Deutéronome 18, 15-20 : comment Dieu pouvait-il communiquer jadis avec son peuple, malgré la crainte qu’il inspirait alors ? Il le fit par l’intermédiaire des prophètes, dont Moïse est le « prototype », préfigurant la venue de Jésus. Leur rôle consistait à parler et agir de la part de Dieu et en son nom, à mettre le peuple en relation avec Dieu.
1 Corinthiens 7, 32-35 : les chrétiens de la première génération s’attendaient à un retour imminent du Seigneur et se demandaient s’il était encore opportun de se marier. Paul donne un conseil, non un ordre (« je ne veux pas vous prendre au piège »). La question de fond (qui nous concerne également en ce 21° siècle, car pour nous également la vie est brève), est de s’attacher « sans partage » au Seigneur et de lui plaire, ce qui n’est pas réservé aux célibataires. « Etre attaché au Christ sans partage. »
Marc 1, 21-28 : Jésus vient de commencer son ministère en manifestant l’irruption du Règne de Dieu, il vient de constituer le groupe de ses disciples. Aussitôt ce Règne de Dieu produit ses effets à travers les « signes » : il surprend, il étonne, et plus encore, il dérange les puissances du mal qui reconnaissent leur défaite. Tout le monde se pose des questions à son sujet. Sa Parole a autorité, elle libère de toute forme de mal (« il commande même aux esprits mauvais et ils lui obéissent »). Autorité qui est pouvoir de vie, comme à la création : il est donc Dieu. Les miracles sont signes qu’il est Dieu.
Homélie de Vénuste.
Arrivé à Capharnaüm, Jésus se rend à la synagogue le jour du sabbat et là, il enseignait. St Marc, dans l’évangile de dimanche dernier, avait dit que Jésus proclamait la Bonne Nouvelle. Il y a une nuance importante entre proclamer et enseigner. Proclamer, c’est faire une annonce rapide, comme un héraut qui bat le tambour, prend le haut-parleur et trouve la formule concise et précise pour dire la (bonne ou mauvaise) nouvelle. Tandis que enseigner, c’est prendre le temps d’exposer, d’argumenter, de susciter des questions, de prouver, de convaincre. Enseigner, c’est aller dans le fond des choses, approfondir ; c’est catéchiser. Catéchiser, c’est aider l’auditoire, au-delà des émotions, à faire ses choix, pour ou contre. La prédication de Jésus à Capharnaüm est une vraie catéchèse. Les gens en sont étonnés : il parle avec autorité. Pas comme les scribes. Voici une « journée-type » de Jésus : enseignement + guérisons.
L’extrait d’aujourd’hui raconte le premier miracle de Jésus dans l’évangile selon St Marc. Selon un procédé littéraire bien connu, Marc a voulu résumer toute l’action et tout l’enseignement de Jésus dans cette première prise de parole de Jésus à la synagogue et dans l’accomplissement de son premier miracle. L’évangéliste nous offre là une icône de Jésus, comme ces icônes orientales qui représentent le Christ, le livre des Ecritures dans une main pour nous enseigner, l’autre main levée et le regard puissant pour chasser les démons. L’œuvre de Jésus se résume à ces deux choses : enseigner et triompher (libérer) du mal. Enseignement et exorcisme vont de pair, chez Jésus, dans ce sens que le meilleur des enseignements est l’action, la vraie, celle qui libère l’homme de toutes les formes du mal.
L’évangéliste Marc ne rapporte pas le contenu de l’enseignement que Jésus a donné ce jour du sabbat : nous sommes au début de son évangile, nous aurons le temps d’en savoir plus sur les discours de Jésus (d’ailleurs Marc relate rarement le contenu de l’enseignement de Jésus, car pour lui le meilleur enseignement, c’est dans l’action, ce sont les actes qui dé-voilent, c-à-d enlèvent le voile sur l’identité de Jésus), c’est dans l’effet que ça produit. Ce qui importe pour le moment, c’est de savoir que Jésus a fait une immense impression, alors qu’à ce stade, il n’est qu’un nouveau venu, sans aucun mandat des autorités religieuses. Les gens étaient habitués à écouter les scribes qui ne faisaient que répéter ce qu’ils avaient appris de leurs rabbis, qui se disputaient sur les mots, ergotaient sur les prescriptions de la Loi et avaient fini par désamorcer la puissance de la Parole de Dieu. En écoutant Jésus, l’auditoire remarque tout de suite la différence, dès le premier jour de la prédication de Jésus. Le mot autorité vient deux fois: « … il enseigne en homme qui a autorité… Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! »
Est-ce que Jésus dit autre chose que les scribes ? La doctrine est pratiquement la même, ses paraboles n’étaient pas une nouveauté, les exemples tirés de la vie courante non plus. Mais la façon de le dire est tout à fait différente. Ce n’est plus quelqu’un qui répète ce qu’il a entendu de la tradition, ce ne sont pas les mots des autres, ce ne sont pas des mots uniquement (prêchi-prêcha : le ronron habituel des commentaires et des pieuses considérations, des rappels moralisateurs, culpabilisants et tatillons, à coup de citations des rabbins illustres qui les avaient précédés, sans rien apporter de nouveau). Les scribes se souciaient avant tout d’expliquer la lettre du texte sur la base des commentaires reçus de leurs maîtres ; ils commentent la loi. Jésus, au contraire, c’est le législateur lui-même qui parle, en son propre nom, et sa parole est puissance en actes (les miracles = les signes), pour la joie des foules qui s’en émerveillent. Il y a deux façons de parler de l’autorité : quelqu’un a l’autorité de par ses charges et responsabilités (comme les scribes), mais autre chose celui qui fait autorité, parce qu’il en impose par lui-même, comme Jésus.
« Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » La parole de Jésus est un ordre sec, cinglant, pour les êtres surnaturels qui obtempèrent tout de suite. Faire taire, plutôt que discuter et contredire ou parlementer. Sa parole est aussi efficace que celle par laquelle le monde a été créé. Son autorité est pouvoir de vie et victoire sur les mauvais esprits. Que sont ces esprits mauvais ? Les évangiles parlent souvent de « possession du diable ». Les contemporains de Jésus n’avaient pas l’esprit cartésien comme nous ; pour eux, tout désordre dans l’organisme, tout désordre dans la société, c’était l’œuvre du démon, comme tout ce qui aliène l’homme et le tient prisonnier des forces du mal (de nos jours aussi, quand quelqu’un est habitée par une violence insensée, nous disons qu’il est possédé). La maladie quelle qu’elle soit, avant d’être considérée comme un simple phénomène naturel, a été attribuée, à l’époque, soit à Dieu comme une punition du péché, soit à des êtres invisibles, les démons, acharnés à faire mal. Dans l’évangile, ces forces du mal sont personnalisées, elles parlent, elles font violence sur ceux qu’elles rendent malades. Dans l’extrait d’aujourd’hui, elles reconnaissent Jésus, elles se savent menacées et désormais impuissantes face à sa puissance, elles annoncent elles-mêmes leur défaite, reconnaissant elles aussi l’autorité de Jésus : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? » Jusque là elles régnaient en maîtres, sûrs de leur pouvoir au plus profond de l’homme, et voilà leur domination qui chancelle et va s’écrouler ; elles ont trouvé leur maître. Le démon nomme Jésus : « Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu » (la sainteté est une des prérogatives de Dieu ; c’est l’extrême contraire de l’esprit « impur »). Nous voyons tout au long de l’évangile que ce sont les esprits mauvais (« impurs ») qui, les premiers, font les plus belles déclarations sur Jésus, mais ce n’est évidemment pas une profession de foi, même si c’est une déclaration exacte, puisqu’ils ne suivent pas Jésus, ils luttent contre lui. Comme quoi, il ne suffit pas de (savoir) re-connaître…
« Silence ! Sors de cet homme. » Cet homme représente toute l’humanité. Jésus ne discute pas avec l’adversaire qu’il doit déloger du cœur de l’homme : sors de cet homme, parce qu’il n’y a que moi pour habiter les cœurs. N’est-il pas venu pour libérer l’humanité de tout ce qui l’entrave ? Il n’est pas venu exposer une doctrine uniquement, il est plus qu’un prophète, il est venu remettre l’homme debout, lui donner la joie parfaite avec la vie éternelle, après avoir détruit, dit St Paul, tous les ennemis, le dernier ennemi étant la mort. C’est cela qui fait la différence entre Jésus et les scribes. Pas seulement avec les scribes, mais aussi avec tous les prédicateurs, tous les sages de l’humanité, tous les fondateurs de religions. Yeshoua : Jésus sauve, libère, donne vie, comble de joie le cœur de l’homme. Si nous le suivons, si nous l’avons choisi (c’est lui qui appelle, mais nous faisons le choix de dire oui), ce n’est pas pour sa doctrine principalement, c’est parce qu’il nous guérit, nous libère, nous rend humains et saints.
Qu’avons-nous fait de la parole de Jésus ? Une simple doctrine, une philosophie de vie, qu’on évalue selon les hiérarchies des valeurs et les critères humains et qui serait, par conséquent, à prendre ou à laisser, comme n’importe quelles paroles de nos proches, de nos médias ? Un élément culturel et folklorique ? Un ensemble de préceptes moraux qui enferment les consciences en les culpabilisant ? S’il en est ainsi, ne soyons pas étonnés de ne pas y trouver notre bonheur et de ne pas rencontrer accueil chez nos contemporains. Car nous avons désamorcé la puissance de la Parole de Jésus qui ne donne plus sa mesure en nos vies, en nos sociétés. C’est à se demander si vraiment nous voulons être libérés des forces du mal qui habitent notre nature et notre société, si nous n’en sommes pas complices ! Car nous n’avons pas tellement envie d’être libérés, comme ces otages qui, paraît-il, arrivent à un stade de leur captivité où ils composent et collaborent avec leurs ravisseurs (ledit syndrome de Stockholm).
Laissons la puissance de Jésus opérer des miracles en nous. Sans elle, nous risquons de rester « aliénés », littéralement autres que nous-mêmes, habités (« possédés ») par des forces mal définies mais qui nous enchaînent sous une réelle domination. Avec la Parole de Jésus, nous serons nous-mêmes, totalement libres et épanouis. Laissons Jésus visiter les profondeurs de notre âme et interpeller nos esprits mauvais, c-à-d tout ce qui nous empêche de vivre en enfants du Père, en nous maintenant loin de lui et par conséquent loin de toute vie, de toute joie parfaite. Laissons-le nous enseigner avec autorité pour nous guérir de nos résistances, de nos peurs, de nos angoisses, de nos penchants à la violence et au péché. Ne nous (à lui non plus) cachons pas nos blessures et maladies physiques, psychologiques ou spirituelles. Il est notre Sauveur, notre Libérateur, le seul. Qui es-tu, Jésus, pour moi ?
Commentaire de Père Jean.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé de son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non comme les scribes.
Or il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : «Que nous veux-tu, Jésus ‘de Nazareth’ ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu ». Jésus l’interpella vivement : « Sors de cet homme ». L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent « . Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Aussitôt après avoir appelé ses premiers disciples, voilà qu’on les retrouve. En saint Marc ils sont toujours avec Jésus non pas que Jésus a besoin d’eux mais afin qu’ils soient les témoins oculaires des faits et gestes de Jésus depuis le début. L’étymologie du mot disciple : ‘celui qui se laisse enseigner’( en latin discere) : laissons Jésus nous enseigner (docere)! Nous écouterons le tout premier ‘enseignement’ qui résumera tout le message de Jésus. Jésus Sauveur du Monde en chassant l’esprit impur et insufflant l’Esprit Saint
Jésus entre dans Capharnaüm, ville située au bord du lac à la croisée de 2 caravanes, l’une nord- sud, l’autre est-ouest : là il y a du commerce, et donc de l’argent et donc tout ce qu’on peut acheter avec l’argent : Capharnaüm une ville peu recommandable ! Pourtant Jésus va s’y établir pour révéler pour quel public il est aussi envoyé par le Père. Aussitôt (le mot se retrouve rien qu’au chapitre 1ier de Marc neuf fois) signifie : il n’y a pas de temps à perdre pour entamer la mission avec ses disciples. C’est un jour de sabbat, le jour où Dieu s’est ‘reposé en admirant l’œuvre de la Création et l’a appréciée, le jour où les juifs se réunissent à la synagogue pour écouter Dieu parlant à son peuple. Mais la Parole annoncée par les scribes experts en Ecriture à partir des stalles leur réservées, y croient-ils vraiment ?La Nouveauté est que Jésus n’étant ni scribe ni formé pour enseigner, se met à enseigner de sa place au sein de l’assemblée. Ce qu’il enseigne, Marc ne le précise pas car il n’est pas friand de longs discours mais plutôt fin observateur des faits et gestes de Jésus.( Le premier bref discours de Jésus avait été : « les temps sont accomplis, le Royaume de Dieu est tout proche, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle »). Laissons-nous nous enseigner par Jésus en observant ce qu’il fera. Son ‘enseignement’ frappe les auditeurs parce qu’il ‘parle’ avec autorité, à la différence des scribes qui ânonnent leur enseignement qu’ils savent par cœur. J’aime bien le mot ’autorité’ qui évoque le mot ‘auteur’, celui qui apporte un supplément de connaissance ou mieux un supplément d’être (augere en latin est faire grandir d’où autorité) alors que le mot grec utilisé par Marc est ‘exousia’, ‘ousia’ étant l’essence, le plus intime de soi,et ‘ex’ : cette intimité on la fait sortir, c’est du vécu : en français on dira que Jésus ‘marque’ ses auditeurs (que nous sommes présentement !)
Dans l’assemblée il y a un homme tourmenté par un esprit impur. Dans l’Ecriture il y a deux esprits : l’esprit pur et l’esprit impur. Voire trois esprits car il y l’esprit humain qui se laisse envahir par l’esprit impur ou se laisse imprégner de l’esprit pur. L’esprit pur est celui de Dieu, l’Esprit Saint dont nous sommes imprégnés lors du baptême, l’esprit qui en toute limpidité nous introduit dans le regard de Dieu avec la clarté semblable à celle du soleil. On voit la vraie réalité des choses avec grande justesse. Exemple : je vois un frère en chaque homme, Face à cet Esprit Saint il y a l’esprit impur qui provoque une opacité qui ne nous permet pas de voir le vrai sens des choses et de la vie. Une image de cette opacité : alors que par un soleil radieux le paysage prend un relief et un coloris combien vivant, le ciel encombré de nuages nous donne l’image d’une nature morte. L’esprit impur nous couvre à telle enseigne qu’on ne voit plus le soleil de Dieu et nous fait dire qu’il n’y a pas de soleil aujourd’hui, qu’il n’y a plus de soleil du tout, ni de Dieu du tout. Le monde se fourvoie dans cette obscurité. On n’y voit plus clair, on est cloué sur place. L’esprit pur est celui nous donne la joie de vivre ce à quoi nous sommes appelés par Dieu, partager son bonheur d’aimer, tandis que l’esprit impur nous fait occulter cette lumière et nous fait écarter Dieu de notre vie.
On voit que dans ce premier récit tout est dit ; pourquoi Jésus est-il venu ? Pour nous sauver ce qui veut dire nous libérer de l’esprit impur asservissant, pour vivre de l’Esprit Saint en harmonie avec Dieu qui nous donnes les autres à aimer pour ensemble, Lui et nous, veiller chacun à l’avenir de notre terre.
L’homme tourmenté par l’esprit impur, c’est à dire ‘humanité en tant que subjuguée,, possédée par les forces du mal dit : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? es-tu venu nous perdre ? » Remarquez qu’ils disent ‘Jésus de Nazareth’ avec un mépris certain, alors que l’esprit impur dira : tu es le saint de Dieu. Deux fois nous au pluriel : l’homme fusionné à l’esprit impur. Ensuite c’est au singulier : « Je sais qui tu es, le Saint de Dieu (celui qui authentifie Dieu pour ce qui il est le Dieu-Amour. » Cette dernière phrase est prononcée par l’esprit impur, l’homme prend ses distances face à l’esprit impur : Jésus dira :« Sors de cet homme » car il a bien saisi que ce n’est pas l’homme qui a parlé mais seulement l’esprit impur. L’homme dans son fond n’est pas ainsi, c’est le mal qui le tien possédé. Je repense à la parole de Jean le Baptiste : ‘Jésus est bien l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde’ et non celui qui vient enlever le pécheur du monde. C’est pour cela qu’il est à Capharnaüm ! Dernière manifestation de l’esprit impur : il fait entrer l’homme en convulsions, autre image pour la conversion qui est le moment de convulsion pénible pour trouver la joie de la rencontre avec Dieu et les autres. L’esprit impur sortit ! Victoire de Jésus annonciatrice de la victoire de la Résurrection : j’ai vaincu le monde. Image de toute réconciliation
Vient alors la réaction de la foule dans la synagogue et la nôtre à l’écoute de Jésus. D’abord stupeur, incompréhension devant l’œuvre de Dieu qui pardonne, mais immédiatement partagée au sein de la communauté où ils se parlent les uns aux autres : c’est là notre mission d’échanger que Dieu est pour les hommes et que nous les hommes sommes les uns pour les autres, des frères. Un enseignement nouveau ! pas question d’ânonner un savoir sans y croire, comme les scribes. Il commande aux esprits impurs et ceux-ci lui obéissent . L’esprit impur, celui du mal est sorti du monde. Cette renommée doit être répandue aujourd’hui encore et plus que jamais : Jésus vient nous sauver, ôter de notre esprit l’esprit du mal et il vient nous apporter l’esprit pur, l’Esprit Saint. La Bonne Nouvelle. Dieu veut que nous vivions de sa vie.
A retenir de ce premier récit pour en vivre. **** En tant que disciples sommes-nous prêts à témoigner du salut que Jésus apporte dans ce récit : la victoire sur le mal et le partage de la vie de Dieu en nous ? Jésus, traduit de l’araméen signifie Dieu sauve. Je repense à la prière orthodoxe qui reprend le nom de Jésus indéfiniment. **** Jésus toujours vivant car vivant en son Père vient à nous, à moi pour me libérer de mon asservissement qui met mon ego en valeur (est-ce que j’entends sa parole : « Sors de cet homme ! » et ensuite nous imprégner de son Esprit. **** Le rappel de ce récit ne pourrait-il pas être une occasion de se réjouir que Jésus nous a marqué par son enseignement en mettant en exergue la réconciliation qui est prise de distance face au mal et imprégnation de l’Esprit en nos esprits ? **** Joie de parler les uns aux autres grâce à l’Esprit de notre foi en Jésus qui fait la merveille que nous trouvons notre vraie identité de disciples de Jésus : l’essentiel du chrétien est la confiance en Dieu manifesté en Jésus, plus que les rites et la morale que les scribes savent dans leur casuistique.