Le mois de novembre est ponctué des commémorations (la
Toussaint, les fidèles défunts, la fin d l’année liturgique, l’Avent)
qui nous incitent toutes à nous décentrer de nous-mêmes pour l’au-delà de notre humanité. Un appel vers l’ailleurs, « le tout autre »
auquel nous pensons habituellement le moins. Une opportunité pour prendre conscience que nous sommes nés d’un Dieu Saint, et que nous avons la vocation de devenir saints.

Je me rappelle une sagesse de chez moi qui dit « l’homme n’est pas vraiment humain ; c’est Dieu qui l’est véritablement ». Ceci pour dire que le sens, la vérité et l’accomplissement de l’humain se trouvent en dehors de son humanité, en Dieu qui est Saint, qui l’a créé à son image et qui l’appelle à accueillir ce destin.

Autant le dire sans ambages, nous sommes déjà saints de par notre origine divine, même si cela ne parait pas encore clairement (1Jn 3,2). La parole de Dieu (Lv 20,26 ; Mt 6,20) nous exhorte à cultiver un désir de sainteté, qui au-delà de nos sentiments individuels et collectifs d’échec, de révolte, de colère et de culpabilité, devrait
nous pousser encore toujours à faire un nouveau pas, pour toujours mieux être et mieux faire.




La sainteté est là, dans cet accueil de l’invitation du Père. Elle est possible et à notre portée. La vie sacramentaire que nous propose l’Eglise nous y aide par la grâce de l’Esprit Saint.

Allons-y donc passionnément sur le chemin de cette sainteté.
Aujourd’hui mieux que dans le passé. Chaque minute se fait précieuse. Le devenir se consomme. La fin se rapproche. La rencontre ultime se fait indéniable. L’évidence s’impose : tous du Saint, tous pour la sainteté.

Wilfried IPAKA KEBADIO

https://youtu.be/eBgtAJKO-sE

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