Dimanche 10 novembre (Marc 12, 38-44) « Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres »
Dans le chapitre douzième de l’évangile de Marc, à trois reprises, il est question des scribes dans l’enseignement de Jésus. Dimanche dernier, dans son dialogue avec un scribe, nous trouvons Jésus admiratif de l’attitude de ce dernier. Aujourd’hui Jésus fait un parallélisme entre le comportement des scribes et celui d’une pauvre veuve. Dans cette étude comparative, les scribes qui font partie de la haute classe de la société juive du temps de Jésus, sont présentés comme des personnes qui vivent dans un blingbling religieux. Ils sont dans le « m’as-tu-vu » spirituel, dans une spiritualité de pacotille. Quant à la veuve, elle est présentée comme un modèle de foi. Ici Jésus met en évidence deux éléments dans la figure de la veuve. Tout d’abord la veuve fait partie des personnes fragiles de la Bible tout comme l’orphelin et l’étranger. Par rapport aux scribes, la veuve est donc une personne effacée, simple, fragile, faible, seule qui se pose souvent des questions de survie au niveau matériel. Le deuxième élément est le don de la pauvre. Dans son offrande, elle ne donne pas du superflu mais ce qu’elle a d’important. Dans son offrande, il y a un lien entre intériorité et extériorité.