Actes 2, 1-11 : le grand événement de la Pentecôte qui va tout changer, non seulement dans la vie des apôtres, mais dans toute l’histoire de l’humanité. « … ça a fait du bruit, ça a chauffé, ça a causé ! » « Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, ils se mirent à parler… nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu ». Depuis lors ça n’arrête pas, puisqu’ici aujourd’hui, nous proclamons dans notre langue les merveilles de Dieu. Ce ne fut pas un feu de paille puisqu’il continue d’embraser l’univers entier.
Galates 5, 16-25 : pour Paul, l’homme ne peut vivre que de 2 façons. Soit il vit selon la chair (le mot signifie la faiblesse humaine, sa mortalité, quelques fois le dérèglement sexuel, mais surtout l’opposition à Dieu) et les œuvres de la chair conduisent à la mort. Soit il vit selon l’Esprit et les œuvres de l’Esprit sont les œuvres de Dieu, des œuvres de vie.
Jean 15, 26-27 ; 16, 12-15 : le Défenseur est venu rendre témoignage à Jésus et conduire les chrétiens à rendre témoignage eux aussi. Lui, l’Esprit de vérité, il nous guide vers la vérité tout entière. La Pentecôte ne se répète pas, elle continue.
Homélie de Vénuste.
Pentecôte – du grec : pentecostè, cinquante – le cinquantième jour après Pâques, était, chez les Juifs, avec la Pâque et la fête des Tentes, une des trois grandes fêtes de pèlerinage. Une fête de la récolte du blé : à cette occasion, on venait offrir une gerbe de la nouvelle récolte, c’était donc la fête de la moisson, de l’abondance, et on remerciait le Ciel d’avoir donné la récolte de l’année dont on offrait les prémices. Plus tard la fête est devenue une commémoration de l’Alliance du Sinaï. La fête explique la grande affluence à Jérusalem de beaucoup de pèlerins : « des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel », des pèlerins qui parlaient toutes sortes de langues ; ce qui devait être une tour de Babel sera le miracle de la langue de l’Esprit : tout le monde entend les apôtres annoncer Jésus Christ et proclamer les merveilles de Dieu chacun dans sa langue maternelle.
Mais, alors que Pâques et Pentecôte n’avaient pas de rapport direct dans le culte juif, la liturgie chrétienne les a unies. Pendant les premiers siècles du christianisme, on n’a jamais considéré le jour de la Pentecôte comme une fête à part, mais comme le dernier jour de la grande fête de Pâques qui dure 50 jours. Le lien entre Pâques et Pentecôte est mis en évidence par l’évangéliste St Jean : pour lui, Pâques, Ascension, Pentecôte, tout cela se passe le jour même de la résurrection : « il souffla sur eux et leur dit : « recevez l’Esprit Saint… » Les cinquante jours n’en sont qu’un et ce jour de Dieu ne s’arrête plus.
Tout le temps pascal est le temps fort de l’Esprit. Nous avons passé ces 50 jours de Pâques (on ne dit plus « après » Pâques) à lire les Actes des Apôtres dans nos liturgies les dimanches et les jours de semaine. Toute personne qui a prêté attention à cette espèce de chronique des débuts de l’Eglise a bien compris que le même Esprit de force et de puissance qui a conduit Jésus, est le même qui a conduit les Apôtres avec la même puissance et la même force. C’est ainsi que l’Eglise a pu naître et se développer très rapidement : c’est parce qu’ils étaient remplis de l’Esprit Saint. L’événement de la Pentecôte ne peut donc être séparé de l’événement de la Pâque : le don de l’Esprit aux apôtres est manifesté au début et à la fin des cinquante jours. La Pentecôte n’ajoute rien à Pâques, elle n’en est pas indépendante : la Pentecôte accomplit le mystère pascal, en ravivant le don de l’Esprit. C’est le déploiement au niveau planétaire de ce que Pâques nous a apporté. C’est la moisson abondante cueillie sur l’arbre de la croix. C’est l’Eglise qui sort à la rencontre de l’histoire et de l’humanité. C’est le don répandu sur l’univers. Aujourd’hui nous continuons à accueillir le temps de la Pentecôte qui se poursuit de dimanche à dimanche.
Mais l’Esprit Saint est le grand inconnu. Difficile de dire qui il est, on peut tout au plus décrire ses actes et ses « dons ». Le Christ lui-même parle de lui en nous prévenant de ce qu’il va faire pour nous et en nous. On peut dire ce qu’il nous rend capables de faire, et même ce que nous ne pouvons pas faire (être) sans lui. Il était présent en force et puissance dans la vie et l’œuvre de Jésus, il est présent de la même façon dans la vie de l’Eglise. On dit souvent que le livre des Actes des Apôtres est l’Evangile de l’Esprit : il fait le récit de ce que l’Esprit a accompli comme œuvre dans la vie et l’œuvre des apôtres, pour faire naître l’Eglise, la répandre aux quatre coins du monde et la fortifier. Descendre, fondre, venir, se poser, pénétrer, remplir, se répandre… ce sont là les verbes qui expriment l’action de l’Esprit dans le cœur de chaque chrétien et dans la vie de l’Eglise entière. Le résultat, c’est de connaître (selon l’extrait de l’évangile d’aujourd’hui), d’être dans la vérité toute entière, pas pour satisfaire une certaine curiosité intellectuelle, c’est pour témoigner avec l’Esprit (la 1ère lecture donne l’expression « proclamer les merveilles de Dieu ») de sorte que tout un chacun comprend dans sa langue maternelle.
Sa première manifestation très remarquée est la Pentecôte. Irruption explosive de l’Esprit dans la vie des apôtres. Quelque chose de fort se passe, « soudain », qui transforme ces gens peureux en témoins intrépides. Dès ce moment, l’évangile n’est plus enfermé derrière les portes verrouillées d’un refuge, il n’appartient plus à un groupuscule d’initiés apeurés : l’Esprit les projette littéralement sur la place publique pour que tous les peuples puissent entendre la Parole de Dieu et que la diversité des langues ne fasse plus obstacle à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Quelque chose de fort s’est passé : plus rien ne les fera taire, plus rien ne les arrêtera, les voilà qui parlent avec audace et assurance.
Quelque chose s’est bien passé, peut-être pas « soudain » en un coup de vent, peut-être au cours d’une lente évolution, une lente maturation, en tout cas une expérience forte qui signa la naissance de l’Eglise missionnaire. Luc décrit cela comme un événement au cours duquel la Loi est remplacée par l’Esprit hôte des coeurs, la loi n’est plus inscrite sur la pierre, elle est cette flamme d’amour qui se divise et se pose sur chaque apôtre : Luc met en scène un bruit venant du ciel, comme un violent coup de vent, une sorte de feu, et des langues. Ce sont là des images traditionnelles (de théophanie = manifestation divine), comme justement au mont Sinaï (Exode 19) lors du don de l’Alliance (de la Loi) que les Juifs célébraient 50 jours après la Pâque. Dieu se manifeste souvent dans le vent, dans la fumée ou la nuée, dans des sons puissants. L’auteur des Actes des Apôtres a voulu placer au début de la Nouvelle Alliance, quelque chose d’aussi fort qu’au Sinaï lors de la 1ère Alliance. Quelqu’un disait qu’en ce jour de la Pentecôte, « ça a fait du bruit, ça a chauffé, ça a causé ! » C’est l’Esprit qui descend en surabondance. Les fruits de la nouvelle moisson, c’est une joie enivrante. Imaginez les disciples qui sortent du lieu où ils se cachaient, qui font irruption dans le temple un peu en trouble-fête ; on les prend pour des soûlards, mais on est surpris de les comprendre peu importe la langue maternelle, ils n’ont pas besoin de traduction simultanée : ils parlent la langue de l’amour, autre chose que la tour de Babel. Depuis lors, ce sont des hommes nouveaux qui vont parcourir toute la terre en convertissant des foules. C’est l’Esprit qui opère en eux, qui est à l’œuvre dans la diversité des charismes.
La Pentecôte devrait être permanente dans l’Eglise, aujourd’hui aussi. Difficile à vivre, car nous n’avons pas prise sur l’Esprit Saint. Aussi l’oublions-nous pour le remplacer par le culte des saints (et du pape). Nous retombons dans ce que le Christ voulait nous éviter ! Prenez une fois votre missel : les fêtes des saints vont toujours en augmentant, la Sainte Vierge en a 25 ! Alors que l’Esprit Saint n’a que le jour de la Pentecôte ! Par contre, lisez le livre des Actes des Apôtres pour voir combien l’Esprit Saint était vraiment le « Paraclet », c.à.d. celui qu’on appelle à l’aide, celui qui prête assistance pour les grandes et les petites choses. L’apôtre se sent « poussé » par l’Esprit, « porté » par lui, animé, inspiré, guidé. Il n’y a pas une prière qui ne soit une prière de l’Esprit, car nous ne savons pas prier, c’est l’Esprit qui nous vient en aide pour nous inspirer une vraie prière chrétienne. L’apôtre ne prêche pas sans que ce soit dans l’Esprit, car nul ne peut dire « le Christ est Seigneur », si ce n’est par l’Esprit. Il n’y a pas une réunion qui se fait sinon dans l’Esprit, car depuis l’Ascension, c’est lui qui est le chef de la communauté (Eglise), le chef des opérations. Le chrétien, comme l’Eglise entière, vit de l’Esprit. Dieu que les religions aiment placer « au plus haut des cieux » où elles le maintiennent transcendant, inaccessible, est désormais plus que proche puisqu’il est le Dieu en nous, il habite chacun et agit en nous tant qu’on est docile à son action. Il n’y a donc plus de distance entre Dieu et nous.
Alors qu’avons-nous fait de l’Esprit Saint, reçu à profusion au baptême et à la confirmation. Il faut se rappeler que Jésus lui-même était « poussé » par l’Esprit en tout ce qu’il faisait. Il ne s’agit pas de passivité, quand nous disons qu’il faut se laisser conduire par l’Esprit : St Paul utilise (2ème lecture) les expressions « marcher dans l’Esprit », « se laisser conduire par l’Esprit », « suivre l’Esprit » dans ce combat sans merci contre la chair et le péché pour nous en libérer. Essayons de laisser l’Esprit Saint agir en nous, d’être attentifs à sa voix (à son souffle), de le laisser nous pousser à prier, à méditer la Parole, à exercer la charité. Les merveilles de Dieu qu’il nous faut proclamer, ce ne sont pas des anecdotes que nous entendons des autres, c’est l’expérience spirituelle, le cheminement spirituel de chacun, l’œuvre de l’Esprit en notre cœur et en notre communauté. S’il n’y a pas de chemin parcouru, c’est que nous nous sommes déconnectés de l’Esprit. Si nous ne sommes pas poussés à l’action et à l’engagement, c’est que nous nous refusons à être portés par l’Esprit. Si nous ne savons pas prier ou si nous ne prions qu’avec les mots des autres, c’est que nous ne nous laissons pas inspirer par l’Esprit. Laissons-le nous habiter, éduquer notre foi, nous porter dans le quotidien. De grâce, disait st Paul, n’éteignez pas l’Esprit, car alors on se remet sous l’emprise de la chair… et c’est la mort spirituelle assurée.
Viens Esprit d’amour, de paix, de joie, d’unité, de vie ; Esprit de Jésus, Esprit de Dieu, viens !
Commentaire de Père Jean.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, Lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement. »
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité toute entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître ».
8ième dimanche de Pâques : la Pentecôte fait partie de l’événement pascal, en est l’aboutissement.
Le récit des Actes des Apôtres relatant la descente du Saint Esprit sur les apôtres nous est familier. Cinquante jours après Pâques les apôtres sont réunis tous ensemble. Soudain un bruit survient venant du ciel comme un violent coup de vent : la maison en est remplie. Apparaissent des langues qu’on aurait dites de feu se partageant sur chacun d’eux. Tous furent remplis de l’Esprit Saint et se mettent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. A Jérusalem beaucoup de juifs religieux venant de toutes les nations (La fête de la pâque juive commémorait la libération de l’esclavage en Egypte et la fête de la pentecôte juive célébrait le don de la Loi à Moïse sur le mont Sinaï) ayant entendu la voix retentissante se rassemblent en foule, chacun entendant dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Stupéfaction alors que ces derniers sont des Galiléens (incultes). Tous juifs de naissance et convertis entendent parler dans leur langue les merveilles de Dieu. Pierre prend la parole et leur annonce Jésus Christ mort et ressuscité. Eux de prendre la parole : « Que faut-il faire ? » Réponse de Pierre : « Convertissez-vous ; que chacun reçoive le baptême au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés et vous recevrez le don du Saint Esprit » 3000 personnes se joignent aux apôtres ce jour-là. La Pentecôte est dite ‘le jour de naissance de l’Eglise’ : elle apparaît au grand jour avec un message axé sur la personne du Christ Crucifié et Vivant, garanti par l’Esprit Saint qui étant le souffle de Dieu convertit les apôtres timorés en messagers intrépides. Un mot qui revient souvent dans les Actes des Apôtres est le mot assurance dont l’étymologie ‘parrèsia’ dit : ‘tout est parole-événement’. Les Actes eux-mêmes sont comme l’évangile de Jésus le Vivant selon l’Esprit Saint. Aujourd’hui confions à l’Esprit l’Eglise, qu’il a fait naître en descendant sur les apôtres. Malgré ses imperfections qui nous font mal, qu’ elle puisse toujours bénéficier de notre apport, car du Corps de Jésus qu’est l’Eglise, nous sommes tous responsables.
L’Esprit Saint culmine en son œuvre de Pentecôte, mais ‘son histoire’, dans la Bible, débute par la Création dans la Genèse. En Gen.1 Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (en hébreu, paraît-il, il pénétrait les eaux désordonnées, avec la signification érotique de pénétrer, comme en français, pour donner vie). Ce souffle permettra à Dieu de prononcer : « que la lumière soit » et elle fut. En Gen.2 lors de la création de l’homme, Dieu modèle l’homme avec la poussière de la terre et insuffle son souffle dans les narines de l‘homme.
Tout au long de l’histoire biblique il est question de l’onction avec de l’huile qui consacrera les prêtres, les prophètes et les rois, tous chargés d’un pouvoir de Dieu grâce à cette imprégnation de l’huile de l’Esprit. Ce sera particulièrement vrai pour celui qu’on appellera le Christ, l’Oint du Seigneur.
Dans l’histoire du Nouveau Testament, tout débute par l’annonce faite à Marie : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui va naître sera appelé Fils de Dieu ». Elisabeth, lors de la visitation par Marie, sera remplie de l’Esprit Saint. A Joseph en Matthieu il sera dit en songe de ne pas craindre de prendre Marie comme épouse, ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint. Lors de la présentation de Jésus au Temple Siméon est par trois fois dit rempli de l’Esprit Saint, et ses yeux verront la lumière des peuples et la gloire d’Israël, qui sera Jésus.
Lors de son baptême , l’Esprit descend sur Jésus et une voix se fait entendre : « Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui je t’ai engendré ». La première prédication à Nazareth Jésus ouvre le livre et trouve : ‘L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a conféré l’onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres’. C’est dire que toute l’annonce faite par Jésus à propos du Royaume est imprégnée de l’Esprit Saint.
Particulièrement en Jean,lorsque Jésus, la veille de sa mort, parlera à ses apôtres de l’Esprit que le Père leur enverra au nom de Jésus.*** Jo 14 ,16 :’Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, qui restera pour toujours avec vous ( Paraclet du grec paraklètos : appelé auprès de, comme en latin advocatus, un conseiller pour trouver les bons arguments légaux pour votre défense). C’est lui l’Esprit de vérité.. : vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il est en vous ; je ne vous laisse pas orphelins. ***14,25 : Le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père vous enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. ***Jo 15, 26 Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage de moi et à votre tour, vous me rendrez témoignage ***Jo 16, 7 : Je vous ai dit la vérité ; c’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; au contraire, si je pars, je vous l’enverrai. *** Jo 19, 30 (en croix) Jésus dit : « tout est accompli » (en grec le but est atteint) et inclinant la tête il remit l’esprit. Au matin de Pâques *** Jo 20, 19 : ‘Jésus vint, et il était là au milieu des apôtres. La paix sur vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. Il souffle sur eux et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint’ (en Jean le jour de Pâques déjà la Pentecôte !).
Il y a bien sûr aussi Saint Paul qui parle de façon merveilleuse de l’Esprit en de nombreux écrits. Je reprends ici deux passages. En 1. Aux Romains : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et nous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils, et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. J’aime tout particulièrement la confidence que l’Esprit de Dieu atteste à notre esprit humain : la vérité essentielle pour nous et pour Dieu : nous sommes ses enfants !
En 2. Paul aux Galates 5, 16, 22-23 : « Ecoutez-moi : marchez sous l’impulsion de l’Esprit….Voici les fruits de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi. »
La Pentecôte est à la fois l’événement pascal qui atteint son but : la révélation à toutes les nations que le Royaume de Dieu atteint grâce à l’Esprit son but, l’unification de l’univers tout entier ; à la fois la venue de l’Esprit Saint est une rencontre de tous les jours où l’Esprit Saint rejoint notre esprit humain afin que, oeuvrant ensemble, nous progressions vers la réalisation du but final : tout en Dieu.
*** Ma suggestion est d’ouvrir notre esprit à l’inspiration de l’ Esprit Saint pour discerner chacun en sa vie mais toujours en lien avec l’Esprit de Dieu la voie qui apporte le mieux la plus-value que Dieu envisage pour nous : être fils de Dieu et être ce que nous sommes, et ainsi le révéler à la face du monde toujours en lien avec Lui..