Daniel 12, 1-3 : un des rares textes de l’A.T. qui parlent de la résurrection. La loi de la rétribution veut que « les sages », « les maîtres de justice » auront la vie éternelle. Dieu ne peut pas abandonner ceux qui Lui ont été fidèles, certains jusqu’au martyre.
Hébreux 10, 11…18 : contrastes entre l’ancienne alliance et la nouvelle en J.C. Les prêtres de l’A.T. se tenaient debout, offraient sans cesse les mêmes sacrifices et sans résultat (ils n’ont jamais pu enlever les péchés). Tandis que Jésus est assis pour toujours (mission accomplie !), il n’a offert qu’un sacrifice unique sur la Croix et il a mené pour toujours à la perfection ceux qui reçoivent de lui la sainteté. C’est définitif.
Marc 13, 24-32 : la déflagration universelle est paradoxalement une bonne nouvelle. Ce monde doit changer de fond en comble et il a déjà commencé à changer. L’image du figuier qui bourgeonne invite à l’espérance en un avenir merveilleux, de beaux jours en perspective. Le retour de Jésus est une perpétuelle actualité : chaque instant en est la date et l’heure. Être vigilant, c’est vivre cette heure déjà, vivre en ressuscité.
Homélie de Vénuste.
La liturgie nous a habitués à lire, à la fin de l’année liturgique (les derniers jours du temps ordinaire) et au début de l’année liturgique (les premiers jours du temps de l’Avent), des textes bibliques qui parlent de la fin des temps ou fin du monde (ce qu’on appelle « les fins dernières », l’eschatologie, la parousie). Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus se trouve au temple ; ses disciples admirent la splendeur de cet édifice dont Hérode venait de restaurer la beauté (l’une des sept merveilles du monde antique). L’extase ne va pas durer longtemps car Jésus va prédire que le temple sera bientôt détruit, qu’il n’en restera pas « pierre sur pierre ». C’est alors que les disciples posent les terribles questions sur la fin du monde, fin qui hante tous les hommes de tous les siècles (il suffit qu’il y ait une catastrophe naturelle, une guerre, le covid19… et quelqu’un dira : ça y est !), fin qui est toujours annoncée mais toujours reportée : quand et où cela arrivera-t-il ? quels en seront les signes prémonitoires ? Saint Marc qui nous rapporte la réponse de Jésus, se fait aider par deux choses : la réalité historique de son époque et le genre littéraire apocalyptique. Une réponse toujours d’actualité ; il ne faut pas croire qu’elle ne concerne que ceux qui auront « le malheur » de vivre à l’époque de la déflagration apocalyptique. Réponse que chaque époque reçoit avec les préoccupations et le langage du moment.
La réalité historique de l’époque d’abord. Les premières communautés chrétiennes assisteront à cette « fin du monde » lors de la révolte juive qui culmina en la destruction du temple en l’année 70 (« l’abomination de la désolation ») et au suicide collectif de Massada en 71. Ce fut donc une époque de terrible détresse au plan national. Il y eut aussi la grande détresse pour les chrétiens : ils sont persécutés de toute part et de manière atroce, si bien que certains doutent du Christ et se demandent s’il est bien le Messie puisqu’il se fait attendre (contrairement à sa promesse : « cette génération ne passera pas… ») et ne vole pas à leur secours comme leur Sauveur. L’évangéliste entend ranimer leur courage et leur persévérance devant ce déchaînement de malheurs. Au lieu de courber l’échine, au lieu de s’écraser, comme quelqu’un qui s’attend à recevoir des coups, qui s’attend à ce que le ciel lui tombe dessus, le chrétien relève la tête, car c’est l’heure de Dieu, l’heure où Dieu se révèle le Sauveur de son peuple.
Le genre littéraire, le genre « apocalyptique ». Un jour, je me suis trouvé sur la route du président américain Georges Bush, un vrai scénario catastrophe : hélicoptères dans le ciel, voitures blindées en masse avec gyrophares, nuées de motards et policiers en délire avec sifflets et gestes désordonnés, sirènes hurlantes, et même des ambulances dans ce cortège… L’auteur biblique ne s’imaginait pas la manifestation divine moins spectaculaire en sons et lumières. Nous n’avons pas cependant à lire dans nos apocalypses des scénarios aptes à nous procurer des sensations fortes, ni à y télescoper les inquiétudes d’aujourd’hui. Il ne faut même pas chercher à visualiser ce que l’auteur biblique a écrit : ce message n’est pas un message scientifique, mais un message de foi. L’évangéliste fait appel à tout un héritage culturel qui parle ce langage et utilise le genre littéraire pour cette sorte de messages : l’apocalyptique. Le plus connu des livres de ce genre est l’Apocalypse de St Jean qui lui-même s’inspire du prophète Daniel (étymologiquement le mot apocalypse signifie enlever le voile qui cache, et donc révélation, théophanie, venue solennelle). On en retient les scenarii catastrophes que certains prédicateurs se plaisent de temps en temps à agiter pour terroriser les gens. On en oublie le contenu qui est une « Bonne Nouvelle » : le Seigneur vient libérer son peuple, il ne vient pas pour anéantir l’œuvre de ses mains, l’objet de son amour. Il envoie ses anges rassembler les élus des quatre coins du monde, autrement dit tout l’univers est concerné. C’est un événement cosmique : rien d’étonnant qu’il y aura des bouleversements. Un chamboulement bienvenu du reste puisque doit changer ce monde qui est véritablement une vallée de larmes. Si « le Fils de l’homme est proche, à votre porte », il est évident qu’il y aura une transformation radicale de ce monde de violence, de mal, de mort et de péché.
Ce changement a déjà commencé, car Dieu est déjà à l’œuvre. Nous ne le remarquons pas parce que nous ne nous y impliquons pas, nous ne nous sentons pas concernés, nous regardons ailleurs. Jésus nous aide à le comprendre à travers la parabole du figuier. Quelqu’un qui attend l’été, ne compte pas les jours d’hiver, il regarde le figuier refleurir. Pour bien vivre l’hiver, il faut attendre les signes que ce temps mort va prendre fin, que le printemps est déjà en germe, que la terre va revivre, qu’il y aura renaissance. Les signes qu’il faut attendre, ce sont les signes de vie, toutes ces branches de figuier qui redeviennent tendres, toutes ces feuilles qui ressortent… Il est vrai qu’un arbre qui tombe fait plus de bruits qu’une forêt qui pousse ! Parce que le bruit de la chute est aussi fort qu’il est soudain et inattendu, tandis qu’une forêt qui pousse, c’est dans le silence le plus complet, ça prend du temps, mais elle est sûre cette force de la vie qui finit par gagner contre les intempéries et les puissances de la mort. Notre attention aime se focaliser sur ce qui va mal : les journaux écrits, parlés et télévisés nous inondent de ces reportages qui envahissent nos salons. Jamais ou presque on ne s’intéresse à ces germes de vie que sont les signes de solidarité, de compassion, de partage, de réconciliation, de paix… justement ces signes que le Fils de l’homme est proche, à notre porte. Chaque geste de bonté et d’amour, c’est le Règne de Dieu qui progresse dans les cœurs. Nous avons à y travailler : faire advenir le Royaume de Dieu. Il vient comme un ferment qui soulève toute la pâte humaine, comme un catalyseur qui oriente toute l’histoire, comme une énergie qui transfigurera toute la création.
Comprenons alors que la venue du Fils de l’homme est une perpétuelle actualité : chaque instant en est la date et l’heure. Ne nous laissons pas égarer et distraire par la curiosité de connaître la date d’une fin du monde qui aura certainement lieu puisque le monde n’est pas éternel, et qu’il y a ce spectre d’une catastrophe écologique que la bêtise humaine est en train de précipiter : guerres nucléaires, guerres des étoiles, guerres de religion au nom de Dieu ou d’Allah, économie qui ne respecte pas (le mode d’emploi de) la nature, les mers qui deviennent des poubelles, la nature qui se venge… (les scientifiques relayés par les médias, se chargent constamment d’alerter l’opinion sur les dangers de mort que court notre planète… notre Pape François nous a exhorté à un chemin de conversion pour une spiritualité écologique). Au lieu de nous laisser égarer et distraire, restons éveillés dans la prière. Ce faisant, nous changerons l’image païenne d’un Dieu qui entretient une « juste » colère depuis une éternité, en attendant le jour (« dies irae ») de la déverser implacablement sur toute l’humanité : le psaume dit que « notre Dieu est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » ; notre Dieu sauve et libère, son jour que nous appelons l’apocalypse sera un jour béni, le jour où il se révèlera amour pour tous, pour les bons comme pour les mauvais.
Espérance ou résignation ? Une autre chose à changer est bien sûr l’obéissance peureuse qu’on risque d’entretenir à l’égard de Dieu, si on reste dans la hantise d’un ciel qui nous tombera dessus. Les textes que nous trouvons dans le N.T. et qui parlent d’apocalypse, nous demandent de lire les événements que nous vivons dans le présent, pour y découvrir les pas de Dieu dans notre histoire (personnelle et collective) afin d’en faire une histoire sainte. Ce n’est pas pour nous faire trembler de peur, nous ramener à la raison par des menaces, par la peur de sanctions (l’enfer et son feu éternel). Ce serait alors de la résignation fataliste. C’est pour nous faire vivre l’espérance. Notre espérance en l’avenir, c’est notre conviction que la joie va s’épanouir dans une histoire enfin accomplie. Cette génération ne passera pas : il n’y a pas un jour, il n’y a pas une seconde où Dieu ne vient pas. Il y aura des bouleversements, et c’est tant mieux : il faut un monde entièrement nouveau, un monde qui tourne plus juste, plus fraternel. Il y aura la fin, non pas la fin du monde, mais la fin d’un monde et vivement qu’elle arrive ! Le mot « fin » (but, terme) ne désigne pas seulement quelque chose qui prend fin, mais ce qui a une finalité, un objectif. Ni extinction, ni disparition, mais re-création, régénération, germination, maturation, accouchement, nouveau départ, printemps, renouvellement, achèvement, libération, transfiguration… à-venir. Nous sommes donc appelés à l’espérance, à la confiance en Dieu qui est le timonier de l’Histoire. Appelés aussi à la vigilance de tous les instants : vivre en ressuscité déjà. Non pas résignation, mais attente optimiste et joyeuse d’un monde en train de naître. Espérance surtout dans les tribulations. Marana tha (viens, Seigneur : ce sont les derniers mots du livre de l’Apocalypse et donc de la Bible). N’ayons donc pas peur de prier le Seigneur de venir. Hâte-toi de venir, Seigneur. Ce ne peut être que pour notre bien. Il n’y a que les infidèles qui ont peur d’être surpris en flagrant délit : comme Adam qui entend le pas de Yahvé, se reconnaît nu et se cache ! Que la venue du Ressuscité assis dans la gloire à la droite de Dieu, nous change et transforme le monde. Disons-lui comme les disciples d’Emmaüs : reste avec nous car il se fait tard, il se fait sombre dans nos cœurs. Il a promis, non seulement de revenir, mais encore de rester avec nous jusqu’à la fin des temps. Il recommande fortement de rester éveillés. Que ton règne vienne, Seigneur !
Commentaire de Père Jean.
En ce temps-là, Jésus Eparlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père ».
Suivent encore quelques conseils de la part de Jésus, que je reproduis ici. Ce sont les dernières paroles de Jésus, avant que le récit n’entame la section Passion en saint Marc. « Prenez garde, restez éveillés, car vous ne savez pas quand sera le moment. C’est comme un homme qui part en voyage, il a laissé sa maison, confié à ses serviteurs l’autorité, à chacun sa tâche, et il a donné au portier l’ordre de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de maison va venir, le soir ou au milieu de la nuit, au chant du coq ou le matin, de peur qu’il n’arrive à l’improviste et ne vous trouve en train de dormir. Ce que je vous dis, je le dis à tous, veillez »
Le chapitre 13 en saint Marc est appelé : le discours eschatologique de Jésus ou discours apocalyptique de Jésus : l’eschatologie est la fin des temps, l’apocalypse est la révélation.
Le début du discours alterne le temps présent et futur au sens grammatical : Jésus y saute du maintenant au futur. Avec le texte de l’évangile de ce dimanche qui est comme une seconde partie du discours, les verbes sont au futur, l’attention porte sur la fin des temps, toujours dans un climat d’Apocalypse . L’Apocalypse est un genre littéraire utilisé en cas de désespérance pour susciter l’espérance, en décrivant la situation actuelle comme projetée dans le passé, question sécurité pour ne pas dévoiler qu’il s’agit de textes contemporains. Ainsi ‘Daniel’ a écrit au temps de l’hellénisme 2ième siècle avant Jésus pour dénoncer la persécution d’Antiochus Epiphane, mais en la racontant comme celle de Nabuchodonosor du temps de l’exil en Babylonie (6ième siècle), exil qui finira avec la victoire par Cyrus de Perse sur Babylone. Ce récit donne de l’espérance qu’il y aura une fin à la détresse actuelle. Même procédé avec Jean l’apôtre, décrivant, au temps où l’Eglise connait une persécution intense par Rome au désespoi r des chrétiens, Rome sera appelée Babylone, la bête qui sera vaincue par l’agneau pascal ! Pour ce faire des images terrifiantes sont citées, dans notre texte plutôt mitigées. Celle du soleil, de la lune et des étoiles qui perdent tout éclat. Si je me reporte au récit de la création en Genèse 1 en sept jours : le premier jour par la force de la parole de Dieu ‘que la lumière soit’ et la lumière fut, alors que c’est le quatrième jour que Dieu meuble la terre, où il avait mis préalablement de l’ordre, en ‘disposant’les luminaires soleil, lune et étoiles au firmament pour délimiter les jours, les mois, les fêtes de saison et d’années, et donc mettre ‘fin’ au temps. Quand Jésus évoque les événements dans son discours, c’est pour dire que nous allons vers la fin des temps (fin à la finalité du temps), qui d’après l’Apocalypse de saint Jean sera celle de la victoire finale contre les forces s’opposant à la venue du Seigneur. Quand Jean, dans sa vision à la fin des temps, se promène en terre sainte à la recherche du Temple, il n’y a plus de temple, il y aura Dieu et l’Agneau, resplendissant de lumière. Ceci est l’Apocalypse, la Révélation..
Jésus nous invite à avoir l’espérance de la victoire finale sur les forces qui s’opposent à l’amour de Dieu, malgré l’apparence de ces désastres que sont les persécutions. « Alors on verra le Fils de l’homme VENIR dans les nuées (demeure de Dieu qui se cache tout en se révélant) avec grande puissance (en grec dynamis qui est le qualificatif de l’Esprit Saint !) et grande gloire (la gloire du Père qui révèle ce qui a de grande valeur à ses yeux : le peuple de la nouvelle alliance rassemblé ! Aussi le Fils de l’homme (Jésus) enverra ses anges (messagers que sont les chrétiens) et (je traduis ici le texte grec) Lui,il rassemblera (et non les anges !) les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel (le firmament) Le but final est donc ce rassemblement de tous les élus : qui sont-ils ? Dans l’AT le peuple élu et dans le NT l’humanité toute entière objet de l’élection de Dieu qui est Amour- pour –tous, comme l’écrira Paul : ‘Dieu tout en tous’.
Jésus fait référence à un vécu humain : le figuier dont les branches deviennent tendres, annonce la proximité de l’été, temps de la cueillette des fruits. Le temps actuel qui nous est donné dans l’attente de la cueillette est celui où nous savons le Fils de l’homme proche : il frappe à la porte. Jésus affirme que cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive : la génération d’Adam demeurera mais, pas pour toujours, car les paroles que Jésus énonce, ne passeront pas : sa parole se réalisera et ce sera un temps nouveau où toute désespérance sera bannie :une vraie apocalypse que Jésus nous dévoile. Les hommes sont toujours tentés de savoir quand cela se produira, même le Fils de l’homme l’ignore : ii estvenu non pour nous informer de la date, mais pour nous inviter à veiller. C’est ainsi que j’ai voulu reproduire ce qui suit immédiatement après la lecture de ce jour, parce qu’elle fait partie intégrante du message. Il faut prendre garde, en portant toute l’attention sur ce qu’il est venu révéler.
Restons éveillés , nous ne savons pas le moment où il viendra (soir, nuit, chant du coq, matin) de peur qu’il nous arrivera à l’improviste et :qu’ll nous trouve endormis. La parabole de l’homme parti en voyage, donne à chacun de ses serviteurs l’autorité, et donc responsabilité pour veiller ! Je ne résiste pas à citer ce qu’il faut faire pour veiller selon ce que Jésus dit ailleurs : donner la nourriture à tous ceux de la maison. La nourriture est sa parole et son corps qu’il nous confie, pour les transmettre ! . C’est là notre mission.
***Quelques considérations. **La fin des temps est la finalité, le but des temps. C’est que le Seigneur vient avec grande puissance et grande gloire annoncer par ses messagers qu’il rassemblera les élus des quatre horizons. N’est-ce pas tous les jours qu’il nous envoie des messages pour qu’il vienne nous rassembler ? La finalité du temps le temps présent d’aujourd’hui ? Est-ce que je me laisse rassembler sous sa bannière ? Lui réussira en son entreprise ! avec la puissance dynamique de l’Esprit et avec la gloire du Père qui attache le prix qu’il faut pour voir toute l’humanité se rassembler par le Fils !
**La détresse d’être privé de la lumière du soleil ! Dieu fait tout pour nous éclairer, et nous ne voyons pas Jésus venir à nous en notre existence pour nous sauver : Jésus l’ami des hommes ! Vraiment mon ami ?
**La fin des temps est un appel à l’espérance en Dieu dont l’amour pour les hommes réussira à les sauver, témoin la croix du Christ, notre unique espérance (spes unica) suivie de la résurrection où nous sommes appelés à vivre, à laisser nous relever dès aujourd’hui pour continuer la route comme un vivant.
** Restez éveillés : de notre veille doit sortir un renouveau. La vigilance, nous dit Jésus, est d’assurer notre mission de pourvoyeurs de nourriture pour les gens de la maison. Ce que je dis, ce que je fais, ce que je suis une vraie nourriture pour mes frères? La condition est de nous laisser nourrir par sa Parole et par son Corps. Donc il faut ‘fréquenter’ sa Parole et sa Présence (ceci est mon Corps) : communier à sa Parole et communier à son Corps pour devenir nous le Corps du Christ. Nos communions source de notre mission de chrétien. A réfléchir.
Marc 13, 24-32 33°t.o. – b