2 Chroniques 36, 14… 23. Ce livre est l’un de ceux qui veulent faire l’histoire sainte. C’est une chronique mais à la manière d’une relecture spirituelle des événements. La clé de cette relecture est la foi en la rétribution divine : désobéir à la loi de Dieu attire les malheurs, alors que lui obéir assure la faveur divine et la réussite. Ainsi la terrible épreuve de l’exil à Babylone n’a pas d’autre explication que l’impiété de tout le peuple, chefs des prêtres en tête : « tous les chefs des prêtres et le peuple multipliaient les infidélités », « profanaient le temple de Jérusalem consacré par le Seigneur », « méprisaient ses paroles et se moquaient de ses prophètes ».

Ephésiens 2, 4-10 : dans l’A.T. déjà, Dieu ne punit pas selon le péché de l’homme. Dieu est riche en miséricorde et il donne royalement sa grâce. Le terme « grâce » signifie don gratuit et pas du tout mérité. D’où la sempiternelle question : qu’est-ce qui nous vaudra le salut, est-ce la foi ou les œuvres ? Pour St Paul, « c’est bien par grâce que vous êtes sauvés ». En fait, les « œuvres » ne sont pas à revendiquer comme source de salut, mais à produire comme fruit du salut déjà reçu et accueilli dans la foi. Loin de prêcher la passivité du chrétien, St Paul prêche la foi active : si on a vraiment la foi, elle devient alors une force qui pousse à faire de bonnes œuvres. Le chrétien ne s’engage pas à de bonnes œuvres pour avoir le salut, pour être récompensé, mais parce que la grâce en lui, comme un bon arbre, porte des fruits.

Jean 3, 14-21 : cet extrait fait partie de l’entretien de Jésus avec Nicodème et se réfère à l’épisode du désert quand le peuple sortit d’Egypte, qu’il passa 40 longues années au désert, tellement longues qu’ils murmuraient et se révoltaient contre Dieu et contre Moïse. Pour châtier leur péché, Dieu envoie des serpents à la morsure mortelle ; mais il indique également l’antidote : il ordonne à Moïse de forger un serpent de bronze, de l’élever sur un bâton au-dessus du peuple, de sorte que celui qui était mordu mais qui regardait ce serpent de bronze, était sauvé de la mort. Jésus se compare à ce serpent de bronze qui redonne vie. Lui aussi sera élevé sur le bois, le bois de la croix. Et quiconque regardera vers lui avec un regard de confiance et d’espérance, sera sauvé et aura la vie éternelle.

Homélie de Vénuste.

A mesure que nous approchons de la fête de Pâques, les lectures de la liturgie nous montrent le Christ bien conscient de ce qui va lui arriver et qui prépare ses disciples à l’événement. Ou plutôt les textes sont une catéchèse des disciples qui ont vécu l’événement et se rappellent des paroles de Jésus qui en révélait le sens avant que cela n’arrive. Car les apôtres n’ont pas enregistré la mort de Jésus comme un simple fait divers, ou à la manière des administrations qui tiennent des registres des décès, ou à la manière de l’histoire qui enregistre une date et basta ! La mort de Jésus a un sens pour toute l’humanité ; la catéchèse, l’annonce (kérygme), l’évangélisation ont justement pour objectif d’en montrer la portée : elle a été le moyen paradoxal choisi par Dieu pour donner la vie à tout homme.

St Jean nous donne ici les mots-clés, les grands thèmes de son enseignement : Fils de l’homme, élever,  donner, croire, aimer, lumière, ténèbres, vérité, jugement. Jésus parle de sa mort en partant de l’épisode des serpents aux morsures mortelles lors de la traversée du désert. Les Hébreux avaient dû faire face à la morsure de ces serpents et ils avaient pris cette tragédie pour une punition de leurs révoltes et murmures incessants ; aussi se tournent-ils vers Yahvé qui demande à Moïse de forger un serpent en bronze, de l’élever sur une hampe, de manière à ce que toute personne qui serait mordue, puisse lever le regard vers le serpent de bronze et être guérie. Ce regard est l’expression d’une grande confiance. Jésus sera élevé sur le bois, lui aussi, de manière à ce que toute personne qui veut le salut, puisse le « contempler » (regarder en langage biblique, c’est adorer) en toute confiance et être sauvée. St Jean a été frappé par cette comparaison, lui le seul disciple qui sera au pied de la croix et lèvera les yeux vers celui qui fut « élevé » sur la croix. “Ils lèveront le regard vers celui qu’ils ont transpercé”.

Nous avons ici toute une théologie de la croix. Souvenons-nous que, au départ, la croix signifie la mort, l’échec, l’humiliation, l’anéantissement : supplice suprême, la croix était réservée aux plus grands criminels, aux derniers des derniers ; aucun romain, même le plus crapuleux, ne pouvait y être soumis… Comprenons le choc des apôtres, dans un premier temps, de voir leur maître soumis à cet opprobre. Comprenons la croix, dans un deuxième temps, illuminée par la gloire de la résurrection. C’est désormais le signe de la victoire définitive sur la mort. C’est le signe de la gloire : « maintenant le Fils de l’homme est glorifié », dira le Christ juste avant la passion. Quand St Jean parle du Fils de l’homme élevé, ce n’est plus uniquement le fait physique d’être cloué sur une croix élevée au-dessus des têtes des gens, surtout que c’est sur le sommet du Calvaire ; pour St Jean, le Christ élevé, c’est le Christ exalté, le victorieux dont la croix est devenu un trône, le Christ devant qui tout genou fléchira aussi bien sur la terre qu’au ciel, le seul qui mérite « gloire et honneur, puissance et majesté ». Voilà pourquoi sur les icônes de l’Eglise orientale, le Christ n’est pas comme sur les crucifix de l’Eglise d’Occident à la manière de Dürer ou de Grünewald (tout nu, dans les affres de la mort, le corps devenu un poids mort dégoulinant de sang, tordu dans les douleurs, la tête branlante, le regard éteint) : les icônes, au contraire, représentent le Christ, la tête haute, auréolé de gloire, le regard bien droit, le visage serein et lumineux, les vêtements éblouissants… bref le victorieux, le glorieux. Un regard vers lui, s’il est un regard de foi et de confiance, ne peut que donner la grâce de prendre part à sa victoire sur la mort : « … aussi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ».

Quand on lève le regard vers le Fils de l’homme élevé, on ne peut que comprendre l’autre sens de la croix : l’amour infini de Dieu. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » ; « car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». La 2ème lecture parle de Dieu riche en miséricorde, de sa bonté pour nous dans le Christ Jésus, de la richesse infinie de sa grâce. Quelle preuve, si on peut parler de preuve en amour, pouvait nous faire mieux comprendre cet amour fou ? Non en faisant des miracles extraordinaires, mais en nous aimant jusqu’au bout, jusqu’à mourir à notre place, pour nous sauver. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ». Voilà le sens de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus. La preuve unique de l’amour du Père, c’est Jésus en croix. Là, Dieu « se tue » littéralement à nous prouver son amour, sa passion pour l’humanité. Voilà le regard qu’il faut porter à celui qui a été élevé sur la croix. Parce qu’aujourd’hui, il y a des gens qui déploient leurs talents et les techniques des media pour fausser notre regard sur Jésus, pour nous le présenter comme n’importe quel humain qui a eu une vie et une mort aussi banales que n’importe qui d’entre nous, quelques détails croustillants en plus (la dernière tentation de Jésus, le mariage imaginaire avec Marie-Madeleine). Le regard chrétien sur Jésus, c’est justement de voir en cet homme celui qui est venu révéler, rendre palpable, l’amour du Père pour l’humanité, cet amour qui est don suprême de sa propre vie pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance, en vie éternelle. Il est le Sauveur, il a vaincu la mort pour lui et pour nous. Qui regarde vers lui resplendira, qui croit en lui ne périra pas. Son nom est le seul qu’il faut invoquer pour avoir la vie éternelle. L’événement qui a sauvé l’humanité, c’est donc le fait que le Fils de Dieu a été élevé de façon à être regardé de partout. Personne ne dira qu’il a été dans l’impossibilité de fixer son regard sur lui. Nous sommes libres cependant de tourner ou de détourner notre regard ou même de le regarder avec haine ou indifférence.

On peut alors comprendre ce qu’est le jugement. D’abord le jugement n’est pas pour l’au-delà, il est pour maintenant, à cette minute même. Ensuite le jugement ce n’est pas Dieu qui le prononce, en lisant un dossier où tous nos péchés ont été enregistrés au fil des jours : c’est chacun qui se juge et se condamne en refusant de regarder avec foi et confiance vers celui qui a été élevé. Comme on refuse la lumière. Quand vient la lumière, tout devient clair, on ne sait plus tricher (en latin, juger, c’est le même mot que discriminer, séparer, c-à-d faire la différence entre ce qui est beau et ce qui fait désordre). Quand on est dans l’erreur et qu’on tient à rester dans l’erreur, on refuse toute lumière, tout conseil, tout discernement ; on s’enferme dans une espèce de cercle vicieux en s’enfonçant de plus en plus dans les ténèbres. Comme quand on n’a pas la conscience tranquille, on a peur de la vidéosurveillance ou des radars sur les routes, on déteste et on évite la lumière ! Jésus qui est la lumière, permet de se positionner, pour la lumière ou pour les ténèbres, pour les œuvres de lumière dont on peut être fier ou pour les turpitudes qu’on cherche à dissimuler. C’est un grand bien pour nous que la lumière de Jésus démasque même nos intentions cachées, car il nous permet, si nous le voulons bien, de nous corriger. Christ élevé est comme un phare sur notre chemin, un spot sur notre figure  « … tout homme qui fait le mal, déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. » La lumière nous permet de faire la vérité sur nous, de reconnaître notre péché.

Sommes-nous prêts à sortir à la lumière et changer de vie pour que nos œuvres soient reconnues œuvres de Dieu ? Sommes-nous prêts à vivre en enfants de lumière comme nous l’avons promis au baptême ? A sortir de l’ombre comme Zachée, comme la Samaritaine… comme bien d’autres qui ont accepté de venir à la lumière et de faire la vérité sur eux-mêmes ?A être nous-mêmes amour et lumière. Allons-nous nous décider à tourner le regard vers le Christ, vers la grâce, vers la lumière, vers la vérité, vers la vie, vers l’amour ? C’est la démarche du carême : nos yeux sont tournés vers Pâques d’où nous vient le salut. Les serpents du monde nous ont piqués mortellement par le péché, par le doute, par le manque d’amour, par l’égoïsme… L’antidote, c’est la confiance et l’espérance en Jésus mort et ressuscité pour notre salut. La liturgie de la réconciliation nous est proposée en carême pour accueillir Celui qui ne vient pas nous juger, mais nous prouver la richesse de sa miséricorde : ne ratez pas cette occasion de venir à la lumière, de reconnaître les ténèbres du péché dans lesquelles nous nous enfonçons.

Commentaire de Père Jean.

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : »De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Voilà un texte qui suscite la méditation. Il faut prendre son temps pour le lire ! Des réalités essentielles y sont évoquées : la foi, le fils de l’homme, le Fils unique, le don de l’amour de Dieu, la vie éternelle, les œuvres, la lumière. Outre cela, six fois il y a un petit mot en grec hina, qui se traduit en français par afin que, pour que, de peur que :disant bien la finalité, le but que Dieu poursuit dans son rapport avec les hommes est qu’il soit manifeste que les œuvres des justes ont été accomplies en union avec Dieu.

Ce texte nous est présenté comme un long monologue de Jésus avec un notable ‘Judéen’ du nom de Nicodème (du grec : le peuple victorieux). Par delà l’homme Nicodème, Jésus s’adresse bien sûr au peuple victorieux grâce à la foi en lui.  Nous entrons dans cet enseignement alors que Jésus vient de nous dire : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme ». Le Fils de l’homme : l’expression que Jésus a glané dans l’Ancien Testament qu’il s’applique à lui-même pour désigner son humanité. De Dieu il est descendu mais dans le but de monter au ciel. Dieu fait homme pour que l’homme devienne Dieu.

Jésus fait appel à une histoire racontée dans le livre des Nombres attribué à Moïse : lors de l’Exode au désert le peuple hébreu vient à reprocher à Dieu son initiative de le convoquer au désert, Dieu y répond en envoyant des serpents pleins de venin qui font mourir un nombre considérable du peuple. Voyant cela le peuple vient lui exprimer son erreur et Dieu dira à Moïse de prendre un bâton ; d’y attacher un serpent de bronze : quiconque lèvera les yeux vers le signe, aura la vie sauve. Jean l’évangéliste visiblement impressionné par cette histoire reviendra encore trois fois pour y découvrir la mission de Jésus ‘élevé sur la Croix pour sauver le monde’ pour être élevé le jour de Pâques avec son humanité unie au Père. Remarquez qu’il faut que le Fils de l’homme soit élevé : Il est dans la ‘logique’ de Dieu que le pardon de l’humanité toute entière soit manifeste dans le don de la vie de Jésus. Le but (afin) est que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle. Croire en lui n’est pas avant tout croire dans une doctrine, mais bien accueillir la relation intime avec Jésus ; tandis que la vie éternelle (littéralement la vie des siècles) est la vie de Dieu. La phrase qui suit est à mon avis le beau résumé de la signification de la venue de Jésus : « Car Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » La source est donc l’amour du Père pour le monde ‘kosmos’, l’univers qu’il a créé. Quand Dieu aime le monde c’est qu’il veut que le ‘monde’ vive, qu’il ait le bonheur de se savoir aimé et en retour se met à aimer. Pour manifester cet amour ‘tellement’ grand, le Père a donné son Fils unique : donner est un geste sans repentance, gratuit,  celui qu’Il donne est son Fils unique, lui qui vit dans l’intimité du Père de façon unique. Le but  est aussi unique pour ‘celui qui croit en lui’. La foi n’est pas une doctrine à laquelle on adhère mais on adhère à la personne du Sauveu. Jésus spécifie que c’est en lui qu’il faut avoir confiance, d’ailleurs en grec la préposition ‘eis’ désigne un  mouvement, la foi un élan, on se jette dans les bras du Seigneur.  Non pas pour perdre son identité, mais pour que la vie même de Dieu lui soit partagée et qu’il retrouve sa vraie identité d’enfant de Dieu.  « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais afin que , par lui, le monde soit sauvé ». Une redite ? Il y a des nuances. Le don devient un envoi et l’objet de la venue se concrétise : il  ne vient pas pour juger le monde, mais pour le sauver. J’oserais dire que  pour Dieu juger c’est sauver : c’est son jugement sur le monde qu’il a un unique désir que le monde soit sauvé, ait un avenir durable, libéré des vicissitudes inhérentes à notre fragilité. Cette réalisation se fait par lui, par le Fils unique : ‘par’ pas dans le sens qu’il soit l’agent de ce salut ( ce serait en grec hypo) mais ‘dia’ qui indique une transparence comme une diapositive où on verrait en transparence le monde sauvé par lui et en lui. A remarquer que par deux fois Jésus commente ces ‘vérités’ en commençant par le mot ‘car’ justifiant l’origine de cette histoire en la situant en l’amour tellement grand et en le besoin d’avoir des envoyés.

Celui qui croit en lui échappe au jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé. Le jugement le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. Celui qui se jette dans les bras de Jésus, par ce geste le jugement est déjà exprimé, son geste dit qu’il a la confiance d’être sauvé  .Par contre celui qui est réticent à se jeter dans les bras du Sauveur, exprime sa méfiance : la cause  en est que celui-là préfère les ténèbres à la lumière. Déjà dans son Prologue Jean avait évoqué le drame du rejet possible d’accueillir la lumière, le Verbe de Dieu étant la lumière qui éclaire le véritable sens de notre vie. Le témoignage de ce refus est à trouver dans les œuvres mauvaises qui ont la préférence. Celui qui fait le mal déteste la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées. De peur traduit le grec hina : le but est que ses œuvres ne soient pas blâmées !

Mais celui qui fait la  vérité, vient à la lumière afin qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. Qui ‘fait la vérité’ ? : La vérité en grec est alèthèia et cela dit bien les choses, la lèthè est la rivière mythologique dans laquelle tout ce qu’on y jette, est oublié à jamais. Alèthès, (alpha privatif) : le vrai est inoubliable et ce qu’est inoubliable est la rencontre ‘en profondeur’ qu’on a pu faire avec quelqu’un. Il s’agit de faire (en grec poièin se traduit par faire, par créer, comme un ‘poète’ crée une résonnance) la vérité. Celui qui a fait l’inoubliable rencontre avec Dieu, et en Lui les autres et la terre, celui-là vient à la lumière, devient lumineux.  Afin que : le but est qu’elles manifestent, révèlent qu’elles sont accomplies en Dieu. Il y a donc une communion avec Dieu, communion qui veut dire qu’ensemble nous avec Dieu et Dieu avec nous, opérons ces œuvres.  Belle histoire de Dieu avec les hommes. Merci !

Quelques paroles à reprendre ne les méditantr *** Il faut que le Fils de l’homme soit élevé ! Jésus élevé en croix et élevé pour ressusciter exprime la profondeur de la miséricorde de Dieu : il faut que cela soit manifesté *** Le  but de Dieu l que tout homme qui croit ait la vie éternelle. Notre destinée, ma destinée partager la vie de Dieu. *** Car Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie…Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde  non pour juger le monde, mais pour que le monde par lui soit sauvé L’origine de ce double énoncé introduit par car : la source de notre salut en l’amour miséricordieux de Dieu *** Celui qui croit en Lui échappe au jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé. La foi est donc essentiel pour être sauvé, le manque de foi fera l’objet du jugement. Juger ‘à l’heure de la moisson’ sera pour eux l’heure où les messagers de Dieu retireront l’ivraie du cœur de l’homme jugé. ? Le secret de Dieu qui est amour. ***La lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière : Dramatique ! parce que leurs œuvres étaient mauvaises. L’attachement à la domination de l’esprit impur plus fort que le désir  d’être animé par l’Esprit Saint. *** Celui fait la vérité, vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. Celui-là a fait la rencontre inoubliable de Dieu qui en Jésus et grâce à son Esprit Saint nous a marqués tellement que nous sommes créatifs dans nos œuvres, bonnes parce que acccomplies en union avec Dieu     

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