Isaïe 55, 1-11 : dans toutes les cultures, l’eau est le symbole de la vie et de la purification ; elle évoque l’abondance que nous donne – gratuitement – le ciel (et par là les temps messianiques) ; dans ce texte, elle signifie la Parole de Dieu, qui est pour nous le Verbe fait chair à qui il faut prêter l’oreille pour revenir au Seigneur et vivre.
1 Jean 5, 1-9 : la foi est une nouvelle naissance : le croyant est né de Dieu ; sa vie doit en témoigner en gardant les commandements. La vie divine est conférée par l’eau (le baptême), fortifiée dans l’Esprit (la confirmation) et nourrie par le sang (l’Eucharistie) : ce sont les trois manifestations divines qui montrent que Jésus est le Sauveur.
Marc 1, 7-11 : après les anges et l’étoile à Bethléem, voici que Dieu intervient avec plus d’éclat encore, par sa voix et par son Esprit Saint, pour révéler l’identité de Jésus (la relation unique, intime avec le Père) et manifester le baptême nouveau. Comme Moïse à la traversée de la Mer Morte, comme Josué à l’entrée de la terre promise, Jésus fait passer par les eaux le nouveau peuple vers le Royaume de Dieu. Les cieux s’ouvrent : la communication avec Dieu est de nouveau rétablie, ciel et terre sont réconciliés.
Homélie de Vénuste.
Le temps de Noël est sensé couvrir l’enfance de Jésus, son adolescence et même les débuts de son âge adulte. C’est avec le baptême au Jourdain par Jean le Baptiste que Jésus termine sa vie « cachée » à Nazareth pour commencer sa vie « publique » de prédicateur itinérant, quand il avait la trentaine d’âge. L’historicité de l’événement ne fait pas de doute, puisqu’il est raconté par les quatre évangélistes et les Actes des Apôtres en parlent comme critère pour choisir celui qui doit remplacer Judas : le choix se limite à ceux qui ont accompagné Jésus tout le temps depuis son baptême par Jean. La fête du Baptême du Seigneur a été instituée par le concile Vatican II.
Le scénario nous le connaissons. Jean est occupé à baptiser : des foules se pressent et chacun attend son tour. Soudain, Jean se trouve face à face avec Jésus. Jésus descend dans l’eau, il se fait baptiser par Jean ; quand il ressort de l’eau, « il vit le ciel se déchirer » (enfin ! on attendait depuis très longtemps une intervention, une descente de Dieu en faveur de son peuple). Ensuite l’Esprit de Dieu fond sur lui à la manière d’une colombe (il n’a pas pris la forme d’une colombe) et la voix du Père se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour ». Voilà les lettres de créance de celui qui se soumet au baptême de Jean, de celui qui se fit si humble qu’il voulut partager notre faiblesse et notre humanité, de celui qui se rendit solidaire de notre condition de pécheur (repentant), lui qui n’a jamais péché, lui qui est venu vaincre le péché. Il n’est autre que le Fils de Dieu, Dieu lui-même. Nous avons tendance à le nier ou à en douter : mais Dieu le Père lui-même le reconnaît tel, il l’accrédite tel ; l’Esprit l’investit, le consacre et le remplit de sa force.
C’est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, il n’avait été révélé qu’à quelques privilégiés (bergers et mages). Au baptême, tous ceux qui entourent le Baptiste, c’est-à-dire les disciples de celui-ci et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle. Elle comporte deux aspects : l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel le Seigneur se soumet. L’aspect de gloire représenté par le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils, la révélation que cet homme appartient bien à la Trinité divine. La scène du baptême de Jésus au Jourdain est une élévation, une scène de gloire, une investiture. Que s’est-il passé au Jourdain ? Deux choses extra ordinaires : l’Esprit Saint descend sur lui et demeure sur lui ; puis la voix du Père se fait entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ». L’épître aux Hébreux commentera que ce titre ne fut donné à personne d’autre, ni même à aucun ange. C’est qu’il est la deuxième Personne de la Trinité. Si bien qu’au baptême au Jourdain, toute la Trinité est présente au grand complet pour accréditer l’homme Jésus auprès du peuple. Le Baptême de Jésus est la première manifestation de la Trinité. C’est une investiture : l’homme Jésus peut désormais prêcher sur les chemins de tout Israël, la victoire lui est assurée ainsi que la gloire. Tout se révèle : la volonté de Dieu de sauver l’humanité, l’identité de l’Homme-Dieu qui va réaliser cette victoire, la Trinité elle-même et l’amour qui l’unit…
Tous ces éléments se retrouvent dans le baptême que nous donne l’Eglise. Nous nous soumettons à un rite de pénitence, de conversion, à part que le baptême chrétien a une supériorité sur le baptême de Jean, en ce qu’il confère les grâces que nous a « méritées » Jésus dans sa mort-résurrection (ce dont Jean Baptiste n’avait même pas idée). Le baptême que nous avons reçu est une descente dans l’eau, un plongeon (baptiser = plonger, immerger), même si on ne reçoit qu’un peu d’eau sur le front. Ce plongeon est une mort au péché et une résurrection à la vie divine : pour signifier la participation à la mort-résurrection de Jésus à travers le rite baptismal, on dit que le baptistère est à la fois notre tombeau (pour l’homme ancien et son péché : il y est englouti), et le sein, le berceau, dans lequel l’Eglise engendre l’homme nouveau que devient le baptisé ; on ne peut pas recevoir la vie divine et la sainteté si on ne meurt pas pour « renaître à nouveau » (ce que Jésus disait à Nicodème). Le baptême est un « bain de régénération ». Nous célébrons donc le baptême de Jésus pour célébrer notre propre baptême, le jour où chacun a été accueilli à bras ouverts dans la famille de Dieu que nous appelons désormais notre Père, par le Fils que nous appelons désormais notre Frère et par l’Esprit Saint qui demeure en nous, change notre cœur et change notre vie afin que ce soit rigoureusement vrai et non une petite bénédiction ou même une petite formalité. Comment vivre la vie divine avec nos seules ressources humaines ? Le Fils de Dieu lui-même n’a pas accompli sa mission sans l’Esprit, a fortiori l’assistance de l’Esprit Saint nous est plus nécessaire. Pour expliquer les choses autrement, l’eau donne la vie, l’onction la qualité de vie.
A travers les eaux du baptême, les hommes qui méritaient la condamnation, peuvent en sortir purifiés, sanctifiés ; on y descend pécheur, on en sort saint, et même enfant de Dieu. A condition d’y plonger avec Jésus. La voix du Père retentit pour appeler chaque baptisé : mon fils, ma fille bien-aimé(e). L’Esprit opère la sanctification. Par le baptême, on devient enfant du Père, temple de l’Esprit Saint, membre de la grande famille de Dieu qu’est l’Eglise. Nous recevons le don de l’Esprit qui descend sur le baptisé pour demeurer en lui ; on parle d’inhabitation de l’Esprit. Le baptisé est enfant du Père, frère ou sœur de Jésus ; il doit avoir les mêmes sentiments que le Père (« tel père, tel fils », devrait-on rappeler), être saint, parfait et miséricordieux comme le Père ; il doit voir en toute personne, quelqu’un qui est « né de Dieu » et l’aimer justement comme un frère ou une sœur ; la fraternité universelle ne peut être un mot creux pour lui ; la prière doit être plus fréquente et plus confiante puisqu’il peut appeler son Dieu par le petit nom « Abba », « papa ». C’est d’ailleurs la filiation divine qui est le plus important du baptême : l’Eglise insistait sur l’aspect purification de la souillure du péché originel, comme elle insiste sur la garantie d’une vie chrétienne des parents comme si le baptême était une récompense ! Tout cela n’est pas à négliger mais le baptême, c’est d’abord le Père qui nous adopte pour enfants bien-aimés. C’est Dieu qui opère la grâce ! C’est Dieu qui aime le premier. C’est lui qui nous choisit (nous pouvons refuser bien sûr).
Le baptisé est enfant de l’Eglise : avoir sa place dans les célébrations. Hélas ! certains baptêmes sont célébrés dans « l’intimité » de la famille restreinte et on ne reverra plus le baptisé mettre les pieds dans une église sauf aux rares occasions de la première communion, de la profession, de la confirmation, du mariage et des funérailles… peut-être. Ces baptêmes que nous célébrons, suscitent en fait de graves questions. C’est bien de les célébrer dans l’intimité, mais ils devraient être célébrés quand la famille chrétienne est réunie, précisément pendant la messe dominicale ; au lieu de cela, nous les célébrons en dehors des assemblées, la famille ne se fait aucun souci de vivre le lien avec la communauté (de façon visible, on demande à des paroissiens d’assister aux baptêmes). Baptiser pendant la messe, célébrer le baptême pendant l’eucharistie dominicale, manifeste mieux que ce sacrement incorpore le nouveau baptisé à la communauté chrétienne. Sinon que signifie ce rite ? une bénédiction de l’enfant pour le prémunir des puissances hostiles ? une cérémonie à caractère sociologique pour faire comme les autres, pour faire plaisir à une grand’mère, pour faire la fête et avoir l’occasion d’inviter ses amis et son patron ? Si on ne vit pas le sacrement du baptême pour ce qu’il est, difficilement on vivra la vie chrétienne de façon vraie, de façon pleine. Et là tous nous devons battre notre coulpe : nous ne vivons pas en baptisés, nous avons peur de vivre en baptisés, cette eau que nous avons reçue a glissé sur nous comme sur les plumes d’un canard, elle n’a pas pénétré, elle ne nous a pas transformés… Ce n’est pas étonnant que le baptême soit mal compris, car en nous voyant vivre, les autres ne perçoivent pas ce qui a changé (en bien) chez nous. A dire vrai, nous ne faisons pas honneur à la famille de Dieu qui nous a reçus, au Père qui nous a donné son nom.
Le baptême est une investiture, un envoi en mission, une responsabilité, une vocation au service. Ce n’est pas pour soi uniquement qu’on est baptisé. C’est pour l’édification commune. Le chrétien est responsable des autres, au service du monde. Alors, qu’as-tu fait de ton baptême ? Reconnais, ô chrétien, ta dignité… et ta responsabilité, disait le pape St Léon le Grand ! Quittons l’enfance et devenons des adultes chrétiens : nous progressons dans d’autres domaines, pourquoi notre vie du baptême reste atrophiée, sous-alimentée ? Assurons notre croissance spirituelle jusqu’à la stature du Christ. Faisons fructifier la grâce reçue du baptême. Enfants bien aimés du Père, comment vivons-nous notre propre condition de baptisés ? Ne devrait-on pas célébrer son anniversaire de baptême, de naissance à la vie divine, comme on célèbre sa naissance physique ?
Commentaire de Père Jean.
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint » .
En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Tout d’abord un mot pour situer l’importance accordée au baptême du Seigneur dès le commencement de la « vie chrétienne ». Dans les Actes des Apôtres au chapitre 1 Pierre réunit la communauté pour désigner un successeur à Judas, il faut remplir le cadre des 12 qui ne sont plus que 11. Il donne comme profil du successeur : « Il doit être quelqu’un qui nous a accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a marcher à notre tête, à commencer par le baptême de Jean jusqu’au jour où il nous a été enlevé : il faut donc que l’un d’entre nous devienne avec nous témoin de sa Résurrection. Actes 1, 21.
Autre témoignage lors d’un discours de catéchèse de Pierre au centurion romain Corneille. « Vous le savez. L’événement a gagné la Judée toute entière ; il a commencé par la Galilée, après le baptême que proclamait Jean…Ce Jésus ,Dieu lui a conféré l’onction d’Esprit Saint et de puissance ; il a passé partout en bienfaiteur, guérissant… ». Remarquez : évocation d’abord du baptême par Jean en vue du pardon des péchés et ensuite l’onction de l’Esprit Saint qui nous apporte la réconciliation.
Ces deux témoignages disent toute l’importance pour le chrétien de prendre son temps pour regarder de près cet événement du baptême de Jésus comme point de départ de sa mission. Bien entendu notre propre baptême est la ‘représentation’ de celui de Jésus. Notre baptême présence en nous de Jésus baptisé
Avant de s’y attarder encore ceci. La liturgie parle de cet événement comme une épiphanie. Épiphanie qui veut dire intronisation et joyeuse entrée. En fait en ce temps de Noël la première épiphanie (où Dieu entre visiblement en nos vies) est celle de la naissance de Jésus, relatée par ces paroles : une maman enfante son premier né, l’emmaillote, le couche dans une mangeoire. Une épiphanie dans la nuit noire de Noël pour Marie et Joseph ne trouvant pas l’hospitalité des hommes : Dieu vient à nous dans l’humilité très pauvre. La seconde par ailleurs est celle aux bergers, pauvres pécheurs qui bénéficient d’une annonce en gloire d’un ange : un Sauveur vous est né ! Le signe en est les gestes de Marie, mais pour eux la lumière qui les a enveloppés, a enveloppé le monde pécheur. La troisième épiphanie est celle aux mages, ces païens qui sont des hommes de recherche de signe dans les étoiles ! Eux découvriront le mauvais accueil de Jérusalem de la part de Hérode, de Jérusalem et du monde religieux, tandis que guidés par une simple étoile ils découvrent que le roi qu’ils escomptaient rencontrer n’est entouré que par sa mère : découverte de la vraie royauté, celle de Dieu, un Dieu qui vient déposer dans leur cœur le vrai sens de la grandeur. La quatrième épiphanie est celle du baptême de Jésus que nous célébrons : découverte du Messie de Dieu rejoignant le monde pécheur en descendant dans les eaux du Jourdain en signe de besoin d’être sauvé par la purification que l’Agneau de Dieu qui vient enlever le péché du monde comme Jean Baptiste en témoignera. Découverte du salut comme don de la mission du Père et don de l’Esprit. La sixième épiphanie (que malheureusement nous n’allons pas entendre cette année) est le signe lors des noces de Cana de l’eau qui devient du vin en abondance et cela au sein de noces villageoises : signe d’un Dieu qui apparaît dans les joies et les peines de nos vies quotidiennes.
Venons-en à l’évangile de ce jour (que pour la moitié nous avons déjà entendu le 3ième dimanche de l’avent). Jean le Baptiste met en évidence la signification de ‘son’ baptême dans l’eau, signe pour ceux qui entrent dans l’eau du désir de se purifier de tous les échecs à vivre en ‘images de Dieu’, échecs de vivre ‘sous le pouvoir de devenir enfants de Dieu’ dira saint Jean en son prologue. Autre est le baptême dans l’Esprit Saint que celui qui lui est plus fort, apportera. L’eau n’est que le signe, signe de purification dont le monde a tant besoin pour vivre vraiment comme il faut, l’attente d’un Sauveur qui nous enlèvera notre péché et nous apportera le souffle de l’amour miséricordieux de Dieu. L’Esprit est le souffle même qui fait vivre Dieu en son amour transcendant, un amour sans faille qu’il entend partager gratuitement avec les hommes. Voilà la perspective de foi et d’espérance de Jean le Baptiste. Mais ce regard prospectif de Jean devient réalité . Jésus sort des eaux où il est descendu pour dire tout l’amour de proximité que Dieu porte aux hommes quels que pécheurs ils soient, et aussitôt Jésus voit les cieux qui s’ouvrent ! Là où Dieu réside, symbolisé dans l’Ancien Testament par le Saint des Saints accessible une fois par an par le seul grand-prêtre autant dire inaccessible, mais réalisé dans le Nouveau Testament par l’Homme-Dieu venant tout proche de tous les hommes. L’Esprit Saint vient descendre sur lui pour rejoindre l’esprit humain de Jésus afin d’ensemble réaliser ce que la voix venant des cieux dit à Jésus : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi je trouve toute ma joie ». Descente de l’Esprit Saint comme une colombe (gracieusement comme un vol de colombe qui atterrit) : le souffle de l’amour miséricordieux de Dieu est donné à l’humanité entière par delà Jésus. La voix des cieux dit l’identité de Jésus : il est le Fils bien-aimé du Père, mais aussitôt donne la mission de Jésus. En français : en toi je retrouve toute ma joie. Je préfère le grec concis : en soi eudokèsa. Le mot eudokèsa est un verbe composé d’un préfixe eu qui veut dire ‘bien’, dokèsa vient du verbe dokein qui dit apparaître, manifester, faire voir. Donc en toi je me suis bien manifesté, rendu visible. La mission de Jésus la plus concise possible !
En tout cela il y a bien sûr en arrière-fond la signification de notre propre baptême : il s’agit de voir révélée notre identité de fils et filles bien-aimés de Dieu, de voir révéler aussi notre mission, celle de révéler par notre vie, faits, paroles, gestes et comportements, qui est Dieu pour les hommes, le Père passionné de tous. Tout est dit : pas étonnant que le sacrement du baptême reprenne ces deux signes, la voix du Père et la venue de l’Esprit par l’onction baptismale.. Les gens disent aisément : j’ai été baptisé ; en fait il faut dire l je suis baptisé. Le baptême n’est pas avant tout un rite fut-il sacramentel, mais une rencontre avec celui que nous fait vivre vraiment, à l’image du baptême de Jésus qui a eu lieu mais que Jésus a fait vivre dans tous ses gestes, paroles et comportements qu’il a prodigués y compris bien sûr sa mort et sa résurrection.
Le bon pape Jean XXIII, canonisé il y a quelques années raconté qu’au début de son pontificat comme pape éprouvait les premiers temps des difficultés de trouver le sommeil jusqu’à ce qu’il ait perçu que le pape est un titre important certes, mais que le jour le plus important de sa vie était son baptême qui apporte à l’homme sa véritable identité et mission.
Questions : vous souvenez-vous de votre baptême ? Sans doute non, mais se souvenir de son baptême est d’entendre aujourd’hui dans le maintenant de Dieu retentir la voix du Père disant : ‘tu es mon fils, tu es ma fille’. Sans oublier d’ajouter : ‘en toi je me suis bien manifesté’. Est-ce vraiment visible dans notre attitude qui nous sommes et quelle est la mission dont nous sommes investis ? Allons-nous voir en l’évangile pour découvrir comment Jésus a réalisé son baptême, pour nous en inspirer ? Le but est d’aimer tous les hommes comme le Père nous aime tous. Avons-nous le souci de n’exclure personne et pour ce faire d’aller vers les hommes comme Jésus, afin que nos vies soient des épiphanies, des manifestations de l’amour infini de Dieu. ?