Exode 24, 3-8 : le don de la Loi sur le Sinaï est suivi d’un rite de pacte, d’alliance, comme entre vassal et suzerain. On verse le sang pour symboliser le don de soi et la communion entre les partenaires de l’alliance. L’initiative de l’alliance revient à Dieu, le peuple doit acquiescer et obéir. Celui-ci reçoit lecture du contrat d’alliance, promet l’obéissance et reçoit alors la bénédiction.

Hébreux 9, 11-15 : la lettre aux Hébreux a été écrite après la destruction du temple de Jérusalem et par conséquent après la disparition des sacrifices. L’auteur montre la supériorité de l’alliance avec le Christ sur les anciens sacrifices (comme pour dire aux Juifs convertis au christianisme qu’ils n’ont pas à regretter les anciens rites). Le Christ est le grand prêtre, le temple c’est son corps, le sanctuaire c’est le ciel où il n’entre qu’une fois pour toutes, le sang n’est pas celui des animaux, c’est le sien propre. Bref, une victime sans tache pour le rachat de la multitude. Il nous a ainsi obtenu une libération définitive.

Marc 14, 12… 26 : l’institution de l’Eucharistie pendant les fêtes pascales qui rappelaient l’agneau de l’Exode. L’Agneau pascal est Jésus lui-même offert sur la croix. Une nouvelle alliance est instaurée.

Homélie de Vénuste.

Après avoir célébré le temps pascal (qui se clôture avec la fête de Pentecôte), nous avons célébré la fête de la Trinité pour nous rappeler que notre Dieu est un Dieu Trinité parce que Dieu Amour (un, mais pas solitaire). Nous célébrons aujourd’hui une autre spécificité du christianisme, à savoir que les sacrifices ont changé de sens : la relation avec notre Dieu n’est plus un marchandage (donnant-donnant), elle est un don de vie, nous recevons la vie même de Dieu pour qu’à notre tour, nous soyons don de vie.

La fête d’aujourd’hui connaît plusieurs dénominations. Dans le temps, on l’appelait la Fête-Dieu, les anciens se rappellent les splendides processions dans le pays. On l’a appelé également la fête du Précieux Sang. Aujourd’hui on aime l’appeler la fête du St-Sacrement du Corps et du Sang du Christ.

Quel que soit le nom qu’on lui donne, la fête vise à nous rappeler le geste fort que Jésus a posé la veille de sa mort. C’était le contexte de la Pâque, « le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal », comme le précise St Marc. Jésus, en Juif pratiquant, célèbre la pâque, mais il ne le fait pas du tout comme tous les Juifs, pas comme les autres années. Remarquons qu’il y attache beaucoup d’importance, car il veille lui-même à tous les préparatifs, aidés de ses disciples et d’amis comme cet homme qui porte la cruche (d’ordinaire ce sont les femmes qui vont à la corvée d’eau). C’est lui qui invite, c’est lui qui préside. Il anticipe la Pâque, parce qu’il va mourir, c’est son « heure » ; il parle de faire le sacrifice alors qu’il n’est pas prêtre (seuls les prêtres de la tribu de Lévi étaient « sacrificateurs ») et qu’il « célèbre » en dehors du temple (c’est uniquement au temple qu’on offrait les sacrifices) ; et il mange le repas pascal sans qu’il y ait un agneau, parce que lui-même est l’agneau véritable. Il donne un autre contenu à ce rite. Il prend bien le pain azyme « sans levain », et il affirme que c’est son corps à manger ; de même sur le vin, il affirme que c’est son sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle. Tout cela dans la perspective de la mort qu’il allait subir, pâque et donc passage vers la résurrection. Tout cela se fait avec en arrière-fond, la libération au temps de Moïse (1ère lecture) pour montrer que Jésus offre une libération plus forte parce que définitive, comme le prouve la lettre aux Hébreux lue en 2ème lecture (« une fois pour toutes »). Le vocabulaire est le même : pain, vin, sang, sacrifice, alliance, vie… mais Jésus en donne un nouveau contenu : la Pâque juive cède le pas à la Pâques chrétienne, « ton » repas pascal (dans la demande des disciples), « mon » corps, « mon » sang.

L’histoire de l’Eglise a connu de grandes controverses qui voulaient mettre des mots sur cette réalité, controverses qui ont même provoqué des schismes. Tout croyant veut comprendre et exprimer cette vérité fondamentale et salvatrice de « la présence réelle ». Les diverses Eglises chrétiennes se sont mises d’accord sur ce texte commun lors de la réunion du C.O.E. (Conseil Œcuménique des Eglises) en 1974 : « Ce repas de pain et de vin est le sacrement, le signe efficace et l’assurance de la présence du Christ lui-même, qui a sacrifié sa vie pour tous les hommes et s’est donné à eux comme pain de vie ; pour cette raison, le repas eucharistique est le sacrement du corps et du sang du Christ, le sacrement de sa présence réelle… C’est l’Esprit qui, dans l’eucharistie, fait que le Christ soit réellement présent et donné dans le pain et le vin, en accomplissant les paroles de l’institution. »

Pour nous chrétiens, cette « heure » où Jésus a institué l’Eucharistie est un grand tournant dans l’histoire de l’humanité. Fallait-il programmer une fête spéciale dans l’année liturgique alors que, à chaque messe, nous « faisons mémoire » de ces gestes et paroles de Jésus ? Oui, il fallait : pour donner l’occasion de se rappeler ce qu’on célèbre, et d’échapper ainsi à l’oubli, la routine, l’affadissement, l’ennui… dangers qui guettent le souci trop scrupuleux de faire des cérémonies et de respecter les rites. On se rappellera comment notre Eglise a beaucoup insisté sur ces paroles de la consécration jusqu’à certaines manies. On a longtemps refusé la concélébration parce qu’on ne pouvait pas être sûr que tous les concélébrants pouvaient prononcer les paroles de la consécration avec une simultanéité rigoureuse au millième de seconde près. Quand on traduit le canon de la messe dans les langues vernaculaires, Rome tient toujours à avoir le droit de regard sur les traductions ; comme personne là-bas ne connaît nos langues africaines, et que personne donc ne sait qu’elles sont agglutinantes, les « experts » de Rome comptent les mots de la consécration et renvoient d’office les traductions parce que le nombre des mots en latin ne peut en aucun cas être le même nombre des mots dans nos langues !

Bien de coutumes ont également été des dérives, quoiqu’elles viennent de bonnes intentions. Ainsi la croyance en la présence réelle exigeait qu’on ne reçoive pas le Corps du Christ n’importe comment.  Ce qui est louable et mériterait à être répété aujourd’hui. Mais comment en est-on arrivé à ne permettre la communion qu’une seule fois l’an ? Reconnaissons en tout cas que cette « anomalie » nous a valu l’adoration et le salut du Saint Sacrement : faute de communier, on a développé le besoin de « voir »… de contempler de loin, aux dernières chaises de la nef (alors que le Dieu de Jésus s’est fait très proche et invite à prendre place à sa table). Le grand respect dont on a voulu entourer le « très saint sacrement de l’autel » a éloigné les gens : le prêtre séparé du reste de l’assemblée (à laquelle il tournait le dos) par le banc de communion, par son latin (une langue qu’il était presque le seul à comprendre, et encore…), la menace du sacrilège qui faisait qu’on ne pouvait toucher (ni mordre) l’hostie alors que le Seigneur a bien dit « prenez et mangez » (littéralement : mastiquez consciencieusement), on ne pouvait encore moins boire au calice alors que le Christ a bien dit « prenez et buvez » (le texte de Marc que nous lisons dit qu’ils en burent tous). Il ne faut pas se contenter d’adorer : Jésus n’a pas dit mettez-vous à genoux pour me regarder de loin, mais prenez et mangez, prenez et buvez. C’est alors, après avoir mangé et bu, que nous devenons nous-mêmes le Corps du Christ : selon le texte de l’évangile en effet, lorsque Jésus prononce ces paroles, les disciples ont déjà bu à la coupe ; ces paroles ne concernent donc pas le vin dans la coupe mais le vin bu par les disciples. Plus que jamais, les disciples ensemble sont « Corps du Christ », nous sommes le Christ vivant. C’est St Augustin qui disait : « Devenez ce que vous recevez ». Avons-nous conscience en rentrant chez nous que nous sommes le Corps du Christ et pas seulement son tabernacle ?

Le concile Vatican II a mis en route la réforme liturgique dans le sens d’un retour aux sources de la vraie tradition vivante de l’Eglise. On ne nous a donc pas changé la religion, comme certains le prétendent, qui refusent notamment la communion dans la main et « sous les deux espèces ».

Une compréhension de l’œuvre du Christ a prêté également à confusion. La théorie du rachat, de la rançon… a fait croire (et dire) que Dieu exigeait le sang de son Fils pour apaiser sa juste colère encourue par nos péchés ! Comme si Dieu n’est pas « riche en miséricorde ». D’autres textes donnent l’impression qu’il fallait « payer » quelque chose au diable qui nous maintenait dans son esclavage (St Paul disait que nous ne savons pas à quel « prix » nous avons été rachetés). En fait Jésus va, si l’on peut dire, par l’offrande de sa vie, abolir tous les sacrifices. Il donne sa vie. C’est un sacrifice. C’est une offrande, pas à un Dieu cruel qui exige la mort de son envoyé, mais « pour la multitude » (au-delà du seul Israël). Pour que l’humanité, enfin dégagée de tous les rites barbares, soit capable d’accueillir le don de sa vie, le don de l’amour suprême. Et ce n’est pas seulement en mourant sur une croix qu’il donne sa vie, car à tous les instants de son existence terrestre, il a été « mangé » par les gens. Que comprendre alors ? Que le corps « livré », c’est la Personne du Christ qui se donne par amour (« ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne ») ; que le sang « versé » est la vie qui nous est « transfusée » pour que nous vivions de la vie éternelle, parce que divine. Jésus vient nous nourrir de lui-même. Il fait de nous par là ses frères et sœurs « de sang », vivant de la même vie. Attention, nous ne sommes pas que des consommateurs : si nous avons bien compris ce qu’est la « communion », nous devons devenir don à notre tour, c-à-d donner notre vie pour que les autres membres du Corps du Christ aient la vie et qu’ils l’aient en abondance.

Quels sont nos sentiments en allant à la communion ? N’y allons-nous pas machinalement, presque inconsciemment, parce que tout le monde bouge ? Quelles sont nos motivations ? Avons-nous le sens de l’adoration qui est la touche spéciale de cette Fête-Dieu ? Nos messes sont-elles fêtes et salles bien préparées où le Seigneur se plait à offrir le repas pascal, sont-elles simples rites (bâclés) auxquels on assiste sans pratiquement pas participer (combien sortent de la messe sans avoir desserré les dents ni pour répondre aux prières, ni pour chanter) ? Ne risquent-elles pas d’être routine ? Sommes-nous à notre tour prêts à verser le sang par fidélité à la parole donnée… non pas dans le but de « mourir pour » comme on disait jadis, mais avec la volonté de « vivre pour », pour Dieu, pour notre frère et notre sœur ? Allons-nous nous laisser manger par ceux qui ont besoin de nous ? Avons-nous le souci de la multitude, comme Jésus qui a versé son sang pour toute l’humanité ?

Commentaire de Père Jean.

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme porteur d’une cruche d’eau viendra à votre rencontre.  Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque  avec mes disciples ?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs ».  Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il le leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai , nouveau, dans le royaume de Dieu.» Après avoir chanté les psaumes,  ils partirent pour le mont des Oliviers.(Lieu de l’agonie du Christ) 

Le Jeudi SaintPaul dans sa lettre aux Corinthiens nous avait déjà rapporté l’événement de la première Cène. C’était de loin le plus ancien texte du Nouveau Testament parlant de la Cène. Aujourd’hui, alors que l’Eglise célèbre solennellement le Sacrement du Corps et du Sang du Christ, le même événement est au centre de la célébration. Pourquoi rappeler encore une fois ce qui s’est passé la veille de la Passion de Jésus ?

Bien sûr, aujourd’hui il s’agit du même ‘événement’ (‘quelque chose qui vient à nous pour nous faire sortir’, mais le point de vue est différent. Lors de la Semaine Sainte les chrétiens sont invités à porter toute leur attention sur le geste de Jésus précédant et signifiant ce qui allait se passer le lendemain, et nous étions à suivre Jésus pas à pas dans sa démarche d’amour passionné pour les hommes càd nous.

En ce dimanche de fête le même événement est proposé à notre regard de foi sur la signification de l’événement pour nous aujourd’hui, lorsqu’en communauté nous faisons mémoire de ce signe de Jésus, mémoire que nous actualisons en ce qui se passe pour nous aujourd’hui : nous l’appelons ici le Sacrement du Corps donné et du Sang versé pour la multitude. C’est en communauté que nous célébrons : à la fois une communauté liturgique (du grec leitourgia : l’œuvre du peuple) et en communauté annonçant par sa façon de vivre au jour le jour la recommandation de Jésus de nous aimer les autres et ainsi aimer Dieu.

La liturgie n’est donc pas avant tout une question de rites à accomplir pour être en règle, mais avant tout une vie de foi, d’espérance et d’amour qui nous est proposée : du vécu ! Les rites sont les signes d’une signification plus profonde. Je passe ces ‘rites’ en revue pour en déceler leur signification vivifiante.

Il y a le rite d’entrée. La foi que Dieu nous réunit en tant que son peuple est ritualisée par le signe de la Croix, signe de l’amour qui en assemblée nous réunit au nom de Dieu, Père – Fils – Esprit Saint. Et nous y sommes bien là, ce que nous ritualisons par Amen avec la confiance d’un enfant face à son Père, celui qui le faitvivre  Avec les mots de saint Paul nous explicitons les attributs de chacun qui fait histoire avec notre histoire : la grâce du Christ (toute gratuite et emplie de joie), l’amour de Dieu le Père source de tout amour et la communion (même mission) de l’Esprit Saint. L’homme (et l’humanité toute entière( échoue à être celui que Dieu a créé pour être son image, nous avons besoin d’un Sauveur : Kyrie élèison. Aussitôt nous faisons l’éloge de Dieu qui a mis toute sa gloire, mis  ce qu’il y a de valeur en la ‘vie’ des siens.

Après une invitation à entrer en prière, en dialogue avec Dieu souvent spécifié en fonction de la fête célébrée, nous écoutons la Parole de Dieu. Une parole qui est inscrite dans  le livre de l’histoire sainte. Qui dit histoire, inclut évolution dans le temps et selon les cultures. Donc une Parole qu’il faut interpréter même si cette interprétation est diverse d’après le temps et les cultures. Il nous est demandé un temps d’écoute d’une parole vivante écrite pour chacun. Très important que l’écoute soit suivi d’un temps d’imprégnation, à laquelle l’homélie du célébrant est censé contribuer. A quoi succède l’expression de notre foi en un credo qui date aussi dans l’histoire, depuis la Création jusqu’en la vie éternelle. Si nous disons notre confiance en Dieu, confions-lui ce qui nous tient à cœur et à Lui. C’est Prière Universelle

 Il y a maintenant le temps des offrandes : le pain, que nous gagnons à la sueur de notre front et le vin qui réjouit le cœur des hommes, ce sont les peines et les joies de notre vécu, que nous déposons comme offrande à Dieu. A noter que le célébrant a ajouté une goutte d’eau au vin , l’eau symbole de notre existence souvent fade dans la saveur de l’amour divin Nous sommes prêts pour entrer dans le mystère de l’amour de Dieu-pour-les-hommes. Une dernière invitation du célébrant : Prions ensemble frères et sœurs au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise.

Vient la prière eucharistique, prière centrale initiée par la préface où nous tournons nos cœurs vers le Seigneur en faisant l’éloge de ce qu’Il fait et est pour les hommes que nous sommes : Lui est le Saint, parfaitement celui qu’il veut être pour les hommes, Dieu fidèle en son amour, mais par grâce il est aussi la source de toute sainteté, la nôtre qui nous appelle à être ceux que nous sommes, enfants de ce Père. Pour cela nous chantons le chant des Anges en Isaïe :Saint Saint Saint ajoutant Hosanna : donne le salut !

Vient l’appel au dynamisme de l’Esprit Saint pour que les dons, pain et vin qui sont les nôtres, soient transfigurés en don fait par Jésus de son corps pour nous et de son sang versé pour nous. Avec les paroles de Jésus la veille de sa mort, que Paul nous a transmises,et reprises par les évangélistes, Jésus le Vivant, Ressuscité vient nous dire : Mangez en tous, ceci mon corps pour vous. De même avec le Sang versé pour vous et pour la multitude, pour le pardon des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi

Faisant ainsi mémoire du Christ –la mémoire toujours le passé actualisé en notre esprit– nous rendons grâce pour le don reçu ; avec une humble prière afin que nous soyons rassemblés par l‘Esprit Saint en un seul corps, le corps de Jésus avec son regard, son écoute, sa parole, sa main tendue, sa démarche, bref une empreinte de son corps et de son sang en nos corps vivifiés par le Sang, signe de la vie de Jésus. Nous prions ensuite pour l’Eglise, corps du Christ dont nous sommes membres avec nos pasteurs, nous prions pour ceux qui ont fait leur passage dans la mort et la résurrection du Christ, aussi ceux dont Dieu seul connaît la foi,  nous prions pour nous-mêmes au nom de tous les hommes pour que dans la compagnie de ceux qui nous ont précédés vivions de la vie éternelle. Prière se terminant en un vibrant hommage à l’œuvre de la Trinité : par, avec et en Jésus à toi Père dans la communion de l’Esprit Saint : AMEN.

Suit la prière de demande que Jésus nous a enseignée et que nous reprenons dans l’intimité de l’Esprit, le Notre Père : prière adressée au Père qu’il soit celui qui fait advenir son Règne ET que nous puissions apporter notre écot à sa réalisation, car c’est à Lui qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire. Rappel de ce que Jésus a dit à ses apôtres : je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, oui que la paix que Jésus a si bien manifesté en sa vie sur terre, nous l’actualisions par un geste qui exprime notre désir d’être porteurs de paix. Seigneur Jésus, toi le Fils du Dieu vivant qui par ta mort a apporté la vie au monde. Tu as donné ton corps que nous accueillons en la communion : une commune union ou mieux une même mission. Le temps d’accueillir ce don dans le silence du recueillement dans l’intimité personnelle et communautaire, résumé dans une dernière prière. La bénédiction nous vient de Dieu par l’entremise du célébrant afin qu’en nos visages et nos corps puisse être vu la manifestation de l’Amour de Dieu. Une dernière parole d’ENVOI Allez tous dans la paix et la joie du Christ : paix et joie qui s’allient en amour.

Catégories : Homélie