Actes 1, 15…26 : avant de se présenter face à Israël comme les bergers de l’Alliance nouvelle, les Apôtres tiennent à reconstituer le groupe des Douze constitué par Jésus lui-même. Matthias remplace Judas Iscariote. Le choix se limite à ceux qui ont suivi Jésus sans interruption depuis son baptême dans le Jourdain par Jean le Baptiste « jusqu’au jour où il nous a été enlevé ». L’élection ne relève que de Dieu seul : « Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel des deux tu as choisi… ». Cependant, c’est la communauté qui propose les candidats, et ce n’est pas négligeable. La mission apostolique est résumée dans l’expression qui dit tout : être témoin de la résurrection.
1 Jean 4, 11-16 : puisque Dieu est invisible aux hommes, il n’a que le corps de ses disciples pour incarner sur terre l’amour dans sa perfection. Par ailleurs, il n’y a pas à chercher l’amour de Dieu dans le ciel : c’est dans la vie concrète des hommes, dans le souci pour chacun, surtout le plus petit, que cet amour s’exprime et atteint sa perfection. Nous ne pouvons pas y arriver sans le don de l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour.
Jean 17, 11-19 : la veille de sa mort, Jésus adresse à son Père une prière pour les siens. Il demande pour eux la fidélité, l’unité, la joie, la sainteté, la sanctification par la vérité. « Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais. »
Homélie de Vénuste.
Entre la fête de l’Ascension et la fête de la Pentecôte, la liturgie nous fait lire le chapitre 17 de St Jean qu’on appelle « la prière sacerdotale ». Jésus a lavé les pieds à ses disciples, il a partagé le dernier repas avec eux, il leur donne son « testament » spirituel en leur disant explicitement ses dernières volontés ; il récapitule son enseignement pour que ses disciples retiennent l’essentiel. Mais il sait que, même si son enseignement est facile à dire, ce n’est pas évident de le mettre en pratique. Alors il lève les yeux au ciel pour prier le Père afin qu’il donne aux disciples de réaliser sa volonté, de mettre en pratique ses recommandations. L’évangéliste Jean qui n’a pas raconté comment Jésus a consacré le pain et le vin (son Corps eucharistique), nous dit comment le Christ a consacré ses disciples (son Corps mystique) ; de même Jean n’a pas donné le texte de la prière du Notre Père, mais on se rend compte que ce chapitre 17 est en tout point identique au Notre Père quant au contenu : on y retrouve les mêmes 7 demandes. St Jean a voulu placer cette prière comme testament spirituel de Jésus. Conversation intime entre le Christ et son Père, centrée sur les disciples et prononcée à haute voix. Prière qui continue maintenant qu’il est au ciel : assis à la droite du Père, il intercède pour nous. Remarquez qu’il parle au passé (« quand j’étais avec eux… »), comme s’il était déjà monté auprès du Père.
Concentrons-nous sur l’extrait de ce dimanche pour relever 4 préoccupations de Jésus « à l’heure où il passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel ». Nous demandons toujours comment prier, voici la prière de Jésus : que ce soit désormais ce schéma que nous suivrons. Est-ce que ces 4 « intentions de prière » ont jamais effleuré notre esprit à l’heure où nous levons les yeux vers le ciel ? Le Christ demande avec insistance à son Père d’accorder à ses disciples : fidélité, unité, joie et vérité.
« Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton Nom que tu m’as donné en partage…Quand j’étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton Nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf… » Ce Nom il faut le sanctifier en étant fidèle à l’Alliance, à la volonté sainte. Dans d’autres extraits, aussi bien dans son évangile que dans ses lettres (la preuve : la 2ème lecture d’aujourd’hui), St Jean exhorte à « observer les commandements de Jésus pour demeurer dans son amour ». Quand il y a amour, il y a engagement et fidélité, il y a une conduite à tenir, non pas par obligation, mais par amour. Encore que dans l’amour, il y a un effort de volonté, et c’est dans ce sens que Jésus fait de l’amour son commandement. Ce n’est pas instinctif, ce n’est pas que du sentiment et du désir, il y a cette volonté de tenir, de tenir bon, au-delà des épreuves qui, quand on tient bon, viennent renforcer cette volonté de fidélité. Fidélité contre l’usure et le relâchement après les enthousiasmes des débuts. Avec le temps, il y a toujours danger de perdre la constance, l’endurance et la persévérance.
« … pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. » La préoccupation de l’unité est ici relevée en passant, mais nous savons par d’autres textes, combien Jésus la tient à cœur. La source de cette unité est la vie trinitaire de Dieu lui-même, c’est cet exemple à suivre et c’est à cette source qu’il faut aller puiser car l’unité ne peut qu’être divine. L’homme, la nature humaine, a une propension à la division : on aime ériger des barrières au lieu de jeter des ponts. Barrières matérielles comme les clôtures des propriétés et les frontières des pays ; barrières intérieures et sournoises comme les barrières de races, de classes, de clans, de langues… ou hélas de religions. En toute bonne conscience : on sait y trouver des justifications. Jésus est venu rassembler le peuple de Dieu, toute l’humanité en un seul troupeau sous un seul pasteur, lui-même. Ces divisions sont malheureusement à l’intérieur même de ceux qui se réclament de Jésus, alors qu’ils ont un seul Père, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Or Jésus demande l’unité pour que le monde croie. Par conséquent les divisions entre Eglises chrétiennes sont un fâcheux contre-témoignage. C’est pour cela que le concile Vatican II soutient le mouvement œcuménique (unir les chrétiens de toutes les dénominations) et même le dialogue interreligieux (entre les différentes religions). La famille humaine est une même famille puisqu’elle est la famille de Dieu. Quand Jean-Paul II a réuni les représentants de toutes les religions à Assise le 27 octobre 1986 pour prier pour la paix, on a appris que malheureusement parmi les rares qui ont refusé de répondre à cet appel, ce sont les lefebvristes qui n’acceptent aucun contact avec les non catholiques. Et pourtant l’union des disciples est une énergie qui leur donne de mettre en échec toute division, toute haine.
« … je parle ainsi… pour qu’ils aient en eux ma joie et qu’ils en soient comblés. » Tout ce que fait et dit Jésus – accomplir la volonté du Père -, c’est pour notre plus grand bien, notre joie parfaite, notre bonheur en plénitude. « Ma » Joie : non pas cette joie éphémère dont nous leurrent les divertissements recherchés ici et là dans les supermarchés des plaisirs ; mais une joie qui comble le cœur humain parce qu’il a été créé avec ce vide que Dieu seul peut combler. Si bien que quand on n’a pas Dieu, on ne peut avoir la vraie joie (notre cœur reste inquiet, disait St Augustin, tant qu’il ne repose pas en Dieu). Uni à Dieu, on jouit de Dieu, de son bonheur, de sa paix, de sa joie. Le Christ est venu pour nous combler de cette joie. Son message commence par les béatitudes. Un saint triste est un triste saint ! La joie chrétienne est une dimension essentielle de l’être chrétien : avoir la joie n’a rien à voir avec le fait d’être sans souci, de baigner dans le confort et la bonne santé ; justement la joie parfaite peut être une réalité chez un grand malade ou dans les pires persécutions. Une joie que rien ne peut nous ravir. Rappelons que Jésus parle de sa joie à l’heure où il va mourir ! Sa joie est de faire la volonté du Père, de demeurer dans son amour. Quelle figure faisons-nous, nous les chrétiens ? Dira-t-on que nous sommes heureux, joyeux d’être à Dieu ? Le chrétien n’a pas le droit d’être un homme « coincé ». Rappelons-nous ce que répondait le Mahatma Gandhi quand on lui demandait pourquoi il ne s’est pas converti au christianisme alors qu’il avait lu toute la Bible, d’un bout à l’autre : hélas que les chrétiens ne se montrent pas sauvés !
« Consacre-les par la vérité… Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi consacrés par la vérité. » Certains auteurs regrettent qu’on ait traduit le verbe principal par « consacrer » au lieu de « sanctifier ». Car il s’agit de rendre saint comme Dieu (la sainteté étant un attribut exclusif de Dieu seul). Etre saint signifie être différent ; non pas la différence qui crée division et ségrégation. Consacrer signifie mettre à part. Il est intéressant de relever que la consécration est mise en relation étroite avec la vérité et en contraposition avec le monde (chez St Jean, le monde c’est l’esprit, le milieu, le groupe qui sont hostiles à Jésus). Les disciples ont été mis à part pour porter la vérité au monde, ils ont à affronter ce monde hostile quoique toujours aimé de Dieu (Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils). Le monde les prend en haine parce qu’ils dérangent par la vérité. Jésus ne prie pas pour que les disciples soient retirés du monde : il les envoie dedans au contraire, pour y être lumière, ferment, sel, levain, artisans de justice et de paix… Consecratio mundi, contraire à la « fuga saeculi » (on parlait jadis de fuir le monde pour dire entrer en religion). Habiter ce monde pour le transformer de l’intérieur ; non pas vivre une autre vie que la vie ordinaire, mais vivre autrement la vie ordinaire (Lettre à Diognète et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus). Affirmer notre identité chrétienne : qu’elle ait une visibilité qui tranche sur le monde, qui affiche le refus de ce qui n’est pas selon le cœur de Dieu, sans compromis ni demi-mesure ni conformisme (convertir le monde et ne pas se convertir au monde). C’est cela la vérité : il ne s’agit pas de la vérité intellectuelle qu’on trouve dans les bibliothèques et dans les laboratoires, une vérité qui serait réservée à une élite ; être vrai, c’est être « transparent » comme on dit aujourd’hui, sans ruse, sans feinte, sans malice ; être quelqu’un qui inspire confiance. Pour être chrétien, il ne faut être ni savant, ni théologien mais être vrai, être quelqu’un qui n’a qu’une parole (fidélité) et sur qui on peut compter.
Vivons la neuvaine à l’Esprit Saint : que descende sur nous l’Esprit d’amour, d’unité, de joie et de vérité. Prions comme Jésus, prions avec Jésus, que le Père écoute la prière de son Fils par l’Esprit, qu’il écoute la nôtre, qu’il nous donne la fidélité, l’unité, la joie, la consécration par la vérité… Demandons-le spécialement pour les jeunes qui, en cette période de l’année et dans presque toutes les paroisses, reçoivent la première communion et la confirmation.
Commentaire de Père Jean.
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Ecriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Je ne te prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens au monde.
Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
Situons ce texte : du chapitre 13 au 17 il s’agit comme d’un testament de la part de Jésus. Les 13 et 14 sont initiés par le lavement des pieds aboutissant à la recommandation de Jésus de laver les pieds les uns les autres comme lui le maître l’a fait pour ses disciples, les 15 et16 initiés par l’image de la vigne planté en terre pour donner la sève aux sarments et ainsi porter du fruit en abondance ; enfin le chapitre 17 consiste en une prière de Jésus à son Père, aussi en trois phases : la première phase dit toute la relation qu’il y a entre le Père et le Fils avec les répercussion sur la relation avec les disciples, la seconde (Et celle de l’évangile de ce dimanche) est une prière adressée par Jésus au Père pour lui confier son souci concernant les apôtres : ‘je prie pour eux’, tandis que la troisième phase est la prière pour les disciples qui grâce au message transmis par les apôtres, croiront en ce mystère d’amour qu’est Dieu .
Au verset 9 dans sa prière au Père Jésus dit à propos de ses apôtres : « Je prie pour eux,..ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi..et j’ai été glorifié en eux. Désormais je ne suis plus dans le monde ; eux restent dans le monde, tandis que moi, je viens à toi. Puis viennent les versets 11b et suivants, de notre lecture d’aujourd’hui : « Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un. » Jésus se fait du souci quant à l’avenir des siens et les confie à la garde dans ‘ton’ nom, qui est celui de Père : son identité est d’être Père, et ainsi de faire vivre ses enfants dans l’amour. C’est bien ce mot de Père, confié à Jésus, pour qu’ils soient un à l’image de l’unité entre le Père et le Fils. « Quand j’étais avec eux, je les gardais unis en ton nom, le nom que tu m’as donné » Quand j’étais avec eux – tu m’avais donné le ‘nom’ de Père à leur révéler – ils savent qu’ils ont un Père commun ce qui assure leur unité. « J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte, de sorte que l’Ecriture soit accomplie ». Un regard de Jésus sur ce qu’il a accompli : ‘j’ai veillé’ sur eux. Veiller, d’après Jésus en Luc, est de ‘pourvoir aux gens de la maisonnée en l’absence du maître de la nourriture nécessaire pour leurs besoins’ : Jésus y a pourvu en manifestant par tout son être, l’amour miséricordieux du Père pour tous ses enfants. Ainsi l’Ecriture s’est accomplie, même si il y a un qui s’en est allé à sa perte. «Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés » La joiede Jésus est à l’heure où il aura la joie d’accomplir sa mission : par sa passion et sa mort qui deviendront vie et résurrection, il manifestera la grande magnanimité du Père. C’est de cette joie que les disciples seront comblés le jour de Pâques où en saint Jean Jésus soufflera sur eux, en disant : recevez l’Esprit Saint. « Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde » La joie de Jésus est d’avoir donné à ses disciples la parole du Père : comme le monde a pris en haine, a méprisé la parole de Jésus, la leur sera aussi méprisée. Pourquoi ? Parce que comme Jésus, eux aussi n’appartiennent pas au monde : le monde , dans saint Jean, est l’ensemble des humains qui rejettent la parole d’amour de Dieu et la méprisent. « Je ne te prie pas pour que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde ». La prière de Jésus au Père n’est pas qu’il retire les siens du monde, car leur mission est d’aller vers le monde, comme Jésus l’a pratiquée jusqu’au bout. Mais le Mauvais tente à régir ce monde en empêchant les enfants de Dieu de parler, Jésus le sait pleinement pour l’avoir vécu lui-même.
La deuxième partie de la prière de Jésus que nous parcourons aujourd’hui à trait à la sanctification des siens. « Sanctifie-les dans ta vérité : ta parole est vérité ». Etre sanctifié signifie pour les hommes devenir saint, saint qui veut dire qu’il y a parfaite correspondance entre leur identité de créature et d’enfant de Dieu et en leur être tels qu’ils se comportent. La vérité de Dieu, ce qu’il y a d’inoubliable en Dieu tel que nous le croyons, est la démesure de son amour. La mesure de Dieu est la démesure, comme si bien mis en évidence par Jésus. Ta parole, celle du Père est la parole de Jésus dans tout son être. « De même que tu m’as envoyé dans le monde, je les ai envoyés dans le monde » Comme le bon pasteur est entré dans la bergerie pour faire sortir les brebis et leur a donné la direction de bons pâturages, ainsi a été le Bon Pasteur. Y aller vers la périphérie, comme le pape François le notifie si souvent. « Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité » Jésus se déclare, dans cette prière au Père, comme « l’envoyé-pour-eux », « l’envoyé-pour-les-siens ». Le motif de sa venue est à trouver dans l’amour de Dieu pour les siens. Pour cela Jésus, en cette veille de sa passion et de sa mort, se ‘sanctifie-lui-même’ avec le but qu’eux aussi soient sanctifiés dans cette même vérité inoubliable du Dieu d’amour, que Jésus va manifester jusqu’au bout : ‘ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout’, ainsi l’évangéliste Jean avait-il caractérisé l’élan de Jésus en commençant la Passion au chapitre 13. Le but est clair : ‘afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. L’histoire qui est initiée ici en Jésus, se reproduira dans les apôtres ; eux aussi sont appelés à être sanctifiés dans cette même vérité, eux les témoins de Jésus.
Prions notre Père avec la prière de Jésus à son Père *** Notre Père, Père de tous les hommes, tu as confié ce ’ nom’ à ton Fils avec qui vit, demeurant en lui et lui demeurant en toi, afin qu’Il nous donne ce nom avec comme but : que nous soyons un comme Toi et ton Fils. Nous te sommes reconnaissants pour ce beau cadeau que tu fais de ta paternité pour nous, tous les hommes, comme tu la vis avec ton Fils
*** Jésus vient nous dire qu’il est avec nous, non pas un ‘avec’ de proximité, mais l’’avec’ de communion, même mission. Et il nous a gardé ‘un’ en ton nom, toi le Père de nous et nous les fils de toi.(pour la seconde fois il insiste que ce nom de Père c’est toi qui l’a confié à ton Fils, cela en dit la grande importance
*** Jésus te confie qu’il a veillé sur nous, afin que personne d’entre nous ne se perde, sauf celui de la perdition. Grand merci à toi : tu nous l’as envoyé, afin qu’il veille sur nous. Veiller selon ses dires est prendre soin de la maisonnée en donnant à chacun la nourriture dont il a besoin pour vivre Merci .
*** Jésus à présent vient à toi et il nous confie sa prière afin que nous soyons dans la joie qui est la sienne, la joie d’avoir accompli la mission. Sa joie la nôtre ! Et une joie en abondance. Encore merci pour sa venue.
*** Jésus nous a confié ta parole, celle d’un Père attentif au bien de ses enfants. La conséquence est que lui a été méprisé par’ ceux qui ne voient pas en toi un Père’. Pour nous, le mépris du monde nous attend
*** Père, Jésust’a prié afin que tu nous gardes du Mauvais. Nous avons cette confiance, lorsque nous te disons : »Ne nous laisse pas entrer en tentation » Voilà ta mission à laquelle tu demande notre apport
*** Jésus t’a prié de nous sanctifier dans ta vérité : chaque fois que nous manifestons ta présence en nos gestes et paroles, lorsque nous agissons alors que l’Esprit Saint vient rejoindre notre esprit humain. Viens !