Sophonie 3, 14-18 : danser de joie ! Parce que « le Seigneur ton Dieu est en toi ». Dieu lui-même danse ! Car il se réjouit du bonheur qu’il donne. Le fidèle reconnaît la présence de Dieu en lui et communie à la joie que le Seigneur éprouve en voyant ses humbles efforts.

Philippiens 4, 4-7 : pour St Paul aussi, la joie chrétienne n’a d’autre motif que la proximité du Seigneur. Elle est paix, sérénité, action de grâce en toute circonstance. L’Apôtre nous invite à toujours transposer cette joie dans la prière.

Luc 3, 10-18 : « que devons-nous faire ? » Toute vraie conversion commence par cette question, quand on devient convaincu qu’un changement de vie est incontournable et urgent. Il ne nous est rien demandé d’extraordinaire : seulement un engagement à partager, à travailler pour la justice, au respect d’autrui, au refus de toute violence… gestes de bonté et d’attention aux autres.

Homélie de Vénuste.

Voici encore Jean Baptiste, le prophète de l’A.T. qui fait le pont avec le N.T. (le seul dont le message n’est pas consigné dans l’A.T. puisqu’il est raconté, dans le N.T. par les évangiles) ; c’est le prophète qui parle du Messie au présent (« il vient »). Il est basé au désert et c’est au désert que les foules viennent le trouver pour se faire baptiser.

En effet Jean pratique ce rite tout nouveau en Israël, le baptême, qui consiste à immerger complètement les gens dans l’eau : d’ordinaire le judaïsme pratique des ablutions. Les mots (ainsi que la pratique) « baptiser » ou « baptême » sont inconnus dans l’A.T. Par contre, on sait qu’il y avait des cérémonies de baptême à Qumran, et c’est là que Jean le Baptiste aurait emprunté la pratique (on pense qu’il a fait partie de la communauté de Qumran). Jean (si on l’appelle « le baptiste » c’est parce qu’il introduit une nouveauté, quelque chose de spécifique à lui en son temps) donne à « son » baptême le sens de conversion et rémission des péchés. Il ne s’arrête pas là ; il annonce le baptême de Jésus en faisant comprendre que celui-ci sera de loin supérieur : « Moi, je vous baptise avec de l’eau… lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu. » Depuis Joël, les prophètes avaient prédit que, quand le Messie viendra, Dieu répandra son Esprit à profusion sur tout le peuple et sur toutes les nations. Effectivement, le Christ a « soufflé » l’Esprit Saint sur les apôtres qui eux-mêmes (et leurs successeurs) vont imposer les mains sur ceux qui demandent le baptême pour leur transmettre le même Esprit. Le baptême n’est donc pas uniquement une démarche de l’homme, puisque c’est l’Esprit de Dieu qui opère un renouvellement radical de l’homme, une re-naissance, une re-création. C’est ici la différence entre le baptême de Jean et le baptême chrétien : l’Esprit Saint fait toute la différence.

Le baptême de Jean (a fortiori celui de Jésus) est un baptême de conversion. Ce n’est pas un simple rite, c’est une démarche qui doit être suivie d’une « metanoia » : le mot conversion signifiant un retournement, un changement de cap, un retour sur soi-même, d’où le sens fort de retour à Dieu. Ce retour doit se vérifier dans le changement de mentalité, d’attitude, de tempérament, de comportement… avec ce que cela implique de changement d’hiérarchie des valeurs, changement de choix et de priorités, changement de fréquentations… changement de maître, de loi… devenir des êtres nouveaux. C’est pourquoi tous ceux qui viennent vers Jean pour qu’ils les baptisent, lui posent les uns après les autres la même question : « que devons-nous faire ? ». Ils veulent mener une vie fidèle à l’engagement d’une réelle et profonde conversion. C’est une constante chez tous les « néophytes », avant de sombrer hélas dans la routine des rites et des dévotions pieuses ! Que devons-nous faire ? La question, banale à première vue, est une question existentielle. Quand le cœur est retourné, c’est la question qui jaillit : on s’interroge sur sa vie menée jusque-là pour en changer la trajectoire (en hébreu, le sens premier du mot péché, c’est rater sa cible). C’est la vraie question dans le cas d’une vraie conversion ; elle est présente par exemple le jour de la Pentecôte quand le peuple entend Pierre leur reprocher d’avoir fait crucifier Jésus, leur annoncer qu’il est ressuscité et qu’il s’agit désormais de recevoir le salut qu’il est le seul à donner ; ils demandent « que devons-nous faire ? » Et Pierre de répondre : repentez-vous et recevez le baptême.

Il convient de souligner que Jean Baptiste donne un conseil chaque fois approprié, propre à chacun, personnel, concret, qui répond à ce qu’il est et à ce qu’il vit. A toute la foule, il demande de partager ce qu’on a dans le garde-manger et la garde-robe : non pas se débarrasser de biscuits à la veille de la date de péremption ni d’une robe usée, car partager c’est faire des parts… égales !Poser des gestes qu’on appelle de « miséricorde » : entre autres les gestes d’attention que recommande Jean Baptiste à toute la foule, à tout un chacun.

Le Baptiste prodigue des conseils propres à chaque catégorie de gens, à chaque profession, puisque chaque métier peut pousser à des péchés particuliers. Luc nous rapporte (simples exemples puisque la liste n’est pas exhaustive avec deux seules professions) ce que Jean dit aux publicains et aux soldats, deux catégories très mal vues à l’époque, parce que « collabos » de l’oppresseur romain. Remarquons d’abord que Jean ne leur demande pas de quitter leur profession, mais de s’y comporter de manière nouvelle, de faire leur travail dans la rectitude et la droiture, dans le respect des autres et le refus de la violence. Une deuxième chose à faire remarquer, c’est que Jean demande de l’attention pour le prochain à qui il ne faut pas faire peser le pouvoir (pouvoir de l’argent à travers le prélèvement de l’impôt, pouvoir des armes quand on a le droit d’user des armes). Si le publicain et le soldat peuvent vivre une authentique conversion tout en restant dans leur métier, c’est que la conversion, on peut la vivre au quotidien, dans n’importe quelle profession. Point n’est besoin de faire des choses extraordinaires ! Il n’est pas impératif de suivre Jean Baptiste au désert pour mener une vie ascétique et austère de moine. Il ne s’agit pas de connaître des extases mystiques, d’avoir des visions ou une science divine hors du commun des mortels. Il ne s’agit pas nécessairement de quitter son pays pour être missionnaire (ou martyr) au bout du monde. Il s’agit tout simplement d’avoir de bons rapports avec les membres de famille et les voisins, d’être juste, d’être sensibles à la misère d’autrui mais aussi rapides à ouvrir le portefeuille pour ceux qui sont dans le besoin (le colis de Noël à travers la St-Vincent de Paul), mieux encore d’ouvrir son cœur, de se garder de toute violence, même verbale. Bref, il ne s’agit pas de vivre une autre vie, de changer de profession, mais de vivre autrement les obligations professionnelles, familiales ou sociales… une vie quotidienne renouvelée dans l’Esprit. Bref, travailler à la réalisation du rêve d’un monde de paix, de partage, de solidarité et de communion, un monde plus juste et plus fraternel, sans guerre, sans violence, sans oppression.

Le message de Jean Baptiste dépasse ainsi le souci de pureté de la religion juive (les ablutions) pour rejoindre l’humain, le moral et le social. Le texte continue en disant que le peuple était en attente : habité par un espoir, il restait sur sa faim. Il attendait Quelqu’un, le Messie promis. En voyant, en entendant Jean, le peuple croyait que son attente était enfin comblée, qu’il était le messie. Jean les détrompe : celui qui va venir est plus grand, il baptisera dans l’Esprit Saint, il apportera le jugement sur la terre car avec sa pelle à vanner, il séparera les hommes sans consistance (comme la paille) de ceux qui ont du poids, de l’engagement, des valeurs. Nous sommes donc appelés à dépasser la recherche de pureté rituelle qui va souvent avec la peur d’être sanctionné (une religion de la crainte). Nous sommes appelés à dépasser également les préceptes de morale : on pense que le christianisme se réduit aux dogmes et à de beaux commandements comme celui d’aimer le prochain. Le christianisme est rencontre avec Celui qui vient, relation avec Quelqu’un qui vient faire alliance, qui vient nouer amitié, qui vient se faire notre compagnon de route. Pourquoi se dérange-t-il pour débarquer chez nous ? C’est pour nous libérer de nos angoisses, pour nous apporter la joie parfaite, cette joie qui nous fera crier de bonheur, tressaillir d’allégresse et danser comme aux jours de fête. Car c’est cela Noël : l’irruption de Dieu dans nos vies humaines pour notre bonheur. Joie au ciel et paix aux hommes que Dieu aime.

Pourquoi avons-nous reçu le baptême en fait, si ce n’est pas pour vivre en chrétien, en vrai disciple du Christ, comme « alter Christus » (le mot « chrétien » a la même racine étymologique que « Christ », « oint » : le chrétien est un autre Christ, il est christ). Le baptême n’est pas un simple rite religieux ou sociologique : on ne le reçoit pas pour être « protégé », ni pour recevoir des bénédictions, ni pour être dans les registres d’une paroisse, ni parce que grand-mère a dit qu’on a toujours fait comme ça dans la famille. On reçoit le baptême pour faire toute la place au Christ dans le cœur et dans la vie. Et c’est Noël chaque jour : le Seigneur vient, habite et demeure.

Que devons-nous faire ? Nous ne pouvons pas nous contenter d’affirmer avoir la foi ni de prier. A chacun de considérer sa profession, sa vie passée, ses déformations, ses péchés mignons qui sont devenus une seconde nature, son quotidien : à chacun de voir ce qu’il se refuse jusqu’à présent à corriger alors que le lui répète la voix de l’Esprit Saint (à travers la voix de la conscience et celle de son entourage quand celui-ci est bien éclairé, à travers les Saintes Ecritures et la liturgie). A chacun de se décider à vivre ses engagements de baptême. Noël sera alors une rencontre avec Jésus, l’ami que nous attendons. Que l’Esprit nous donne la même audace dans un engagement qui dure. Que devons-nous faire, non pas une fois, ni de temps en temps, mais toute la vie… comme Jésus qui disait que sa nourriture est de faire la volonté de Celui qui l’a envoyé. Quelle paille en nous qu’il nous faut brûler nous-mêmes ?

Commentaire de Père Jean.

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Les publicains (collecteurs des impôts romains) viennent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé ». A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez à personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie. Jean s’adressait alors à tous : « Moi, je vous baptise  avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. » Par ces exhortations et bien d’autres encore, Jean annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Au deuxième dimanche de l’Avent, Luc nous avait présenté Jean le Baptiste, en faisant appel au  prophète Isaïe avec la conclusion révélatrice : ainsi tout homme verra le salut de Dieu. Suivait alors la description du premier appel adressé par Jean aux foules qui se présentaient pour se faire baptiser. Une parole musclée : « Engeance de vipères, qui vous a montré le moyen d’échapper à la colère qui vient ? » On y reconnait bien les adresses des prophètes longtemps avant lui, qui prédisaient la venue du Seigneur, où la colère de Dieu s’abattra sur les infidèles et les impies. L’originalité du Baptiste est double : il récuse toute immunité des israélites face au jugement dernier et il propose un rite baptismal pour échapper à la colère divine. Se réclamer de la descendance d’Abraham, de son appartenance au peuple élu, ne suffit pas pour être à l’abri du châtiment. Il s’agit de se convertir et de produire des fruits, une des caractéristiques d’un comportement fidèle à la volonté de Dieu. Le jour du jugement est un indice que Jean pense au châtiment plutôt qu’à la miséricorde : on y voit déjà la particularité par rapport à l’ enseignement de Jésus. C’est ainsi que le Baptiste se situe encore dans la mouvance de l’Ancien Testament. L’annonce de la colère de Dieu est dramatisée par Jean, puisqu’il dit que la hache est déjà prête pour couper l’arbre, qui ne produit pas de bon fruit, et le jeter au feu. Ceci dit, Luc poursuit avec l’évangile de ce jour.

Des foules viennent pour se faire baptiser par Jean, avec la question que devons-nous faire? Luc présente trois cas : les foules, les publicains percepteurs des impôts romains, et les militaires au service de Rome. 1. Aux foules Jésus répond avoir le souci du partage : « Qui a deux tuniques, qu’il en donne une à celui qui n’en a pas ; qui a de quoi manger, qu’il partage avec celui qui n’a rien à manger » Comme une anticipation des œuvres de miséricorde que Jésus prônera : Jean déjà dans le Nouveau Testament ? 2. Aux collecteurs d’impôts pour les romains Jésus répond : « Ne rien exiger de plus que ce qui a été fixé ». Sous-entendu vous avez la mauvaise réputation d’être des escrocs en votre faveur et à notre charge. 3. Aux militaires de l’armée romaine , Jean répond : « Ne faites ni violence ni tort à personne, contentez-vous de votre solde ». Ici aussi Jean insinue que les militaires sont maîtres en violence et exaction au détriment du commun des mortels. Donc ceux qui omettent de partager y sont invités, ceux qui extorquent frauduleusement  invités à se contenter de ce qui est fixé, aux militaires ni violence ni tort : dans les trois cas revenir à la normalité de la morale : les uns pèchent par omission, les autres pèchent par fraude et violence. L’ordre public doit être restauré. Message de moralité pour l’ensemble de la population.

La question se pose de qui est Jean : tous se font la réflexion : ‘Ne serait-il pas le messie tant attendu et espéré ?’ Et Jean s’adresse à tous dans un langage très net en faisant la différence entre ce que, lui Jean, fait et ce que le messie fera. « Moi, je vous baptise dans l’eau » La purification par l’eau exprime qu’on se reconnait comme  pécheurs, d’être ceux qui ratent leur  bonheur et existence en ne faisant pas ce que Dieu désire pour son peuple ; Positivement, il faut désirer d’être sauvé de ces échecs. C’est bien : mais toute la supériorité du Messie face à Jean qui baptise dans l’eau, est dite ainsi :« Celui qui vient est plus fort que moi et je ne suis pas digne de délier les lanières de ses sandales (corvée imposée aux esclaves)».  Il vient ! Sa venue transfigurera notre existence. La comparaison dit bien la différence entre celui qui baptise dans l’eau et l’autre : « Car lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ». L’un est une purification extérieure, l’autre vous plonge dans l’Esprit Saint qui est le souffle de Dieu qui anime, qui donne le partage avec la vie de Dieu. Le feu est l’image biblique du Jugement de Dieu, mais comme bon lecteur de l’ensemble de l’œuvre de Luc, nous reconnaissons le feu de la Pentecôte qui est le lancement de la mission des apôtres et fait ainsi mémoire de notre mission. L’Envoyé Ultime est dépeint par l’image agricole du paysan : ‘ il a sa pelle à vanner à la main pour nettoyer son aire et recueillir le bon grain dans son grenier’ ; la paille, à l’heure de la moisson, sera brûlée au feu qui ne s’éteint pas. On pensera à la parabole du bon grain et de l’ivraie. Par ces exhortations et bien d’autres, Jean annonce au peuple la bonne nouvelle, nous dit Luc. Etonnante bonne nouvelle se terminant par le feu qui ne s’éteint pas. Le Baptiste a-t-il voulu exprimer un regard ‘mortifère’ ? Le concile de Trente (milieu du 16ième siècle) résumait ainsi la foi du chrétien : ‘1. il croit en Dieu,2. il croit en les trois Personnes, Père Fils et Esprit Saint ;3. il croit que Jésus par sa mort a obtenu le pardon des péchés, 4.il croit que Dieu récompense les bons et châtie les méchants’. Alors que la bonne nouvelle est que Dieu est Amour, sa volonté est que tous ceux que le Père a confiés au Fils, il ne les perde pas, mais que le Fils les amènerait tous à la vie en plénitude !!

Encore quelques réflexions à propos de Jean  le Baptiste dans l’évangile de Luc : Jean une figure d’avent !

***Luc 3, 19-20 : Immédiatement après le texte d’aujourd’hui, Luc signale que Hérode a fait arrêter Jean : il est en prison pour avoir reproché à Hérode d’avoir divorcé pour épouser la femme de son frère

***Luc 3, 21-22 :Suit le baptême de Jésus : après que tout le peuple ait été baptisé du baptême de Jean, il est dit que Jésus, lui aussi baptisé (il n’est rien dit qui l’a baptisé), est en prière lorsque le ciel s’ouvre : L’Esprit Saint descend sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vient du ciel : « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui je t’ai engendré » Ce sera l’évangile du dimanche après l’Epiphanie.

***Luc 7, 18-23 Jean le Baptiste s’interroge sur Jésus après la relation par ses propres disciples de ce que Jésus fait :les aveugles voient, les boiteux marchent..la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres : réaction de Jean : est-ce lui que nous attendions (le Messie viendrait en puissance !) et  voilà que Jésus va de village en village en Galilée ! Jésus  répond par ce qu’il fait, et ajoute : « heureux celui qui ne pas à  cause de moi »

***Luc 7, 24-28 Jésus fait l’éloge de Jean : de tous ceux qui sont nés d’une femme, aucun n’est plus grand que lui, Jean. Mais il ajoute : « le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui, Jean » Sous-entendu : les ‘petits’ voient dans les ‘guérisons que j’opère’ des signes disant combien Dieu veut que l’homme vive.

***Luc 7, 29-35 Jésus dit : « Ceux qui ont écouté Jean, étaient le peuple tout ordinaire, les publicains, les militaires; les ‘religieux’ ne se sont pas fait baptiser parce que imbus de leur statut. Petite parabole : comme les enfants inconsistants refusent de chanter des chants de joie que proposent d’autres et pareillement ceux qui proposent de chants de deuil. Lisez : les premiers rejettent Jésus, les seconds Jean

***Luc3,19-20 : Dans ces versets il est fait part que Jean le Baptiste a été enfermé en prison suite aux reproches que Jean adressait à Hérode. Alors que Matthieu et surtout et Marc abondamment  rapportent le décapitation de Jean, sur ordre de Hérode à l’instigation de Hérodiade, Luc n’en parle pas.  

C. Luc 3, 10

Catégories : Homélie