Job 38, 1…11 : Job est confronté à la souffrance au suprême degré ; ses amis le culpabilisent, et lui s’en prend carrément à Dieu qui fait son plaidoyer, entre autres choses en expliquant les merveilles de la création et en démontrant sa maîtrise sur les éléments de la nature. Voici l’extrait concernant les étendues marines. Les anciens attribuaient directement à Dieu tous les mouvements de la mer et imaginaient des portes et des verrous pour retenir l’avancée des flots. Ils admiraient la régularité des phénomènes de la nature et rendaient gloire au Créateur.

2 Corinthiens 5, 14-17 : la résurrection a opéré une nouvelle création. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Dans ce monde nouveau, nous entrons par le baptême et l’eucharistie qui nous unissent au Ressuscité, tant et si bien que c’est le Christ qui vit en chacun. Ne menons donc plus une vie centrée sur nous-mêmes mais sur lui.

Marc 4, 35-41 : Jésus veille sur nous, même s’il dort ; il nous fait traverser les flots de la mer (mort), mieux que Moïse jadis lors de la traversée de la Mer rouge vers la terre promise. Nos communautés sont comme la barque de Pierre, souvent prises dans la tempête. Mais, confiance ! le pilote est là, même la tempête de la mer (mort) lui obéit. Pourquoi avoir peur ?

Homélie de Vénuste.

Nous avons retrouvé, dimanche dernier, la lecture continue de l’évangile selon St Marc, celui que nous lisons pendant l’année liturgique B (nous avons lu l’évangile selon saint Jean depuis le 3ème dimanche de carême : l’évangile selon saint Jean n’a pas d’année liturgique spécifique, alors il vient compléter l’année B parce que l’évangile selon St Marc est trop court pour couvrir tous les dimanches de l’année B). Cette partie de l’évangile de Marc vient après l’enseignement par les paraboles ; commence ici une série de miracles qui montrent que Jésus a le pouvoir sur tout ce qui entrave la vie humaine.

« Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » C’est la question mêlée d’étonnement que se posent les disciples à la vue du miracle de la tempête apaisée ; nous allons comprendre que la réponse est dans la question. Il faut dire que l’évangile selon St Marc est structuré justement sur cette question : qui est-il donc ? La personne de Jésus intrigue ; lui-même se révèle petit à petit. L’évangile selon St Marc a trois sommets : il y aura la profession de Pierre, il y aura la réponse de Jésus au Sanhédrin lors de la passion, il y aura enfin la profession du centurion romain lors de la crucifixion. Jésus, dans sa pédagogie, tient compte de notre faiblesse : nous ne pouvons pas recevoir toute la révélation d’un seul coup.

Jésus a prêché toute la journée, « le soir venu », il donne ordre aux disciples de passer sur l’autre rive qui est la rive des païens : c’est toute une symbolique. Car nous savons que la mer, pour les anciens, c’est le lieu des puissances de destruction, et nous savons que c’est la nuit que les forces hostiles se déchaînent et sévissent en toute impunité. Ce qui est raconté, c’est sur la mer que ça se passe, c’est la nuit et pour corser les choses, il s’agit d’aller sur l’autre rive qui est la rive des païens (que les Juifs évitaient par peur). Les flots agités évoquent aussi les forces occultes que l’homme ne peut maîtriser en lui-même dans sa fragilité. La tempête est donc aussi dans les cœurs.

Cette tempête n’a rien d’un caprice de la météo ; la mer non plus n’est pas cette mer calme, destination de nos vacances. Pour les anciens, la mer, qui se déchaîne subitement, est une puissance maléfique, le chaos, les forces obscures, la destruction, la mort (les tsunami en sont une illustration). Qui peut l’arrêter, qui peut la mâter ? Dieu seul a ce pouvoir. Le livre de Job le dit de façon humoristique en affirmant que Dieu a imposé à la mer des limites à ne pas franchir et il l’enveloppe de nuages comme une mère met des langes à son bébé (les anciens pensaient que le monde est une espèce de plateau encerclé par la mer au « finistère »). Il faut avoir cela à l’esprit pour comprendre la question qui va agiter l’esprit des disciples : la tempête de la mer va faire place à une tempête dans les têtes.

Jésus est dans la barque, à l’arrière, par conséquent à la place du pilote. Il dort, épuisé par l’activité débordante de la journée. Survient une tempête violente, ce qui est une spécialité de ce lac de Galilée qui connaît, paraît-il, des tempêtes aussi rapides que violentes. C’est la panique à bord, alors que, sur la barque, se trouvent des gens qui ont une longue expérience de ce lac. S’ils s’affolent donc, c’est que c’est du sérieux. Les vagues sont impressionnantes, pas question de retourner en arrière. La mer se déchaîne, la barque prend l’eau et chavire, il y a danger de mort. Quel est ce sommeil mystérieux qui a pris Jésus, sur une mer déchaînée, pour qu’on doive le réveiller ? Le voilà debout, très calme (contrairement à ses compagnons). Un simple mot (dit de deux façons pour souligner l’ordre impérieux et sans réplique) et « le vent tomba, il se fit un grand calme ». Silence, tais-toi ! C’est le même ordre qu’il donne pour chasser les démons. Si on se rappelle que la mer est une puissance infernale, il s’agit bien ici d’exorcisme. Alors Jésus fait aux disciples le reproche de manquer de foi, il s’étonne qu’ils s’étonnent encore, qu’ils n’ont pas encore compris qu’il a un pouvoir divin. Ils ne peuvent pas encore faire une profession de foi, ils en sont encore au stade de se poser la question : « qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » En tout cas, ils « re-connaissent » l’être divin dont ils sont en présence, ce qui explique qu’ils soient « saisis d’une grande crainte ». Il faut faire la différence entre la peur panique qu’ils avaient tant que la mer était déchaînée, et cette grande crainte qu’on retrouve chaque fois que l’être humain se trouve devant le divin : « sois sans crainte, Marie » dit l’ange à l’annonciation ; « soyez sans crainte », disent les anges aussi bien aux bergers à Noël qu’aux femmes à la résurrection. Remarquez le paradoxe : ils sont saisis de crainte au moment où se fit un grand calme : la peur physique fait place à la crainte sacrée. La peur est le contraire de la foi (tu ne peux pas avoir peur si tu es croyant), tandis que la crainte (révérencielle) est une des expressions de la foi.

Cet épisode est une belle allégorie de l’histoire de l’Eglise comme de l’histoire individuelle. L’Eglise, c’est la barque de St Pierre sur la mer de l’histoire. Elle avance, malgré des vents contraires et Jésus qui semble dormir. Elle connaît des périodes de franches persécutions et d’autres, comme la nôtre, de sournoise dérision. Elle a ses ennemis extérieurs, et ses ennemis intérieurs (on raconte cet ecclésiastique qui va trouver l’empereur Napoléon pour lui dire de ne pas se fatiguer à persécuter l’Eglise, parce que même, de l’intérieur, les membres de l’Eglise eux-mêmes ne sont pas arrivés à la faire chanceler). Il y a des temps où elle semble abandonnée et sans avenir, comme au temps où écrit St Marc qui était un temps de terribles persécutions et de controverses internes (qui n’ont jamais manqué depuis), le temps où il fallait passer à l’autre rive des païens (leur apporter l’Evangile)… comme aujourd’hui où les statistiques ne sont pas réjouissantes surtout quant au manque dramatique de prêtres et le peu de (jeunes) pratiquants du dimanche ainsi que les crises profondes, les scandales ou les critiques acerbes de ses propres théologiens. Pourquoi avoir peur, nous demande Jésus. Il est là, il nous laisse d’abord nous débrouiller parce que nous sommes libres et responsables, il nous faut « ramer » au propre et au figuré, il nous laisse chercher des solutions à notre niveau, mais il ne laissera jamais tomber son Eglise. Il se laisse secouer dans la prière.

L’allégorie peut se comprendre aussi au plan individuel. Il nous arrive de nous trouver au milieu de tempêtes : conflits autour de nous, conflits dans nos familles, conflits au travail, conflits que nous suscitons, conflits que nous subissons, tempêtes dans nos cœurs, tempêtes dans nos têtes, deuil, maladie, vieillesse, vexations, chagrin d’amour, trahisons, échecs, chômage… tout ce qui nous ballotte, nous déséquilibre, nous déstabilise, nous fragilise. Combien de fois ne nous sentons-nous pas abandonnés du ciel (le silence de Dieu, c’est terrible), nous demandons au ciel ce que nous lui avons fait pour nous trouver au milieu de la tempête. Nous souhaitons le grand calme le plus tôt. Dans ces moments, est-ce que nous crions : « Maître, nous sommes perdus, cela ne te fait rien ? » Est-ce que nous avons confiance en cette présence discrète de Jésus, réelle quoique silencieuse ? Est-ce que nous savons, à notre tour, offrir notre présence discrète et efficace (à l’exemple de Dieu, sans s’imposer, sans juger, sans donner des leçons…) à ceux qui se débattent contre des vents contraires ? Acceptons-nous qu’on vienne à nos côtés pour rendre présent le Dieu amour ? Dans ce monde qu’on dit à la dérive, le chrétien offre-t-il un visage d’espérance ? Ne soyons pas les messagers du catastrophisme.

L’allégorie de la mer agitée, c’est aussi notre traversée vers l’autre rive qu’est notre vraie patrie, la maison du Père, après la traversée de la mort. On ne sait plus revenir en arrière. Il faut avancer sans résignation, avec lucidité et sérénité. Là encore, ce n’est pas une mer tranquille : doutes, ténèbres, chutes… Mais le Passeur est là, celui qui a triomphé de la mort et qui a terrassé toute puissance hostile à l’humanité, celui qui a mis son point d’honneur à ce que personne ne soit perdu, de ceux que le Père lui a confié. « N’ayez pas peur », avait dit St Jean-Paul II pout ouvrir son pontificat !

Quand nous demandons au Seigneur (dans la prière ou dans la révolte) : « Cela ne te fait rien ? », il nous répond par une autre question : « Pourquoi avoir peur ? » Alors, appelons-le au secours encore plus fort, même avec une confiance chancelante. Laissons-le monter dans la barque de notre cœur. Il ne supprimera pas les difficultés automatiquement, il calmera cependant la tempête car il donne courage et sérénité, grâce à sa présence rassurante. Il exorcise nos peurs. Il n’intervient pas de haut, comme le Dieu de Job, il prend place dans la barque, au creux de nos détresses. « Il n’a pas dit que tu sombrerais… », comme dit le chant liturgique. Alors, passons de la peur à la foi – confiance. Demandons-lui, comme dit une grande croyante, peut-être pas d’alléger le fardeau, mais de donner de fortes épaules.

Commentaire de Père Jean.

Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? ». Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Ce récit de la tempête apaisée vient en saint Marc immédiatement après les paraboles du Semeur : par ces récits,  Jésus a eu le but de faire voir ce qui se passe lorsque Dieu règne. En racontant ce qui s’est passé juste après, c’est-à-dire la tempête apaisée, Marc met en exergue la force de la parole de Dieu semée par Jésus : elle domine vents et flots et sauve les disciples en perdition. Rappelons le but de ces trois paraboles : celle du Semeur : Dieu n’exclut personne, même les plus rétifs et il réussira ; celle de la semence Dieu confie à la terre que nous sommes et à la semence, qu’il nous confie, une force telle qu’il peut se reposer : se reposer sur les hommes pour leur faire ‘transfigurer’ la semence semée en eux en un champ pleins d’épis du blé plein l’épi ; celle de la plus petite semence dont sort un arbrisseau avec l’ombre qui tente les oiseaux à y établir leur nid assurant ainsi que la vie perdure, d’une communauté à une autre.

Les trois paraboles sont des paroles de Jésus exprimant comment Dieu entend régner. Dans le présent récit raconté  par Saint Marc, la parole de Jésus est réellement efficace. Les apôtres ont été  les témoins de la vraie identité et de la mission de Jésus : Lui Fils de Dieu , mission de sauver ceux qui étaient perdus. Jésus a dit : « Passons sur l’autre rive ». Il entend donc passer en Décapole, territoire païen chez les Géraséniens où il ira de fait en Mc 5,1, afin de proclamer comment Dieu veut régner en ce monde. Sur son chemin il y aura un obstacle, la tempête. Jésus part avec les siens comme il est, dans son identité humaine, et dort en toute confiance (comme le semeur dans la seconde parabole)sur le coussin à l’arrière de la barque, les apôtres n’ont qu’à naviguer.  D’autres barques accompagnaient : pour l’accompagner et aller en terre païenne ?  Survient une violente tempête avec les vagues qui se jettent sur la barque et déjà celle-ci prend  l’eau : les barques et les occupants sont en péril. Les  disciples réveillent Jésus avec ce cri de panique : « Maître, nous sommes perdus ! et cela ne te fait rien ! » Derrière ce cri : ‘Jésus, sauve-nous, as-tu souci de nous ? Réveillé (en grec même racine pour ressuscité !)Jésus menace vents et marées avec un cri que Jésus emploiera quelques fois en s’adressent à l’esprit impur qui possède un homme : « Silence, tais-toi ! » et comme lors des exorcismes  de possédés, le mal recule, le vent tombe et il se fit un grand calme. Jésus interpelle ses disciples, il ne comprend pas leur désarroi, leur manque de confiance en sa présence agissante. « N’avez-vous pas encore la foi ? » Et, nous relate Marc, ‘ils étaient peureux d’une grande peur’. Entre eux ils se posent la question essentielle : « Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? ». Voilà le récit, signe simple à suivre, mais il y a lieu de détecter sa signification.

Loin de moi d’affirmer que ce récit n’est pas ‘historique’ : mais je crois que le but de l’évangéliste n’est pas avant tout de le raconter comme un fait divers ‘miraculeux’. Il écrit peut-être 30 – 35 ans après la mort de Jésus et son évangile s’adresse avant tout aux communautés chrétiennes de son temps afin de leur faire découvrir l’action merveilleuse du Ressuscité parmi eux. Au fond il décrit en ce récit comme en de nombreux autres, la signification de la venue de Jésus vivant parmi eux. Du ‘vivant’ de Jésus, dès le départ, Jésus a été confronté à des adversaires, principalement les prêtres et les docteurs de la loi qui présentaient un Dieu qui n’est pas celui que Jésus a comme mission d’annoncer, le Dieu d’amour, Père de tous ses enfants quels qu’ils soient. En lisant l’évangile on perçoit la montée de la tempête. Jésus a pris la direction des païens et cela a fait croître la tempête, à telle enseigne que Jésus périra sur la croix. Tempête suprême. Remarquable :  un centurion païen voyant la façon dont Jésus est mort’ dira : celui-ci est le Fils de Dieu. Comme dans notre récit les apôtres au constat de la parole d’autorité sur les vents et les marées, se poseront la question : ‘qui est-il pour que même le vent et les mers lui obéissent ?’ : cette expression se retrouve dans l’Ancien Testament pour dire  qui est Dieu, maître des vents et des eaux. A remarquer que Jésus est réveillé : qu’il est donc ressuscité. Ce récit un curriculum vitae de Jésus

Marc s’adresse principalement à des communautés chrétiennes issues du paganisme. C’est aussi leur histoire. Déjà bien sûr des communautés issues du judaïsme avaient connu la tempête de la persécution, tel que décrit dans les Actes. Mais Marc écrit sans doute après la mort de Pierre et de Paul, martyrs à Rome sous l’empereur Néron. Tous les disciples connaissent la tempête de la persécution. Mais tout comme du vivant de Jésus sur terre, aujourd’hui il vit comme le Vivant parmi ses communautés. Il aura la même autorité pour mettre fin à ces persécutions menant au martyres, mais il y a aussi l’obstacle des apostats : Quelles tempêtes ! Toutefois il y a l’espérance en la parole efficace de Jésus, mort est ressuscité qui nous montre la victoire de l’amour sur le mal . Leur récit un récit d’espérance !

Marc a écrit pour toutes les communautés chrétiennes, aussi les nôtres et dans ce récit il vient nous dire l’espérance. La persécution des chrétiens est toujours ouvertement d’actualité en de nombreux pays. Chez nous elle est plus larvée, mais aussi plus insidieuse. Le cardinal De Kesel vient d’écrire un livre où il pose la question de savoir si l’Eglise chez nous a encore un avenir. Tout en disant que nous devons vivre en ce temps de la modernité, il récuse la marginalisation des religions, dont la religion chrétienne bannies hors de l’espace publique . Un exemple lors de la pandémie, beaucoup de secteurs de la société étaient citées, le culte ne faisait pas partie des communications du gouvernement. Mais plus largement  l’Eglise avait de nombreuses présences dans la vie sociétale (enseignement, culte, armée, secteur sanitaire et autres) : tout cela est relégué hors de l’espace publique. En d’autres termes l’Eglise n’a plus d’avenir ? Nos communautés chrétiennes sont-elles prêtes à se manifester en soutenant l’Eglise. Trouvera-t-elle le sens profond de la communauté ?.

Conjointement il y a la mentalité moderne de notre monde épris d’individualisme et axé sur la réussite financière, professionnelle où le  ‘pouvoir’ a souvent le dernier mot ; temps de laxisme ambiant au niveau éthique. Ce sont là des obstacles à la venue du Royaume où Dieu ne veut exclure personne et nous aime tous et chacun. Notre mission est de manifester ‘qui donc est  Dieu pour nous aimer ainsi’. La foi en Jésus qui a connu ces épreuves, en Jésus qui nous envoie son Paraclet, l’Esprit Saint, nous invite  à dépasser les obstacles en rejoignant son cri: « Silence, tais-toi », auquel les apôtres répondent par une question : « Qui est-Il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » Viens Esprit Saint !

Il y a aussi les tempêtes personnelles (tel stress, découragements) empêchant le règne de Dieu en nous

***Quelles sont mes tempêtes ? Comment je tâche d’y remédier ? Je me tourne vers le Seigneur et invoque l‘Esprit pour qu’il rejoigne mon esprit défaillant ? *** Tempêtes communautaires : ma place active dans cette communauté? Suis-je attentif d’aller vers les autres, afin que nos rencontres soient de vraies assemblées ? *** Tempêtes dans l’Eglise : suis-je toujours négatif vis-à-vis de l’institution ? ***Que dire de la tempête sévissant dans le monde : l’individualisme, loisirs, argent, tape-à-l’œil ? Mon monde ?

Catégories : Homélie