Actes 10, 34-43 : nous avons ici le prototype d’une prédication de l’Eglise primitive, « le kérygme », la première annonce, la « bonne nouvelle » à savoir que Christ est ressuscité : sa vie publique commence quand le Saint Esprit l’a consacré dans le Jourdain, son œuvre culmine avec sa mort – résurrection. Il se manifeste à tous ceux qui mangent avec lui depuis sa résurrection, c-à-d tout baptisé qui participe à l’Eucharistie et qui par le fait même est son témoin. Nous avons là l’essentiel de la catéchèse nécessaire pour être baptisé.

Colossiens 3, 1-4 : le chrétien est intimement associé à la Pâque du Christ. Parce qu’il est ressuscité avec le Christ, il est mort avec le Christ (pas l’inverse) : mourir avec le Christ, c’est la conséquence du choix de vivre, en ressuscité, à la suite du Christ. Tendez donc vers les réalités d’en-haut, et non pas vers celles de la terre : il est mort le terrien en nous, celui que Paul appelle le vieil homme.

Jean 20, 1-9 : Marie-Madeleine a constaté que la pierre (pourtant très lourde) avait été enlevée, Pierre et Jean constatent « le linceul resté là et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place » ; ce qui exclut l’hypothèse de l’enlèvement que suggérait Marie-Madeleine. Nous sommes en présence de « signes », et non de preuves, on reste libre de les interpréter : car on peut voir sans croire. Jean, « il vit et il crut », plus besoin de voir le Jésus de Nazareth, il reconnaît le Ressuscité à travers ces signes, il se rappelle que « d’après les Ecritures, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».

Homélie de Vénuste.

Nous sommes au cœur du christianisme. Car le Christ ne fut pas un prédicateur seulement : sa parole ne nous sauve que parce qu’elle devient efficace dans la mort–résurrection. Celui qu’on a crucifié, Dieu l’a ressuscité. De mémoire d’homme, cela ne s’était jamais vu. C’est certainement pour accentuer ce fait que les évangiles se sont attardés à raconter dans le détail, la mort atroce et injuste de Jésus. C’est pour faire ressortir le retournement complet et inattendu de la situation. Leur longue méditation sur l’événement est la nôtre aujourd’hui. Car il faut méditer longtemps cet événement. Pas seulement pour se prouver à soi-même la résurrection (il n’y a pas de preuves), mais pour y trouver sens, le sens de l’événement en lui-même, dans l’histoire de l’humanité, pour moi hic et nunc, pour ma vie et pour au-delà de ma vie : aucune pierre n’est assez lourde pour enfermer la vie, la vie est plus forte que toutes les morts et toutes les servitudes.

Les femmes ont cherché à remplir les obligations rituelles à l’égard du corps du défunt : la seule préoccupation qu’elles avaient, c’était la lourde pierre qu’il fallait bouger ; en voyant la pierre roulée, en ne trouvant pas le corps, « elles ne savaient que penser ». Deux êtres célestes (reconnaissables à leur vêtement éblouissant) les abordent : « Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts », leur demandent-ils. Remarquons d’abord le titre « le Vivant » qui sans aucun doute possible, est un titre divin (l’article « le » souligne le fait).  L’évangéliste ne dit pas que les femmes ont cru tout de suite en la résurrection de Jésus. Elles viennent faire rapport aux autres disciples qui trouvèrent leurs propos tout simplement « délirants ». Pierre cependant courut au tombeau, il remarque le linceul et s’en retourne tout étonné. La présence du linceul suscite perplexité : il n’aurait pas été là, la seule explication plausible, c’eut été qu’on a volé le corps ; or pour voler un corps, il faut un minimum de précipitation, on ne perd pas son temps à ranger le linge, on soulève le corps avec tout ce qui l’enveloppe (tant que ce n’est pas encombrant). Voilà donc Pierre qui n’était pas très avancé ! Pas croyant, étonné. Comme les femmes et les autres disciples. Mais c’est tout à leur honneur. Ils étaient autre chose que des naïfs pleins de crédulité, et cela me rassure quant à leur témoignage : ils ont mis du temps à vérifier, à s’interroger, à tout soupeser jusqu’à ce que leur conviction (certitude) fut faite. A noter que c’est à la Pentecôte qu’ils sont « sortis » annoncer que Jésus est vraiment vivant, avec eux, alors qu’il n’était plus avec eux physiquement et qu’il avait même cessé de leur faire des apparitions.

Personne ne conteste la mort de Jésus, pas même l’athée le plus farouche. C’est à propos du sens de sa mort et de l’affirmation de la résurrection qu’il y a refus et négations. Or c’est précisément sur cela que nous faisons, nous les chrétiens, notre profession de foi : nous ne croyons pas uniquement en Dieu (même les philosophes y croient, ainsi que les autres religions). Le chrétien affirme que le Christ est mort et ressuscité. C’est pour cette vérité que Pierre et ses compagnons ont circulé le monde, eux qui n’avaient jamais quitté les rives du lac de Galilée ; c’est pour elle qu’ils ont accepté de mourir martyrs, c-à-d témoins de cet événement.

Cette mort parle, elle est chargée de sens. C’est le jeu de pistes qu’il faut faire et l’Eglise primitive s’est mise tout de suite à chercher tout ce qui concerne cette mort dans l’A.T. C’est pour cela que les récits de la passion sont truffés de citations de l’Ancienne Alliance : les plus explicites commencent souvent par l’expression « il fallait », comme par exemple « il fallait que s’accomplissent les Ecritures ». C’est pourquoi le tombeau de Jésus n’est pas vide, puisque c’est un livre ouvert qui reflète les promesses de l’A.T. L’apôtre Jean « vit et crut », non pas qu’il a vu plus d’indices que Pierre (le verbe « il vit » n’a pas de complément ici !), mais les indices ont fait « tilt » dans sa tête et tous les enseignements de Jésus comme tous les enseignements de l’A.T. sont remontés à sa mémoire pour lui donner à saisir le sens de l’événement. Les anges et Jésus lui-même utilisent le verbe « rappelez-vous ». Ce n’est donc pas le tombeau de Jésus ni ses alentours qu’il faut fouiller, comme certains à la recherche de reliques, car c’est sûr, on rentre bredouille. Ce sont les Ecritures qu’il faut fouiller, et le Ressuscité lui-même accompagnera notre recherche comme il a accompagné les disciples d’Emmaüs en leur (nous) expliquant ce qui le concernait dans les Ecritures, en leur (nous) donnant l’intelligence des Ecritures. Et notre cœur sera brûlant durant la recherche, même quand nous n’arrivons pas à le reconnaître dans le compagnon de route qui fait semblant de nous quitter… « le premier jour de la semaine », le jour premier d’une nouvelle histoire, ou une nouvelle création, un monde nouveau… Plus qu’une info à vérifier !

Quelqu’un a prétendu que les Apôtres ont fabulé pour créer un Jésus qui serait vivant ! Si cela avait été le cas, ils se seraient donné de beaux rôles. Pourquoi alors avoir avoué qu’ils ont été lâches et se sont planqués (de peur, ils ont barricadé la maison où ils se cachaient, ce faisant, la pierre du tombeau était aussi à la porte de leur cœur). Le seul qui a brandi l’épée avait tellement peur qu’il n’a réussi qu’à trancher une oreille. Et c’est le chef du groupe qui va renier son maître, trois fois, alors qu’il avait été averti et prévenu par Jésus lui-même, alors que ce n’était qu’une simple servante à le questionner. Ils se seraient donné de beaux rôles en prétendant avoir reconnu le Ressuscité dès la 1ère apparition, au lieu de s’attirer le reproche de Jésus pour leur incrédulité.

Quelqu’un a prétendu aussi que les histoires d’apparitions du Ressuscité, ce ne serait qu’une banale hallucination collective. Mais alors qu’on pense expliquer ainsi les choses, on lève par le fait même un autre gros mystère. En effet comment expliquer la naissance de l’Eglise et son expansion jusqu’aujourd’hui ? Comment expliquer que, avec des hallucinations, elle soit née et grandie dans les pires persécutions et que tous les témoins de première main ont préféré subir le martyre plutôt que de se taire, encore moins de revenir sur leur conviction. Même un simple fanatisme ne peut l’expliquer. Nous ne serions pas ici si le tombeau avait gardé Jésus prisonnier, s’il n’était pas vivant au milieu de son Eglise. Comment expliquer que l’Eglise se soit développée (21 siècles) à partir du petit noyau des disciples au Cénacle, déjà que leur CV n’était pas brillant, mais encore s’ils avaient halluciné ! Comment expliquer la téléréalité que nous vivons avec le phénomène Pape François (on parle de « l’effet Pancho »)… malgré la crise des abus sexuels et autres turpitudes dans l’Eglise !

Remarquons que le monde auquel les apôtres parlaient de la résurrection n’appréciait pas beaucoup cette assertion. Chez les Juifs, les Sadducéens la rejetaient complètement (comme toute idée nouvelle, c.-à-d. qui ne se trouve pas dans les 5 livres de Moïse), les autres y pensaient mais ne l’attendaient que pour la fin du monde après le jugement dernier (quelques chrétiens restent chevillés à une telle conception de leur résurrection). Quant au monde grec, parlez de la résurrection et on vous envoie promener comme ce fut le cas de Paul à Athènes : l’aréopage lui a dit qu’on l’écoutera une autre fois et ils sont partis alors qu’il les avait intéressés jusque-là. Non ! Les apôtres n’ont pas halluciné, ils n’ont pas fabulé.

Pourquoi Jésus n’a pas donné de preuves de sa résurrection ? Parce que sa présence n’est perceptible qu’à la foi. Sinon il aurait réservé l’exclusivité aux gardes qui veillaient son tombeau. Il se serait montré à Pilate, Hérode ou Caïphe ; il aurait été narguer le Sanhédrin. Au contraire, il a choisi des témoins qui de prime abord susciteraient des doutes sur leur crédibilité. Pourquoi se montrer aux femmes en premier lieu, alors que, dans la société de l’époque, on n’accordait aucun crédit au témoignage de la femme (la femme ne pouvait pas témoigner au tribunal) ; les apôtres réagiront à l’annonce de Marie-Madeleine et compagnes en disant que ce sont des radotages de femmes ! Raniero Cantalamessa, explique que ces « mères Courage » avaient bravé la haine des autorités religieuses contre Jésus en le suivant sur le chemin du calvaire jusqu’à se tenir sous la croix, jusqu’à retourner au tombeau le premier moment venu. Seules les femmes ont cherché à retrouver Jésus au tombeau, elles n’ont même pas cherché un monsieur muscle pour rouler la lourde pierre pour elles. Pourquoi elles seules ? Parce qu’elles n’avaient pas suivi Jésus pour faire carrière, elles l’avaient suivi « pour le servir », parce qu’elles l’aimaient. Elles sont allées au tombeau très tôt de grand matin (elles n’ont pas dormi de la nuit) pour aller lui offrir leur présence amoureuse. C’est cet amour qui a amené Jean (le bien-aimé) à rester avec les femmes jusqu’au bout (le seul des disciples), et qui lui a ouvert les yeux du cœur quand il vit et qu’il crut tout de suite. L’amour n’est pas aveugle, contrairement à ce qu’on se plait à dire. C’est cet amour qui nous manque pour avoir l’intelligence des Ecritures et « sentir » la présence du Ressuscité dans son Eglise et dans nos vies.

Et nous ? Quel est notre cheminement ? Est-ce que la résurrection de Jésus est pour nous une énigme à expliquer ? un événement du passé ? Ouvrons le cœur à l’Amour, au lieu d’ouvrir nos cerveaux. La résurrection ne répond guère à notre curiosité intellectuelle, elle répond sûrement à notre soif d’amour, de bonheur, d’éternité, de vie. Celui qui croit ne sera pas déçu, avec le Christ, il participera à sa victoire sur la mort.

Commentaire de Père Jean.

Christ est vraiment ressuscité. C’est le cri de joie et de foi en ce jour de Pâques. Résurrection en grec anastasia : la ‘ remise debout  avec la force d’en haut’. Aujourd’hui le Christ, le gisant, est remis debout. Les évangiles ne disent pas comment il est remis debout, mais bien pourquoi il est remis debout. Il s’agit de la signification de sa résurrection. Les évangélistes ne donnent pas de définition, mais bien racontent des histoires. Pour Luc ce seront les pèlerins d’Emmaüs, ensuite les apôtres avec le jour même l’Ascension ; pour Matthieu l’envoi des apôtres : ‘je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps’, Marc (même si il y a un ajout qui n’est pas de sa main), n’en dit rien, la résurrection est de faire l’expérience de Jésus vivant dans la  communauté ! Pour Jean il y a, outre la scène au tombeau avec Marie Madeleine, la rencontre de Jésus avec ses apôtres au soir de Pâques, huit jours plus tard avec Thomas, et enfin la rencontre avec Jésus au bord du lac avec la pêche miraculeuse et la profession de foi de Pierre. Même foi, divers récits.

Prenons l’histoire de Marie-Madeleine avec Jésus et faisons en notre histoire avec Jésus.

**Qui est-elle ? Marc dit que Jésus a expulsé sept démons d’elle. Une pécheresse notoire ! Serait-ce elle qui un jour a rencontré le regard de Jésus ou écouté sa parole ? Cela lui donne l’audace de témoigner de son affection en lavant  avec ses larmes les pieds de Jésus, les séchant avec ses cheveux et les couvrant de baisers. De cette femme que Jésus dira :  « Il lui sera beaucoup pardonné, parce qu’elle a beaucoup aimé ». De toute façon on la revoit  au pied de la croix et lors de l’ensevelissement, là elle observe l’endroit où le corps de Jésus et déposé dans le tombeau. Sommes-nous, à l’image de Marie ces pécheurs et pécheresses qui avons beaucoup aimé Jésus et ainsi recevons le pardon de nos échecs à vivre de Dieu?

**Le récit de Jean : De grand matin alors qu’il est encore les ténèbres, elle se rend au tombeau de Jésus ». L’aurore annonce déjà le jour mais les ténèbres persistent. Elle, par piété filiale, veut aller vers le mémorial (non le tombeau, lieu de mort),  pour se souvenir du passé avec Jésus aujourd’hui mort, n’ayant pas encore perçu que faire mémoire n’est pas se retourner vers le passé pour la rencontre, mais de faire du souvenir du passé un présent  aujourd’hui. Le mort qui a annoncé être le vivant .Et  nous en nos ténèbres,  avons-nous la foi éclairée : nous rencontrons Jésus le Vivant en célébrant ce jour de Pâques, mais tout autant au jour le jour dans un présent que nous considérons comme un cadeau (présent)

Mais voilà la pierre tombale a été enlevée hors du mémorial.  Cette pierre, selon le regard du croyant juif, est la réplique de la pierre qui sépare le séjour des morts du séjour des ‘vivants’. Le Messie à la fin des temps enlèvera cette pierre !. Or Marie-Madeleine n’a pas vu la signification du signe, celle qui dit que la mort est vaincue et la Vie a émergé. Elle  voit seulement que le corps de Jésus a été volé par des inconnus et qu’elle ne peut le prendre pour se souvenir. Sans regarder, elle court trouver Pierre et Jean pour leur dire :  « On a enlevé le Seigneur de son mémorial et « ‘nous’ ne savons pas où on l’a déposé » Elle qui a vu le soir de la mort où on a déposé le corps inanimé de Jésus , se sent privé de la présence du mort, qu’elle cherchait pour se souvenir du passé. Où avons-nous déposé Jésus ? Dans le passé ? Avons-nous conscience que toute rencontre avec Jésus se fait maintenant, lui qui nous adresse la parole en lisant l’évangile du jour ? Le reconnaissons dans l’étranger ?

  Les deux apôtres partent pour se rendre au tombeau. Jean tout en étant le premier n’entre pas mais voit les linges à plat :ils ne couvrent plus le corps subtilisé. Pierre entre et voit le suaire à une autre place que le linceul, tous deux bien rangés, mais ne sait quoi en penser. Jean entre à son tour et voit les linges de la mort, linceul et suaire bien à leur place, le suaire là où la tête reposa et le linceul séparé. Il voit et il croit. Il voit que la mort symbolisée par ces linges de mort, est vaincue, donc il est vivant, Jean le premier à croire. Voir et croire : où est-ce que je vois Jésus vivant ? dans les sacrements ? dans la solidarité ?

Marie-Madeleine reste seule près du tombeau,  elle pleure navrée que le corps dont elle était venu chercher la  présence pour se souvenir du passé, n’est plus là. En pleurant elle se penche vers le tombeau et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis à l’endroit même où le corps de Jésus avait été déposé, l’un à la tête et l’autre aux pieds.(Aurait-elle pensé à ces deux anges qui dans le Saint des Saints au Temple regardent de part et d’autre le signe de la présence de Dieu ?). Femme, lui dirent-ils, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « Ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où ils l’ont mis. » Sa préoccupation est de savoir où ils l’ont mis, alors qu’elle, sans bien s’en rendre compte,  le met dans la mort, dans le souvenir du passé. Et nous, obstinons-nous à ne pas le rencontrer dans la vie de tous les jours, alors que être chrétien c’est être en relation avec Dieu, avec le prochain, avec la terre qui nous et donnée pour que nous la cultivions et la gardions ?

Tout en parlant elle se retourne et voit Jésus qui se tenait là , mais elle ne savait pas que c’était lui. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Mais elle croyant qu’elle avait à faire avec le gardien du jardin, lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’a enlevé, dis-moi où tu l’as mis, j’irai le prendre »(3ième fois !) . Ici Marie-Madeleine se trahit : le prendre, être possessive. On ne prend pas Jésus en lui disant où il faut aller. Et nous ?Jésus lui dit :  « Marie ». Elle se retourne et dit en hébreu : « Rabbouni » ce qui signifie Maître. Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Pour toi, va trouver mes frères et dis leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu. » Tentation que de retenir Jésus, d’oublier qu’il est chez son Père, c’est aussi découvrir que le Père de Jésus est notre Père, le Dieu de Jésus notre Dieu et découvrir que nous sommes tous frères : c’estla toute première fois que Jésus nous considère  frères et soeurs

Marie de Magdala vint donc annoncer aux disciples « J’ai vu le Seigneur et voici ce qu’il m’a dit.»  C’est cela croire en Jésus Vivant. Voir le Seigneur dans notre maintenant et l’annoncer.

Saint Jean 20, 1 – 18 Pâques – c

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