Baruc 5, 1-9 : Jérusalem est personnifiée : une mère invitée à quitter le vêtement de deuil pour mettre celui de la fête et admirer le retour de ses enfants en cortège triomphal. Le prophète annonce la fin de l’exil, le retour en joie des déportés, portés en triomphe. Le Seigneur adresse au chrétien cet appel à refuser le repli de la tristesse, à accueillir dans la joie sa venue, sa grâce, sa miséricorde, sa gloire, sa justice… tout ce qui le rapproche de lui.
Philippiens 1, 4… 11 : St Paul, dans sa prière, se réjouit de la foi des siens et supplie qu’ils fassent des progrès surtout dans la charité exercée dans le concret de la vie, dans le discernement pour savoir le plus important c-à-d marcher sans trébucher vers le jour du Seigneur. La route du chrétien vers son Seigneur doit être bien déblayée, bien droite.
Luc 3, 1-6 : aux grands (le pouvoir politique et religieux) de son époque qu’il se plaît à énumérer, St Luc oppose le fils de Zacharie. C’est plutôt lui, Jean le Baptiste, qui a été appelé à être la voix qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur. Dieu choisit toujours ce qui est faible pour que personne ne se croit jamais obligé, contraint de l’écouter et de faire le choix de Dieu : la vie, le salut. Jean Baptiste montre le chemin qui s’ouvre devant nous à la rencontre du Christ. Il annonce un avenir meilleur mais demande que l’on participe à sa réalisation : aplanissez la route…
Homélie de Vénuste.
Le temps de l’Avent : nous cheminons vers Noël, la Nativité du Seigneur. Deux personnes nous sont spécialement présentées par les Ecritures et par la liturgie, comme modèles de l’attente vigilante, de la préparation priante et de l’accueil : Marie, celle qui donnera naissance au Messie et Jean Baptiste, le prophète qui le montrera du doigt (en parlant au présent « le voici », les autres parlaient au futur).
Nous avons la figure de Jean appelé le Baptiste, parce qu’il va prêcher près du Jourdain et baptiser ceux qui acquiescent à son enseignement. Pour camper le personnage, St Luc le place dans son contexte historique (il ne raconte donc pas des fables puisqu’il y a des assises historiques sûres). L’évangéliste n’a pas la prétention de se présenter comme historien au sens actuel du mot : il veut montrer que Dieu agit dans l’histoire des hommes qui, même hostiles à Dieu, agissent sans le savoir dans le sens déterminé avec précision par le Maître de l’histoire qui la dirige en corrigeant la trajectoire que les hommes ont tendance à fausser. Luc commence par énumérer les grands, les puissants du monde de l’époque, à commencer par Tibère l’empereur de Rome jusqu’aux roitelets de la région qui étaient les pions de Rome chargés de maîtriser les Juifs toujours turbulents ; les autorités religieuses sont elles-mêmes mentionnées (à remarquer qu’il n’y avait jamais deux grands prêtres en exercice en même temps, mais Anne était le beau-père de Caïphe et gardait une forte influence). Tout ce beau monde (pour la plupart) sera encore en piste au moment du procès de Jésus qu’ils vont orchestrer (c’est d’ailleurs grâce à ce procès que l’histoire retient leurs noms qui autrement seraient tombés dans l’oubli total). Face à cette galerie de puissants qui siègent bien au chaud dans leurs intrigues et dans leurs palais ou officient dans les tribunaux et les temples, un homme, un seul, Jean Baptiste, et lui, il remplit sa mission au désert ! La Parole de Dieu qui va révolutionner le monde n’a pas été adressée à ces « illustres » personnages, même pas à l’autorité religieuse ; elle « fut sur » Jean, le fils de Zacharie (littéralement la parole fondit sur lui : la Bible dit que les prophètes sont « possédés » par l’Esprit de Dieu). Remarquons que le mouvement des foules, c’est vers Jean au désert, ce n’est pas vers les palais et les synagogues.
Jean parcourt toute la région du Jourdain, il « crie » son message : il appelle à recevoir un baptême de conversion pour le pardon des péchés. On pense qu’auparavant, il a fait partie de la communauté de Qumram qui pratiquait des « bains ». On sait l’importance des ablutions et des bains rituels chez les orientaux : exprimer la volonté de conversion, le désir de pureté et de sainteté, le souhait de voir ses péchés effacés devant Dieu, l’engagement à changer de conduite, à revenir à Dieu (le mot conversion, en grec « metanoia », veut dire tourner les talons, revenir sur ses pas, rebrousser chemin : quand on reconnaît s’être trompé de chemin et qu’on a le courage de retrouver le bon chemin).
Jean Baptiste se met sous le patronage du grand prophète Isaïe. Il répète mot à mot son message (c’est l’évangéliste Luc qui lui met les mots dans la bouche). Voici le texte d’Isaïe : « … dans le désert dégagez un chemin pour le Seigneur, nivelez dans la steppe une chaussée… Que tout vallon soit relevé, toute montagne et toute colline rabaissées… ». Isaïe annonçait aux exilés déportés à Babylone par Nabuchodonosor qu’ils allaient être bientôt libérés, et prendre le chemin du retour, que le désert qui sépare Jérusalem de Babylone allait devenir une véritable autoroute. Et Baruc reprend en écho presque les mêmes mots (1ère lecture). Isaïe et Baruc ont recours à une expérience douloureuse : chaque année, pour la grande fête nationale en l’honneur du dieu Mardouk, les esclaves juifs déportés à Babylone étaient contraints à de véritables travaux forcés ; il fallait tracer, en plein désert, une route menant au temple où trônait la statue du dieu : combler les ravins, raser les collines, redresser les chemins tortueux… toute cette corvée était pénible physiquement et plus encore moralement puisque c’était en l’honneur d’une idole ! Isaïe vient leur dire que désormais c’est la route du Seigneur qui va traverser le désert : c’est Yahvé en personne qui prendra la tête du cortège de leur retour triomphal au pays. Et ce ne sont plus seulement les exilés à Babylone, c’est tout homme qui verra le salut de Dieu.
Le mot « libération » évoque un autre désert, pas celui par lequel les exilés reviennent, mais la grande libération d’Egypte. Jean Baptiste est le Moïse qui fait traverser les eaux du baptême vers la terre promise où le peuple rencontrera le Messie. Le chemin du désert est l’expérience nécessaire pour avoir part aux promesses divines. Dans l’histoire sainte, le désert fut le lieu de rendez-vous entre Dieu et son peuple, c’est le lieu de la marche vers la terre promise, c’est le lieu du don de la loi, le lieu où on est nourri de la manne et du pain des anges. C’est le lieu de la purification, où l’on est seul à seul (cœur à cœur) avec son Dieu, où Dieu « séduit » le cœur de l’homme, le lieu des fiançailles entre l’âme et Dieu (Osée). Lieu idéal pour ne pas être ni distrait ni dissipé, lieu où l’on part léger parce qu’on n’a que l’indispensable avec soi. On y est dans les meilleures dispositions pour accueillir la Parole de Dieu, s’en nourrir, s’en laisser pénétrer, s’en laisser transformer et se laisser convertir profondément. Nous avons à nous ménager régulièrement (et pourquoi pas chaque jour) des temps de « désert » pour que Dieu parle à notre cœur et nous donne la « tartine biblique » de chaque jour.
La libération est l’œuvre de Dieu, mais il nous demande une vraie participation à ce grand chantier : aplanir la route qui mène à notre cœur. Car il y a un tel désordre : quand on attend une visite importante, on ne laisse pas traîner des obstacles qui obligeraient l’hôte à les sauter ou à les contourner. L’image du chemin pour signifier la conduite morale était déjà présente dans la Bible : la loi est la seule voie vers la vie, vers le salut, vers Dieu. Cette voie doit être « droiture ». La voie qui ramène les déportés, chez Baruc, doit être une voie royale et joyeuse pour qu’ils soient portés en triomphe ; c’est Dieu qui la prépare pour qu’ils reviennent chez eux en dansant. Chez Jean Baptiste, il s’agit du chemin du Seigneur vers l’homme, vers chaque homme. C’est l’homme qui doit aplanir et déblayer le chemin de Dieu dans son cœur. C’est une belle image qui montre la démesure qui est le propre du cœur humain. Les Grecs avait défini la vertu comme la juste mesure : ni trop ni trop peu (les Latins parlaient de l’ « aurea mediocritas », qui n’a rien à voir avec la médiocrité). Ni manque ni exagération, ni défaut ni démesure. Il faut couper ce qui est de trop, il faut combler ce qui manque. Dieu ne doit pas faire de l’alpinisme casse-cou pour arriver jusqu’à l’intime de notre cœur, aussi faut-il entreprendre (et terminer à temps) ce chantier qui consiste à tailler les montagnes que sont nos vices et à remblayer les ravins que sont nos défauts. Les ravins à combler, c’est tout ce qui est manque, qu’on ne fait pas assez : ignorance religieuse, indifférence envers le prochain, solitude ; ce sont aussi ces fossés entre voisins, entre membres de famille, entre riches et pauvres (inégalités sociales), les barrières raciales de la ségrégation, les ravins trop profonds qui empêchent la réconciliation et la paix, les blessures infligées ou reçues, la paresse ou les frustrations qui nous replient sur nous-mêmes et nous rendent méchants. Les collines à abaisser, c’est tout ce qui est de trop : égoïsme, jalousie, amour de l’argent ou du pouvoir. Les chemins tortueux et routes déformées de nos mensonges, de nos peurs, de nos ruses… la fraude, la corruption, la violence, l’intolérance, l’injustice. C’est notre cœur qu’il faut convertir, le lieu où prennent naissance la démesure et les pensées tortueuses. Nous sommes invités à en faire le lieu d’une conversion vraie et définitive : pas uniquement un changement de look (cosmétique), mais une mutation en profondeur, une métamorphose. Le cœur converti sera alors une crèche où l’accueil de Jésus sera chaleureux et sincère, où le Seigneur aura toute la place et ne sera pas à l’étroit, où il se plaira à demeurer.
Chacun se connaît et peut par conséquent mettre des noms concrets à ses propres monticules et à ses propres fossés ; même que dans nos plaines, on se voit tordu et tortueux. A chacun de voir là où il doit faire un gros effort et là où par contre il doit se freiner. Je ne doute pas que l’Esprit parle déjà à chacun de nous pour mettre le doigt sur les escarpements ou les nids de poule ou les déviations qui gâchent la route de Dieu dans notre cœur et dans notre vie. Ce chantier chacun doit l’entreprendre dans son cœur, et tous ensemble nous avons à le mener à bien collectivement pour changer la société et favoriser les conditions de la venue du Messie : ainsi « tout homme verra le salut de Dieu ». Que le même Esprit Saint nous donne la force de préparer dès maintenant les chemins du Seigneur.
Commentaire de Père Jean.
L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce-Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode, prince de la Galilée, son frère Philippe, prince du pays d’Iturée et Traconitide, Lysanias, prince d’Abylène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la Parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : « Dans le désert, une voix crie : ‘Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tous les ravins seront comblés, toutes les montagnes et collines seront abaissées ; les passages sinueux seront redressés, les routes déformées aplanies ;et tout homme verra la salut de Dieu.
Voici que l’Eglise en ce deuxième dimanche de l’avent puise dans le chapitre trois de Luc. Il y est fait mention de références historiques tant politiques que religieuses, pour marquer l’importance dans notre histoire du message qui va suivre : le temps où Jean entame sa prédication
Qui est Jean Baptiste ? 1. Il est celui qui il est. 2. Il agit comme il agit. 3. Il vit comme il vit. 1. Ainsi Il est l’enfant d’une mère réputée stérile, d’un père qui dès sa naissance lui donne une mission : ‘Toi, petit enfant, tu seras appelé Prophète du Très-Haut, tu marcheras par devant à la face du Seigneur et tu lui prépareras ses chemins pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés 2. Jean non conformiste s’en va au désert (là où apparemment il n’y a pas âme qui vive) au bord du Jourdain (c’est là que le peuple est entré en Terre Sainte après l’Exode), se distingue par sa nourriture (sauterelles et miel sauvage) et son vêtement (du pelage d’animaux) et, lors de l’arrivée des foules pour le voir et l’entendre, préconise une immersion dans l’eau pour exprimer le désir de réussir sa vie comme membre du peuple élu et ainsi préparer le salut que tout le monde verra. 3. Il sera le témoin la voix de celui qui crie dans le désert, proclamant que celui qui le suivra, sera plus grand que lui, il ne sera pas digne de lui lacer les chaussures, travail d’esclave ! . 1.2.3. Un vrai patron pour nous tous : savoir qui nous sommes, savoir agir comme nous agissons, vivre comme nous vivons : une vraie mission pour nous tous ! Etre Précurseur, être Baptiste, être Témoin ! De Jésus.
Grâce aux deux premiers chapitres propre au seul Luc, l’annonce de Jean est mise en parallèle avec l’annonce de Jésus en ce monde : L’annonce de leur venue est faite par le même ange Gabriel, leurs naissances en parallèle Luc y signale aussi la mission de Jean par son père Zaccarie, et l’identité et mission de Jésus par la voix de son Père lors du baptême dans l’Esprit Saint. Tout y est dit 1. de Jean le Précurseur préparant le chemin du Sauveur, 2. de Jean le Baptiste invitant le peuple à se faire immerger dans l’eau pour exprimer à la fois le désir de l’émersion hors du mal du péché et le désir d’être sauvé par Dieu.3. du Témoin qui désignera son ‘successeur’,(supérieur à lui), comme celui qui enlèvera le péché du monde. C’est ainsi, nous dit Luc, que Jean grandit, son esprit se fortifie et qu’il est au désert jusqu’au jour de sa manifestation à Israël, que Luc va maintenant commenter.
La Parole de Dieu fut adressée au désert à Jean, Luc écrit : il advint, c’est un ‘événement’ ! Il parcourait toute la région du Jourdain : rappelons que le peuple hébreu est entré, dans la terre lui promise par Dieu, en passant à gué le Jourdain : déjà un souvenir d’entrée en salut ! Il claironne un baptême de conversion comme une bonne nouvelle. La conversion n’est pas la conversion dite morale, mais, comme le dit le mot en grec : métanoia : qui exprime une métamorphose de l’esprit humain. Sortant de l’eau, le baptisé exprime le désir de se conformer à l’Esprit divin, se dit être prêt à accueillir le pardon des péchés. Cette démarche humaine du baptisé prépare la démarche de Dieu qui en Jésus lui dira son identité : tu es mon Fils bien aimé, suivi de la mission que Dieu assigne à Jésus : « En toi je me suis senti bien manifesté. » Bel éclairage de la portée de notre baptême de chrétien : Jean nous y prépare.
Luc circonscrit la mission de Jean en faisant appel au prophète Isaïe Le texte repris par Luc est le tout début du deutéro-Isaîe. On est en exil, loin de la terre des ancêtres, loin du Temple démoli par les babyloniens, loin de prêtres à qui confier les offrandes. C’est la ‘désolation’ : aussi en 40,1 le premier mot est ‘consolation’. Pour donner espérance au peuple en exil forcé. Il faut donc se tourner vers ce moment où Dieu interviendra pour sauver son peuple , afin de le libérer en le conduisant à Jérusalem. Pour ce faire, Dieu déblaie déjà la route. On peut déjà distinguer sa voix qui interpelle : « .. chemin pour le Seigneur, niveler dans la steppe une chaussée pour notre Dieu. Que tout vallon soit relevé, que toute montagne et toute colline soient rabaissées. Alors la gloire du Seigneur sera dévoilée et tous les êtres de chair ensemble verront que la bouche du Seigneur a parlé. Isaïe entend une voix lui disant : « Proclame : » Sa voix : « Que vais-je proclamer ? » « …Voici votre Dieu, avec vigueur il vient… » Jean deviendra la voix de Celui qui crie au désert !
Je reprends le texte de Luc visiblement inspiré par les paroles d’Isaïe. Au temps de Jean le Baptiste, le peuple juif est comme en exil par rapport à Dieu, sevré de la présence de prophètes, eux qui étaient chargés de transmettre la parole de Dieu. La parole d’espérance et de consolation exprimée par Isaïe est une parole qui aujourd’hui, doit encore résonner. On a besoin de la Voix de Dieu et donc de quelqu’un qui écoute cette voix pour redire le message au peuple :’tout ce qui obstrue le passage de Dieu vers son peuple doit être éradiqué, afin que la route de Dieu vers le peuple et la route du peuple vers Dieu soit dégagée. C’est l’appel à la conversion, la métanoia comme préalable pour voir Dieu venir à notre rencontre, c’est le salut que le peuple désire. Dans le texte cité par Luc il y a deux acteurs de cette conversion : le peuple d’une part appelé à préparer le chemin et à rendre droit les sentiers (mission à taille humaine), d’autre part exprimé en forme passive, dans toute la bible signifiant l’action de Dieu qui, ici, consiste à enlever les obstacles insurmontables pour l’homme, tels le rabaissement des montagnes et le comblement des ravins. La rencontre entre Dieu et son peuple est le fruit d’une collaboration entre les deux, même si la part de l’homme n’est pas comparable à celle de Dieu. Le but final est que tout homme verra le salut de Dieu..
***C’est ainsi que Luc nous introduit dans la période de l’avent, qui est l’attente d’un sauveur, venu non seulement pour naître parmi nous, mais pour s’incarner ‘ homme le Fils de Dieu’, étant l’un des nôtres
*** La venue du Sauveur a été annoncée dans la Bible dès les premières pages. Après le récit du péché il y a l’interpellation par Dieu adressée au serpent : « Je mettrai ‘hostilité’ entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira la tête, et toi , tu la meurtriras au talon
***L’avent est le temps où nous rejoignons, en quelque sorte, ceux qui nous ont précédés du temps de l’Ancienne Alliance. Le temps donc de cultiver le désir de la rencontre avec Dieu en Jésus en sachant que nous avons besoin d’un sauveur (l’annonce aux bergers dans la nuit de Noël), à nous de prendre conscience que nous avons besoin de Celui qui viendra nous rappeler par son vécu ‘ce que c’est d’être homme’ : être de relation à Dieu, aux autres, à l’Univers, et à nous-mêmes que Dieu aime passionnément
***L’avent est le temps où nous nous souvenons que Jésus vient aujourd’hui nous sauver : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur ». Il vient à nous nouveau-né, emmailloté, couché dans une mangeoire : il vient dans la ‘pauvreté’ de Bethléem, en notre pauvreté. Nous sommes faibles, mais avons le désir du salut ***L’avent est le temps où nous attendons des temps qui seront une fois pour toutes ‘meilleurs’
Année C Luc 3, 1 – 6