1 Samuel 26, 2… 23 : force et grandeur d’âme de David qui se refuse à porter la main sur le roi Saül à sa merci, alors que ce dernier le pourchassait pour le tuer. David refuse de prendre sa revanche, alors qu’il en avait l’opportunité (l’occasion). Ce n’est pas encore l’amour des ennemis, comme l’évangile le demande : il s’agit tout simplement d’un sentiment de respect mêlé de terreur envers le roi, l’oint du Seigneur, avec la peur d’une vengeance divine automatique au cas où on porterait la main contre l’élu de Dieu.
1 Corinthiens 15, 45-49 : St Paul répond à la question : « comment serons-nous à la résurrection ? » Nous serons à l’image du Christ ressuscité, le nouvel Adam. Le 1er Adam était pétri de terre (« le terreux ») comme nous actuellement, le nouvel Adam est spirituel et comme lui nous serons « spirituels ». En appelant Jésus le « nouvel Adam », Paul reconnaît en lui « le premier ressuscité », le premier d’une nouvelle humanité, que nous sommes destinés à suivre pour avoir la résurrection et la vie éternelle.
Luc 6, 27-38 : « … comme votre Père est miséricordieux ». Aimer jusqu’au bout, aimer comme Dieu, cela signifie aimer jusqu’à aimer son ennemi, à prier pour le persécuteur, à tendre l’autre joue quand on reçoit la gifle. C’est cela qui doit marquer la différence entre les chrétiens et les autres. Ce n’est pas une leçon de philanthropie, ce n’est pas une leçon de morale : c’est un acte de foi. Dieu est notre modèle, la référence suprême : nous avons à lui ressembler, à être « parfaits » comme le Père céleste est parfait, et alors, au lieu de chercher à assouvir la vengeance, nous rechercherons le pardon, la réconciliation et la paix.
Homélie de Vénuste.
Aimer nos ennemis et faire du bien à ceux qui nous haïssent, présenter la deuxième joue à celui qui vient de nous gifler sur la première, laisser emporter son manteau par celui qui nous a déjà dépouillé de notre tunique, prêter de l’argent à celui que nous sommes sûrs et certains qu’il ne nous le remboursera pas, continuer à saluer celui qui nous croise avec mépris… Voilà des comportements tout à fait aux antipodes du sens commun et de la pratique courante… de l’humainement raisonnable. Et c’est ce que Jésus édicte comme nouvelle loi. Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
En fait Jésus n’est pas le premier ni le seul à parler de l’amour de l’ennemi (l’A.T. n’en parle pas, tout au plus demandait-il de secourir l’ennemi dans la détresse). C’est le sommet de la pédagogie de Dieu qui a éduqué l’humanité. Au départ, comme on peut le lire dans la Genèse (l’histoire de Lamek qui tue pour une simple égratignure), la vengeance était la loi de la jungle et était disproportionnée à la faute. Puis il y a eu la loi du talion qui marqua un réel progrès : si on te crève un œil, tu te contenteras de crever un œil au coupable et pas plus ; c’était justice. Mais à ce rythme, disait le Mahatma Gandhi, si on applique la loi du talion « œil pour œil », le monde entier serait borgne ! Il fallait casser cette spirale de la vengeance, au moins jusqu’à un certain point : au moins éviter de croiser son adversaire pour éviter de croiser le fer, qu’on en vienne aux mains (le duel, au Moyen Age, était une obligation pour « laver l’affront dans le sang », pour venger l’honneur bafoué de la famille).
Jésus ne demande pas seulement d’éviter la bagarre, de garder les distances par rapport à ceux qui nous ont fait du tort. Il demande de faire le bien pour l’ennemi qui nous fait du mal, souhaiter le bien pour celui qui profère des malédictions contre nous, prier pour celui qui se répand en calomnie contre nous. Pas seulement éviter le mal, mais encore poser des gestes positifs, avec bienveillance et magnanimité. Jésus donne trois arguments. Un argument de bon sens d’abord : si vous aimez ceux qui vous aiment et uniquement ceux-là, si vous ne faites du bien que parce qu’en retour on vous rendra la pareille, qu’est-ce que vous faites de mieux que les pécheurs. Le deuxième argument (qui est le premier dans le texte) c’est ce qu’on a appelé la règle d’or : « ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux » ; là encore Jésus a une formule positive, car on disait plutôt qu’il faut éviter de faire ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Il faut savoir se mettre dans la peau de l’autre : si vous-même vous êtes coupable, vous souhaitez l’indulgence et le pardon, alors il faut être indulgent pour les autres. Le troisième argument constitue l’originalité de Jésus et donc du christianisme, c’est la motivation : comme le Père est miséricordieux, vous, ses enfants, soyez miséricordieux. Tel père, tel fils. C’est au pardon qu’on vous reconnaîtra comme les enfants du Père. C’est un peu l’exemple de David (dans la première lecture) qui n’a pas voulu porter la main sur l’oint du Seigneur (David avait peur de commettre un sacrilège qui aurait entraîné automatiquement le courroux de Dieu et par conséquent une punition de ce sacrilège). Tout homme est enfant de Dieu, on ne peut donc pas se permettre de le toucher pour lui faire mal, même si la loi humaine en donne le droit. Car la justice des tribunaux légifère certaines vengeances : Martin Luther disait que les propos de Jésus ne peuvent pas être appliqués à l’hôtel de ville où doit fonctionner la justice et la police.
On peut ajouter un quatrième argument : nos réactions nous condamnent, dans ce sens où « la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ». Autrement dit, nous serons traités comme nous traitons les autres : si nous faisons montre de sévérité, la même sévérité sera observée à notre endroit. C’est dire que, dans la prière du Seigneur (le Notre Père), nous nous condamnons, puisque nous demandons à Dieu de nous pardonner dans la même mesure où nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Heureusement que Dieu ne s’aligne pas à nos manières humaines d’agir !
Car le pardon est divin. Jésus place la barre très haut. Lui qui disait qu’il ne suffit pas d’aimer le prochain comme soi-même, mais plutôt l’aimer comme Dieu nous aime, voilà qu’il nous dit de pardonner comme Dieu pardonne. Le pardon chrétien n’est pas de la faiblesse : dans nos sociétés, le fait de ne pas se venger est perçu comme de la lâcheté de « dégonflés », incapables de se faire justice, de défendre leurs droits (on doit montrer de quel bois on se chauffe ! il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds !). Le pardon chrétien est de loin supérieur aussi à la non-violence (style Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela) qui peut être une façon de faire plier l’autre. Le pardon chrétien est le sommet de l’amour, la mesure débordante de l’amour.
Le pardon est divin, pas facile du tout ; c’est déjà difficile d’aimer ses amis. Et pourtant c’est une béatitude : St Luc nous donne cet enseignement après ses béatitudes, comme une suite logique. Et c’est vrai : heureux qui sait pardonner, même l’impardonnable. Heureux qui pardonne, comme Dieu, sans attendre d’abord les excuses, sans non plus poser des conditions. Beaucoup de personnes souffrent de ne pas savoir pardonner ou de ne pas savoir recevoir le pardon. Et pourtant le pardon libère, apaise, réconcilie, tandis qu’entretenir la haine, c’est comme entretenir un poison qui ronge le cœur de celui qui ne veut pas pardonner et cherche à se convaincre qu’il a raison de ne pas pardonner.
Jésus ne demande pas de subir passivement la violence et de la nourrir ainsi. Quand un serviteur du grand prêtre l’a giflé, il a cherché le dialogue. Sur la croix il demande le pardon pour ses bourreaux. Ce qu’il demande, c’est d’amener l’adversaire à de meilleurs sentiments, de réveiller chez l’autre ce qu’il a de bon en lui, le désarmer par notre bonté… et le sauver ainsi de son péché. Au Rwanda, des veuves apportent à manger à ceux qui ont tué leurs maris et les ont ainsi aidé à faire une démarche de repentance ! Le mari d’une victime des attentats de Bruxelles en mars 2016 a publié un témoignage sous le titre « Le djihad de l’amour » (l’amour et le pardon plutôt que la haine et la vengeance).
Que retenir comme leçon pour nous aujourd’hui ? Inverser la tendance dans nos sociétés où la violence fait la loi. Nos violences qui sévissent même sur les terrains de sport, dans les écoles. Nos violences verbales à la maison. Aimez vos ennemis. Ne vous laissez pas miner par la haine. Faire l’expérience de la force du pardon qui libère aussi bien la victime que son bourreau : la plus grande victoire n’est pas de briser ni d’anéantir son adversaire, c’est plutôt de le retourner pour en faire son allié, ce que n’a jamais réussi la violence ; la force de l’amour, c’est qu’elle est capable de convertir le cœur le plus dur. Le plus fort n’est pas celui qui est « du bon côté de l’arme » : c’est celui qui fait le premier pas vers le dialogue, vers la négociation, vers la réconciliation, surtout quand c’est lui la victime. Le plus fort, c’est celui qui va tout faire pour rendre la confiance trompée, restaurer l’amitié trahie. Aimer, aimer sans mesure, aimer jusqu’au bout. Ayons l’audace et le courage du pardon. Nous avons certainement une personne à qui nous avons refusé un mot de pardon, offrons-le sans tarder… Avons-nous pensé qu’il y a, sûr et certain, beaucoup de chance (ou de risque, c’est selon) de passer toute l’éternité avec quelqu’un à qui nous avons refusé la main ici sur terre ? C’est ce que j’aimais dire dans certaines homélies au plus fort du génocide au Rwanda : celui qu’on tue, on l’envoie devant, là où on espère arriver à sa propre mort, et la victime sera à l’accueil, elle sera le compagnon pour l’éternité !
Soyez miséricordieux, comme votre Père des cieux. Voilà l’unique raison. Toute autre considération serait un calcul humain : pour bénéficier soi-même du pardon de Dieu (« la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous »), pour éviter toute surprise désagréable dans l’au-delà, que sais-je encore…
Le pardon est dans la même ligne que l’amour universel. Il y a des personnes qu’on aime naturellement ; aimer selon le Christ c’est étendre son amour à tous les hommes (même à ses ennemis), les aimer comme ceux que l’on aime spontanément, au-delà du raisonnablement humain. Merci, Seigneur, pour tout pardon donné et pour tout pardon reçu.
Justice et pardon ? Est-ce qu’un crime est pardonnable ? Le pardon n’entrave pas la justice qui doit suivre son cours, mais la victime fera sa déposition au tribunal sans haine dans le cœur… pour qu’éclate la vérité des faits et que justice soit faite.
Pardonner n’est pas oublier.
Commentaire de Père Jean.
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je le dis à vous, qui m’écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. A celui qui frappe sur une joue, présente l’autre joue. A celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour que l’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui vous sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira de mesure pour vous ».
C’est la suite immédiate des béatitudes selon saint Luc : Heureux vous les pauvres, vous les affamés, vous qui pleurez, vous quand les hommes vous haïssent : dès à présent vous êtes heureux du bonheur que Dieu connaît d’aimer tous les hommes sans exception, en étant solidaire de celui qui est pauvre, a faim, pleure, dit du bien, bafoué par l’autre. De l’opium pour le peuple : bonheur plus tard alors que maintenant il doit pâtir d’être en manque de tout? Non, non : Luc, face au monde ambiant des grecs et romains, où la ‘réciprocité’ agressive est monnaie courante : ‘la vengeance à tout prix ‘; face au monde juif dont la réciprocité magnanime est limitée à ceux de son peuple, dit le bonheur de Dieu de ne pas être exclusif, mais solidaire de tous…Jésus explicitera un jour son message original et capital en la parabole du bon samaritain. Ici en 1.quatre impératifs, 2. trois exemples de non–violence et 3. objections amenant la répétition de l’impératif initial. Attention : Jésus parle à ses disciples. Sa première parole est : «A vous qui m’écoutez » Il y a lieu de l’écouter, entendre avec son cœur.
En 1. Les impératifs aux disciples exposés à la malveillance du monde :« aimez vos ennemis » : d’un amour qui n’est ni l’eros l’amour passionnel, ni la philia l’amour-affection, mais l’agapè l’amour absolu de bienveillance totale, celui que Dieu pratique : Lui est le ‘bienfaisant’, le ‘bénissant’ en disant du bien, et le priant l’homme de partager son bonheur d’aimer. 1. A nous d’aimer nos ‘ennemis’, ceux qui sont ‘inamicaux’ envers nous. 2. A nous de faire le bien (en grec faire le beau ! )‘vis-à-vis à ceux qui nous haïssent (en grec misein qu’en retrouve dans le misanthrope, misogyne, peut-être moins fort que la haine : celui qui n’a pas besoin de la compagnie des hommes ou des femmes) 3. A nous de souhaiter le bien (en grec : dire du bien – relever le bien qu’on y découvre) face à ceux qui nous maudissent : être donc des ‘bien disant’ 4. A nous de prier pour ceux qui nous calomnient (en grec : prier ‘à propos (peri) de’ ceux-là Voilà quatre impératifs, où Jésus nous ‘recommande’ de répondre par l’inverse à l’hostilité d’autrui.
En 2. Trois exemples de non-violence : 1.A qui te frappe sur une joue, tendre l’autre. 2. A celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 3. A quiconque qui te demande, et qui prend ton bien ( !), donne et ne le réclame pas. Voilà trois exemples qui nous éclairent sur ce que Jésus appelle la non-violence : à nous de trouver des exemples dans notre vécu ! Et Jésus termine par un adage, une règle d’or dont l’essentiel se retrouve dans beaucoup de religions, mais qui de la bouche de Jésus en conclusion de ce que nous venons de lire, prend une tonalité différente : « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux ». Ce que nous voulons pour nous, c’est le ‘bien de se savoir être aimé reconnu’ ! Dans le livre de Tobie de l’Ancien Testament, on retrouve comme conseil donné par son père à Tobie : « ce que tu ne veux pas qu’on te le fasse à toi, ne le fais pas à d’autres » La différence en Jésus est le caractère positif : faire du bien qui importe pour être heureux (dans le confucianisme 5ième avant Jésus: « Ce que tu ne souhaites pas pour toi, ne l’étends pas aux autres »).Retenons la règle d’or de Jésus qui nous invite, non pas uniquement à ne pas haïr, mais à aimer.
En 3. Trois objections qui contestent l’application limitative de la réciprocité dans les relations humaines. « Si vous aimez, ceux qui vous aiment, les pécheurs en font autant, ils aiment leurs amis ; si vous faites du bien à ceux qui vous en font, les pécheurs en font autant ; si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, les pécheurs en font autant ! Au contraire de ces pécheurs : aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande : la récompense non une compensation pour ce que nous avons faite comme dans la relation salariale, mais bien vous serez dans la joie, ce faisant ! Ayant au cœur le souci de partager largement votre amour. En fait , la joie que le Père éprouve pour tous ses enfants sans exclusive : vous serez les fils du Très Haut. Car lui est 1. bon pour les ingrats et les méchants, 2.il est miséricordieux (il est le cœur qui nous tire de notre misère), à vous de l’être. 3. Il ne juge pas car pour lui juger c’est de nous sauver ! et 4. ne condamne pas et vous en ferez l’expérience !. 5. Pardonnez et vous serez pardonnés. Au futur ? Non dès à présent ; l’aujourd’hui en Dieu est tant le passé que le présent et que l’avenir.
Récapitulatif de Jésus en Luc ! « Donnez, et on vous le donnera : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui vous sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira de mesure pour vous »
*Quelque examen de conscience à faire par chacun, toujours en dialogue avec Jésus
Jésus, je t’entends dire : « vous qui m’écoutez » : je t’ai écouté, mais serais heureux d’entrer en dialogue avec toi. Les impératifs : Aimer, pas d’abord des sentiments, mais un engagement à donner le bonheur de vivre. Tu parles des ennemis : en ai-je ? ou tout au moins : des gens inamicaux : les faire vivre ! Tu parles de qui me haïssent : en ai-je ? tout au moins de ceux qui me mésestiment.. Tu m’invites à prier en incluant dans le ‘périmètre’ de ma prière ceux qui me calomnient ? En ai-je ? Je ne veux pas le savoir, mais je prie pour eux
La non-violence : exemples outranciers qui font réfléchir. Qu’est-ce que présenter l’autre joue (Jésus, lors de ton procès, on te frappera au visage et tu ne présentes pas l’autre, mais ta non-violence est de poser la question : pourquoi me frappes-tu ? ‘Manteau pris, laisser la tunique : et toi on te vole ton message d’amour comme en contradiction avec la loi juive, et tu es prêt à donner ta vie sur la croix pour révéler la démesure de l’amour de Dieu pour nous. ‘Celui qui demande mais pour sournoisement le prendre : cela nous arrive sans doute, mais toi tu ajoutes de ne pas réclamer’. Ta règle d’or si bien vécu dans ta vie grâce à la présence de l’Esprit qui vient éclairer ton esprit humain pour discerner l’application au fil des jours de ta vie si bien relatée en cette règle : « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux ! » Merci de nous l’avoir donnée ! Envoie ton Esprit afin que nous en discernions la pratique. Les objections contestant l’application restrictive de la réciprocité. Comme les pécheurs (infidèles) en font autant : 1.aimer ceux qui les aiment ! 2. Faire du bien à ceux qui vous en font ! 3.prêter, oui en espérant un retour ! Y a-t-il en moi un ‘pécheur’, dont tu parles qu’il n’en font pas autant ? Et être bon ? Etremiséricordieux ?pas juger ?pas condamner ?pardonner ?Quelle mesure ? Tassée ?
7° t.o. – c Luc 6, 27-38