accueillir le don gratuit de l’amour de Dieu. Car c’est une question d’amour. Jésus veut qu’on change de registre : abandonner l’idée de « faire », de mérite, de récompense, de dû, de justice distributive. Il ne s’agit pas de possession, mais de relation vraie et profonde (avec la nécessité de faire la place à l’autre et donc de se défaire de ce qui n’est pas essentiel). Relation avec les autres, relation avec Dieu. Si un jour vous découvrez combien vous êtes aimés de Dieu, alors vous pourrez considérer tout le reste (biens matériels, relations humaines, santé et beauté) comme accessoires. Parce que vous aurez trouvé le bonheur au centuple. Pas un bonheur virtuel. Mais quelque chose de bien réel que vous pouvez expérimenter sans cesse, à longueur de journée, à longueur de vie, même en pleines épreuves et difficultés. Dès aujourd’hui. Il n’est pas question d’ajouter, en plus de ce qu’on a, un autre avoir : la vie éternelle. Il n’est question que de préférence. En d’autres termes, il s’agit d’un choix, et comme dans tout choix, il s’agit de coupure, de rupture, de dépossession d’un bien actuel pour acquérir un bien supérieur. Ne rien préférer à l’amour du Christ, rien de plus cher que le Christ (Phil. 3, 7-8).

Jésus « posa son regard sur lui, il se mit à l’aimer », puis il lui révèle ce qui lui manque : donner aux pauvres et suivre Dieu. Se désencombrer pour enrichir les nécessiteux, puis prendre la route, se mettre en marche, allégé et libre, à la suite de Jésus. Ceux qui ont fait l’expérience du pèlerinage sur les routes de Compostelle (ou autre lieu de pèlerinage) peuvent vous le répéter : il faut alléger au maximum les bagages pour pouvoir avancer sur le chemin. Il nous faut renoncer à cet instinct de propriété (qui reste puissant même dans la précarité) pour nous ouvrir à la relation. Ce regard d’amour autorise Jésus à être plus exigeant (quand on aime, on peut être exigeant), à demander à cet homme une relation forte jusqu’à tout vendre pour enrichir les pauvres, tout quitter pour suivre le « bon Maître ». Ce qui lui manque, c’est le Christ, non pas à posséder, mais à suivre. Se détacher de ses richesses pour s’attacher à Jésus. Nous retrouvons la radicalité de Jésus : pas de demi-mesure, mais don total. Renoncer à une vie installée dans le monde où on se laisse facilement enchaîner. Comprenons bien que c’est le « suivre le Christ » qui est important et qui nécessite le « tout quitter » comme condition sine qua non. L’unique nécessaire.

Cet homme ne veut pas faire le pas ; arrivé insatisfait d’une vie qui ne lui plaisait pas malgré ses énormes richesses, il rentre triste et sombre parce qu’il tenait à ses possessions (qui le possèdent). C’est triste d’avoir énormément d’argent et de constater qu’on ne sait pas s’acheter l’essentiel qu’est le bonheur. Car, contrairement à l’idée que tout s’achète, qu’avec l’argent tout est possible, on sait que : « L’argent n’achète pas tout !… On peut acheter le plaisir mais pas l’amour, un spectacle mais pas la joie, un esclave mais pas un ami, une femme mais pas une épouse, une maison mais pas un foyer, des aliments mais pas l’appétit, un médicament mais pas la santé, des tranquillisants mais pas la paix, des indulgences mais pas le pardon, de la terre mais pas le Ciel ! » La tristesse de cet homme est signe de l’attachement excessif à ses richesses. Il reflète le drame du monde contemporain occidental : la tristesse s’installe là où on croyait avoir tout pour être heureux. Paradoxalement, « seul possède tout celui qui ne possède rien » (Edith Stein).

Jésus tourne le même regard d’amour vers les disciples, qui ont tout quitté pour le suivre : ils ont laissé leurs filets (Simon-Pierre, André, Jacques et Jean), leur comptoir de banque (Matthieu), leur famille et leurs propriétés… pour suivre Jésus… Il leur parle affectueusement en les appelant « mes enfants » pour leur dire que ce qui est impossible à l’argent, est possible à Dieu. Il leur promet le centuple de ce qu’ils ont quitté : pas comme récompense mais comme don. Car il faut abandonner la logique de faire des choses pour avoir des mérites. L’homme qui aborde Jésus voulait savoir ce qu’il faut faire pour mériter infailliblement la vie éternelle ; Jésus lui montre ce dont il faut plutôt se défaire pour accueillir le don de Dieu, à la manière d’un enfant qui est tout accueil et n’a rien en contrepartie, rien à négocier, rien à revendiquer comme mérite. Tout quitter. La richesse enferme dans la mentalité du donnant-donnant, dans la logique de l’échange (tout s’achète, rien pour rien). Contrairement à l’esprit des béatitudes et de la gratuité. La vie éternelle ne s’achète pas. Impossible à l’homme, riche ou pauvre, irréprochable ou pas dans sa pratique chrétienne. Aujourd’hui encore, beaucoup croient qu’entrer dans le Royaume ou en amitié avec Dieu dépend de leurs efforts, de leurs vertus. Il est si difficile de se reconnaître pauvres, dépendants. Il est si difficile de recevoir. C’est tellement plus rassurant et stimulant de compter sur soi ou sur le donnant-donnant. Le plus gros dépouillement est alors d’accepter que l’on ne peut pas se sauver par soi-même. Le salut est un cadeau qu’on reçoit, pas une conquête de l’homme. On mesure l’énorme difficulté pour un riche d’envisager de recevoir, de lâcher prise, de ne plus mener sa vie à sa guise, ou comme dit Jésus de « perdre sa vie » !

Voilà tout un enseignement sur les richesses et leurs dangers : il est plus facile, dit Jésus, à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ! Cet évangile nous concerne aujourd’hui, chacun est le riche insatisfait. La frontière entre riche et pauvre ne passe pas forcément par le compte en banque, mais par l’ouverture du cœur, le désir d’aimer. Car ce qui nous manque, c’est une vraie relation avec Dieu et avec les autres. Notre société nous coupe des autres, nous emmure dans la solitude et nous empêche d’être fraternels. Le vide se situe là et les biens matériels ne pourront jamais combler cette indigence vitale, ils peuvent même constituer un gros obstacle. En chacun de nous, il y a des objets ou des occupations qui nous captivent à tel point qu’ils sont un obstacle à l’ouverture de nos cœurs à Dieu et aux autres. Ce sont là aussi des richesses : l’affectif, la science, la profession, la politique, le sport, la TV, l’ordinateur… En apparence, on est comblé, on a tout pour être heureux ! Mais si on gratte un peu, on constate un gros besoin d’une qualité de vie qu’on ne veut pas s’avouer. Dans une société qui privilégie la consommation en dépit des crises économiques, il est bon de remettre les biens matériels à leur juste place. L’amour est premier, donc se débarrasser de tout ce qui encombre. C’est l’appel à la pauvreté évangélique : que l’attachement qu’on avait pour la richesse soit porté aux autres. S’enrichir de la relation avec les autres. Comme St Antoine le premier moine du désert qui a pris cet évangile comme un appel personnel, comme St François d’Assise qui lavait les lépreux, comme St Damien qui s’est fait lépreux.

Quels sont nos avarices, nos cupidités, nos convoitises, nos égoïsmes… qui font que nous nous désintéressons de notre prochain et que Dieu est le dernier de nos soucis ? A quoi sommes-nous trop attachés, à quoi devons-nous renoncer pour être plus légers sur la voie du Seigneur ? Bien sûr avec nos cartes de crédit, les richesses ne sont plus encombrantes au sens propre du mot, mais elles le restent au sens spirituel. Demandons au Seigneur de ne pas repartir tristes comme l’homme de l’évangile d’aujourd’hui. Au contraire, que nous soyons tout joyeux comme celui qui découvre un trésor dans un champ, qui repart joyeux, qui vend tout ce qu’il possède pour acheter le champ. Ce trésor, qu’est Dieu et son amour.

Commentaire de Père Jean.

Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandèrent entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu : car tout est possible à Dieu. »

Le chrétien et les idoles de ‘l’argent’, ai-je donné comme titre à cet extrait de l’évangile. Dans le texte il est question de l’argent. En filigrane de l’homme de la parabole, il y a chacun de nous avec nos aspirations à suivre Jésus et nos asservissements qui nous empêchent d’être libres pour nous engager à sa suite. L’argent est ce que nous possédons, et pourtant  nous risquons d’être possédés par l’argent, qu’on en ait beaucoup ou peu, et. ainsi nous perdons notre liberté pour nous engager dans des causes plus nobles . En d’autres terme, l’objectif de Jésus est de mieux nous situer face à tout ce qui nous possède. L’argent est toutefois un symbole : il nous fait découvrir tout ce qui nous empêche de nous engager davantage comme homme et comme chrétien, comme créé à l’image de Dieu et baptisé pour assurer la mission de révéler Dieu en ce monde avec le don de l’Esprit Saint.  Le vrai visage de Dieu est celui du vécu de Jésus dont la vie a été un don pour les hommes Quelles sont les idoles d’aujourd’hui  qui nous empêchent d’être à l’écoute de la Parole qui nous donne le vrai sens de notre existence ? Elles sont nombreuses que nous pouvons résumer dans l’avoir, le pouvoir et le savoir qui souvent sévissent en nous. Ce sont là les idoles qui entravent notre élan à accueillir l’amour de Dieu et du prochain, et d’y répondre adéquatement.

Venons-en au récit d’aujourd’hui. Jésus est en route vers Jérusalem, lieu de sa passion et de sa résurrection. Un homme accourt vers Jésus, c’est qu’il est pressé de le consulter, car il a un problème :que faut-il qu’il fasse pour avoir la vie éternelle en héritage ?’ Vous avez vu ? Faire pour avoir la vie éternelle et non ‘la recevoir’ ! De plus Il y a là une confusion : il veut savoir comment mériter la vie éternelle par son ‘faire’. Or l’héritage est un don gratuit, la seule chose qu’il faut, est de l’accueillir, de la recueillir il n’est pas question de récompense pour ce qu’on a fait. Nous n’y sommes pour rien ! L’homme a initié sa question par ‘Bon Maître’, parole bienveillante qui peut aussi cacher une flatterie. Jésus rétorque : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon sinon Dieu seul. Allusion de Jésus qu’il est lui l’envoyé de Dieu , révélateur de la bonté même de Dieu, la source de toute bonté ?. L’homme Jésus, par sa façon de se comporter dans la vie, doit révéler la bonté de Dieu. Curieusement, c’est Jésus qui  cite , en omettant les relations avec Dieu (Un seul Dieu tu aimeras),  les commandements de l’Ancien Testament qui règlent les interdits à observer dans la relation avec le prochain : pas de meurtre, pas de vol, pas d’adultère, pas de faux témoignage, ne faire du tort à personne , honore ton père et ta mère. Un simple énoncé d’interdits, alors qu’ailleurs Jésus en donne une interprétation plus profonde. Ainsi telle que le meurtre est aussi d’éviter (mettre hors de sa vie) quelqu’un, le dévaloriser devant les autres…L’homme a reconnu le texte qu’il connaît  lui aussi par cœur, et d’emblée affirme qu’il a toujours obtempéré à ces interdits et prescriptions, depuis sa jeunesse : est-il bien sûr de sa réponse ? Obtempéré à l’énoncé de l’interdit, mais à la signification de l’interdit , en réduisant quelqu’un au silence ou en amputant sa réputation ? Et pourtant Jésus pose son regard sur lui et il l’aima ! Toutefois Jésus lui dit qu’il lui manque une seule chose ! « Va vendre ce que tu as et donne-le aux pauvres, alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens et suis-moi ».  Une variante de la parole de Jésus entendu récemment : « Si quelqu’un 1.veut me suivre, 2. qu’il renonce à lui-même, 3. qu’il prenne sa croix et 4.qu’il me suive (où que cela nous mène ». Mais l’homme devient sombre, le contraire de lumineux de bonheur alors il devint triste : il lui répugne de ne pouvoir suivre Jésus, mais l’attrait de l’avoir l’empêche de suivre  définitivement Jésus. Il s’en va. Telle est l’histoire de cet homme, de combien d’humains aujourd’hui ?

Jésus va d’ailleurs regarder autour de lui, l’envoyé pour tous les hommes, tous appelés à être ses disciples et il  fait un constat imprégné de tristesse : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ». Remarque qui stupéfait les apôtres, car dans l’idée populaire de tout temps la richesse est perçue comme un récompense de Dieu pour services rendus. Jésus insiste lourdement par une image qui frappe l’imagination : « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans les royaume de Dieu ». Cette fois les apôtres sont déconcertés et se demandent entre eux : « Mais  alors qui peut être sauvé ? », de leur part entendu que les riches sont les premiers candidats au salut !

La dernière remarque vient de Jésus qui regarde les siens et il énonce une vérité  « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ». Je remarque ’impossible’ traduit le mot grec ‘adunatos’,’à qui le dynamisme de l’Esprit Saint manque’, tandis que pour Dieu ‘dunatos’ est celui’qui accueille le dynamisme de l’Esprit Saint’. Cette idée se retrouve déjà dans la bouche de l’ange Gabriel s’adressant à Marie, je traduis littéralement : la Parole de Dieu ne peut pas ne pas pouvoir, ce qui se traduit en français : car pour Dieu rien n’est impossible. Et là-dessus  Marie répond son assentiment avec joie au mystère de l’Incarnation : « Voici la servante du  Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole ». Tout le contraire de l’homme riche qui s’en va tout triste !

***L’interpellation que ce récit nous adresse, est comme un choix à faire entre le profil de l’homme riche qui renonce à suivre Jésus, espérant davantage le bonheur présumé de sa richesse , et la pauvreté de Marie qui s’en remet au dynamisme de l’Esprit Saint qui lui apporte la joie, malgré les épreuves qui l’attendent.

*** Au préalable peut être ce questionnement sur notre liberté d’agir : quelles sont pour moi les idoles   entravant ma liberté d’agir en chrétien. Qu’est ce qui m’accapare pour que je ne sois pu libre pour m’engager dans des relations à qui sont constitutives de l’homme : **relation aux miens les tout proches, **relation avec vrais amis, **avec ceux qui sont dans le besoin, en manque de ma solidarité, ** à moi-même dans un équilibre indispensable *entre travail et délassement, *entre la culture qui me fait être homme (lectures, conférences, musique, intérêt pour les musées) et le divertissement, *temps à consacrer au sport sous toutes ses formes, *temps de découvrir la nature et tant d’autres choses, **relation à Dieu et la communauté chrétienne en cultivant la *foi confiance en Dieu, l’*espérance de la victoire finale de Dieu contre les forces du mal et surtout *l’amour qui fait vivre ceux que je rencontre, ce qui par réciprocité me fait vivre. Bref un regard en profondeur sur ce que je fais de ma vie : la vie pour moi une réussite ?

*** Tous ces questionnements, est-ce que je les prends sous l’Esprit Saint qui m’est donné, en prière ?

Marc 10, 17 – 30 28° t.o. – b

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