Le pape François a ouvert le mardi 8 décembre la porte sainte de la basilique Saint-Pierre, inaugurant l’année sainte de la miséricorde, en présence de Benoît XVI.
Âgé de 88 ans, Joseph Ratzinger fut témoin du concile Vatican II, dont ce 8 décembre, fête de l’Immaculée conception, marque le 50e anniversaire de la clôture. Une date choisie à dessein pour l’ouverture du présent jubilé que le pape François imprime ainsi de l’esprit conciliaire.
Le témoignage que demande le pape François à l’Église en ce jubilé n’est autre que celui de « la miséricorde du bon samaritain. Aller à la rencontre de tout homme là où il vit : dans sa ville, dans sa maison, sur son lieu de travail… partout où il y a une personne », a dit pape dans son homélie. Il a ajouté : « Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement »
Le nom de Dieu est Miséricorde.
C’est le titre du nouveau livre du pape François, conversation entre le Souverain Pontife et le journaliste Andrea Tornielli, sur le thème de l’année jubilaire, la miséricorde.
Le livre est sorti simultanément, le mardi 12 janvier, dans 86 pays. Il est édité par les éditions Robert Laffont et les Presses de la Renaissance.
«L’Église condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité: ceci est un péché. Mais en même temps, elle embrasse le pécheur qui se reconnaît tel, elle est proche de lui, elle lui parle dans l’infinie miséricorde de Dieu. »
« L’Église n’est pas là pour condamner, mais pour permettre la rencontre avec cet amour viscéral qui est la miséricorde de Dieu. Pour que cela se produise, je le répète souvent, il est nécessaire de sortir. Sortir des églises et des paroisses, sortir et aller chercher les gens là où ils vivent, où ils souffrent, où ils espèrent.»
«L’hôpital de campagne, l’image avec laquelle je me plais à représenter cette «Église en sortie», a pour caractéristique de naître là où l’on se bat: ce n’est pas la structure solide, pourvue de tout, où l’on va soigner les maladies bénignes ou gravissimes. C’est une structure mobile, de sauvetage, d’intervention rapide, pour éviter que les combattants ne succombent.»
« Chaque page de ce livre vibre du désir du pape François de toucher les âmes qui cherchent un sens à leur vie, un chemin de paix et de réconciliation, un remède à leurs blessures physiques et morales.»
La lettre Encyclique de François, “LAUDATO SI“
C’est un message qui s’adresse au monde entier, à tout homme et toute femme, soucieux de préserver notre “Maison commune“.
C’est un message d’une importance capitale, qui recouvre, comme aucun autre tous les aspects de la protection de “Notre Maison Commune“, y compris les aspects sociaux. Les plus pauvres doivent y avoir leur place. A nous de la leur donner.
Ecrit dans des mots simples, à la portée de tous, il étonne par son caractère transcendant toute religion. Quand nos chefs d’état, au travers du COP21, et d’autres, imaginent des mesures “non contraignantes“, on sait que le véritable effort écologique viendra de la base, de chacun de nous. C’est à cela que François nous invite.
Sa lettre est à lire par tous, toutes affaires cessantes. Et particulièrement par chacun de nous, paroissiens de St Paul. Elle existe déjà dans une édition brochée à 4,50 € très lisible, en grands caractères et sur un beau papier.