par LYTTA BASSET

Le groupe de partage initié à St Paul, il y a trente ans, par Cécile et Lucien, a pris ce titre comme thème de lecture. Il s’inscrit particulièrement bien dans l’ANNEE SAINTE voulue par le Pape François sur le thème de la Compassion.

Christiane, Dominique, Françoise, Guy, Marica et Emile vous en proposent le survol.

LYTTA BASSETDans un premier temps LYTTA BASSET théologienne protestante décrit la généalogie de la notion du « Péché Originel » qui remonte à St AUGUSTIN. Elle montre que ce pessimisme radical, opposé aux premiers Pères de l’Eglise est totalement étranger à l’EVANGILE.

JESUS est la bienveillance incarnée. « Venez à moi, vous les fatigués, les surmenés, Je vous donnerai le repos. La BIENVEILLANCE c’est veiller au bien de l’autre. Elle est indispensable à la vie de chacun.

JESUS nous montre que pour le PÈRE, la BIENVEILLANCE est toujours EN EXCES par rapport à nos comportements; ELLE n’attend jamais nos « mea-culpa ». ELLE dépasse la Loi et les règlements face au sort de notre semblable; ELLE nous fait découvrir nos responsabilités vis-à-vis d’autrui.

Cette RESPONSABILITE n’est pas écrasante, elle est à notre mesure, elle relève toujours de notre possibilité de poser un acte libre. La RESPONSABILITE c’est « quelqu’un », tandis que la FATALITE ce n’est « personne ». Je suis libre si je « renoue la relation ». Je dois comprendre qu’il y a un « TOUT- AUTRE » qui est l’Initiateur et de la Vie, et du dialogue. Déjà dans la genèse Dieu a appelé Caïn à sa responsabilité face à Abel et non face à la Loi. Les RESPONSABILITES ne se PRENNENT pas, c’est à un appel que l’on répond, que l’on RECOIT.

La BIENVEILLANCE est une réponse. En faisant parler Dieu le premier, la Genèse situe tout langage humain comme une réponse, pas celle d’un autre, pas une réponse toute faite mais la mienne. Nous sommes invités à aimer notre prochain et non notre « lointain». Dieu accueille, sans faire de comptes, chaque être humain avec son malheur et sa malfaisance. Il ne désire qu’une chose qu’il Lui réponde. En « mé-disant » de ce SOUFFLE BIENVEILLANT DU TOUT AUTRE » en disant que son Pardon n’existe pas, c’est pour l’éternité que l’homme se prive de la libération.

La BIENVEILLANCE n’est pas un concept à comprendre, elle est à vivre, elle est « Bonne Nouvelle à VOIR ». Il appartient à chaque homme de faire VOIR la Bonne Nouvelle dont il est dépositaire vis-à-vis des autres hommes.

Lorsque, après avoir percé le toit de la maison le paralytique est déposé devant les scribes et les pharisiens qui entourent Jésus, Luc rapporte ces paroles : « Pour que vous VOYEZ QUE LE FILS DE L’HUMAIN » à pouvoir sur terre de « relâcher les fautes » Il dit : « prends ton lit et rentre chez toi, tes fautes sont relâchées ». Et tous étaient bouleversés (en extase). Ils diront qu’ils ont VU que LE TOUT AUTRE est pure BIENVEILLANCE.

LYTTA BASSET aborde aussi, entre autre, le problème de la liberté ou du conditionnement de nos choix.

Le désir de liberté est considéré aujourd’hui comme une réaction biologique d’un humain dès sa naissance. Un bébé a bien des façons de dire NON.

La Bible n’a aucun mot pour LIBERTE. Elle ne connait que LIBERATION. C’est un processus et non un concept. Les exemples de ce processus nous montrent des sauts de puces « le grain de sénevé, le sel de la terre, les miettes tombées de la table, le verre d’eau que vous donnerez à ce petit…».

Notre LIBERTE existe à « chaque fois que… ».

Dieu respecte notre liberté. Il est avec nous mais pas sans nous, ni contre nous.

envoyé par E. V.

Catégories : Textes divers